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Avec tous les souvenirs que l’on a encore en tête, on s’est dit qu’il était temps de revenir sur notre superbe périple à vélo estival. Car oui, cet été nous avons effectué notre premier voyage à vélo avec notre chien en empruntant la Vélodyssée.
Je dois avouer que nous sommes ravis de l’aventure que nous avons vécue, à notre sauce et dans le timing escompté ! Comme toujours, notre chien N’Lou était de la partie pour ce voyage à vélo. Alors, à la question « peut-on voyager sur la Vélodyssée avec son chien ? », notre réponse est bien évidemment un grand OUI !
On vous embarque sur la rétrospective de cette belle épopée réalisée en juin 2020. Nous avons alors pédalé depuis Saint-Brévin-les-Pins (44) jusqu’à Hendaye (64) pour cette première édition à vélo !
La Vélodyssée c’est quoi ? C’est le tronçon français d’une route vélo bien plus importante qui longe l’Atlantique en traversant l’Europe, du Nord au Sud. Appelée l’EuroVelo 1 (EV1), elle a été ouverte en 2012 et devient alors la plus longue des véloroutes européennes.
Elle démarre ainsi au Cap Nord en Norvège pour finir à Sagres au Portugal. En cours de route, elle traverse également la Grande-Bretagne, l’Irlande, la France et l’Espagne sur un total de 8186 km !
Le tronçon français de cette voie cyclable européenne s’appelle la Vélodyssée. Elle débute à Roscoff (29) et s’achève à Hendaye (64), la dernière ville côtière avant l’Espagne.
Stoppés nets dans notre élan de tour du monde au beau milieu du Chili, nous avons regagné notre patrie avec pas mal d’avance sur notre planning ! Et qui plus est, confinés non pas chez nous (nous avions des locataires) mais chez le frère de Damien.
De là, nous avons pu nous laisser bercer par nos prochains rêves de voyage… Et pourquoi ne partirions-nous pas à vélo ? Ni une ni deux, nous tombons sur le tracé de la Vélodyssée. Elle répond à mon principal critère : il faut que ce soit relativement PLAT !
Après quelques coups de fil, nous regroupons déjà pas mal d’équipements prêtés par nos amis et notre famille : 2 vélos, 5 sacoches, une carriole pour N’Lou… Clairement, « il n’y a plus qu’à » comme on dit !
C’est décidé, au déconfinement, on se lance à l’assaut de la Vélodysée ! D’ici là, on va essayer d’habituer notre chien au confort de sa carriole… Pourtant très à l’aise pour gambader à nos côtés, N’Lou ne tiendra pas l’objectif des 60 kilomètres journaliers que nous nous sommes fixé !
Pour ce premier voyage à vélo, nous avons décidé de nous élancer sur le tronçon Saint-Brévin-les-Pins (44) – Hendaye (64). Ceci pour des raisons logistiques (nos vélos étaient stockés près de la Baule) et pour éviter la traversée du Pont de Saint-Nazaire que nous jugions dangereux en vélo avec la carriole du chien. En juillet-août, des navettes gratuites existent pour faciliter la traversée de ce pont aux cyclistes, mais en juin, elles ne sont malheureusement pas encore fonctionnelles…
En cours de route, nous nous sommes laissés porter par nos envies en réalisant plusieurs échappées. Cela nous a permis de découvrir les îles de Noirmoutier, Ré et Oléron ou encore de rendre visite à des personnes sur notre chemin. Nous avons ainsi fait de belles rencontres et partagé de superbes moment en passant du virtuel au réel… Je ne t’aurais pas cru capable d’aussi belles choses Instagram !
De Saint-Brévin-les-Pins à Moutiers-en-Retz : Enfin, nous prenons la route. Nous avons déjà dû repousser le départ d’une journée à cause des pluies diluviennes, mais l’appel de l’aventure est trop fort. Malgré notre bonne volonté, nous ne passerons pas à travers les gouttes… Nous pourrons même nous réjouir de nos 2 premières (et uniques) crevaisons du voyage !
De Moutiers-en-Retz à Fromentine en passant par l’île de Noirmoutier : Une boisson chaude et c’est reparti ! Nous avons la ferme intention de rejoindre l’île de Noirmoutier pour découvrir la route submersible du passage du Gois. Mais pour ça y’a déjà un premier pont à franchir pour cette belle échappée, et en aller-retour s’il-vous-plaît !
De Fromentine à Brétignolles-sur-mer : Le temps est toujours orageux et la pluie ne cesse de tomber. Assez pour nous faire prendre conscience que, sur une année de voyage, c’est en vélo que l’on sort le plus de notre zone de confort. Imaginez : un espace vital équivalent à une petite tente pour 3, il pleut des cordes dehors et même pas de repas réconfortant… Pour le dîner, ce sera pâtes aux petits-pois !
De Brétignolles-sur-mer à Longeville-sur-Mer : A nous l’emblématique ville vendéenne : j’ai nommé les Sables-d’Olonne. Avec un repas chaud et au sec, nous avons repris les forces nécessaires pour cet après-midi… Enfin c’est ce que l’on croyait avant notre altercation avec des voleurs de ferraille ! Heureusement la gâche du goûter et l’accueil chaleureux du camping nous feront très vite oublier ces petits tracas !
De Longeville-sur-Mer à La Rochelle : Après des détours, une grande nationale et une saucée finale, nous sommes heureux d’arriver à La Rochelle où nous avons décidé de réserver 2 nuits pour nous reposer tandis qu’on laisse partir devant le mauvais temps…
Day-off à La Rochelle : Trève de plaisanterie… Fallait-il vraiment que l’on s’arrête pour retrouver un ciel bleu sans pareille ? On chill, on se balade et on se repose pour repartir de plus belle dès demain. La ville est splendide et l’on ne regrette pas cette unique pause du voyage !
De La Rochelle à Châtelaillon en passant par l’île de Ré : On a affronté l’immense pont de l’île de Ré… Mais en fait ça l’a fait ! Encore une belle échappée, tout ça pour goûter aux fameuses glaces de la renommée Glacerie de l’île : la Martinière !
De Châtelaillon à Marennes : Direction Rochefort pour découvrir le célèbre navire l’Hermione. Nous y croiserons une chouette petite famille pour un vrai déjeuner d’aventuriers… Avant de reprendre la route vers la cité médiévale de Brouage et de s’essayer au bivouac (presque) en pleine nature !
De Marennes à l’île d’Oléron : Nous quittons Marennes, pays de l’huitre, pour rejoindre l’île d’Oléron en empruntant un nouveau pont. Sur place, nous retrouverons de la famille avant de rencontrer des nouveaux copains voyageurs et canins !
De l’île d’Oléron à Soulac-sur-Mer : Aujourd’hui, nous avons roulé et commencé à découvrir le changement des paysages de bord d’océan. En effet, les pins font déjà leur apparition et ne nous quitteront pas de sitôt. Nous empruntons également le bac entre Royan et le Verdon-sur-Mer avant une bonne nuit de repos.
De Soulac-sur-Mer à Carcans : Nous attaquons nos premières grandes lignes droites longées par d’immenses forêts de pins… Celles-ci nous ont faire étape à Hourtin avant de rencontrer les Mathilde ainsi que Boris, Pisco et Happy. Cela se soldera en une belle soirée pique-nique autour du lac avec un magnifique coucher de soleil !
De Carcans-ville à Claouey : Cette journée reste comme celle de notre départ le plus matinal mais aussi celle d’une météo particulièrement chaude ! On rejoint Lacanau à midi pour déjeuner avec Caro et Fred avant de gagner le bassin d’Arcachon. Là, à Claouey précisément, François nous accueille à bras ouverts avec un super spot dans son camping !
De Claouey à Audenge via Le Cap Ferret : On est tout près du Cap Ferret, alors on s’autorise une nouvelle échappée pour déjà apercevoir au loin la dune du Pyla. Nous la rejoindrons bientôt, de l’autre côté du Bassin d’Arcachon… Pour la soirée, direction Audenge où nous rencontrons Laurent et Aurélie, alias les mouettes vagabondes !
D’Audenge à la Dune du Pyla : Petite étape aujourd’hui pour avoir le loisir de profiter pleinement de la superbe Dune du Pyla. C’était grandiose et ça valait nettement le détour… Le camping y est au pied ! La nuit ne sera cependant pas de tout repos, mais nous ne nous laisserons pas faire… La brigade anti-stup ? C’est nous !
De la Dune du Pyla à Saint-Paul-en-Born : On repart après une nuit bien agitée pour une étape plutôt conséquente… Mais on peut compter sur les encouragements de quelques cyclistes en route. Nous croisons également des pins, des pins et encore des pins… Heureusement en soirée, nous pourrons compter sur des hôtes de marque pour oublier les petits soucis de la nuit passée.
De Saint-Paul-en-Born à Moliets : Une nouvelle journée débute avec une météo toujours clémente. Ce midi, Charlotte et Milka se chargent du pique-nique : voilà encore une belle rencontre en chemin et une compagne de jeux pour N’Lou. Nous terminerons la journée par une baignade à Moliets pour notre plus grand bonheur.
De Saint-Paul-en-Born à Bassussarry : Aujourd’hui, on ne sait pas encore où nous dormirons cette nuit. On hésite à tracer jusqu’à Hendaye mais ce ne serait pas raisonnable. Finalement, l’appel à un ami nous sauve la mise face aux campings aux prix exorbitants : « Oui mais on a un terrain de tennis ! »… On s’en fout, on veut juste dormir nous !
De Bassussarry à Hendaye (A/R) : Dernière journée et gros efforts sur une portion bien dénivelée. Malgré notre joie d’arriver au bout de la Vélodyssée, notre Loulou n’a quant à lui pas la patate… Direction le véto chez qui nous pensions faire un banal check-up… qui se transforme finalement en chirurgie en bloc opératoire.N’Lou a des épillets qui se sont glissés sous la peau. Stress et inquiétude pendant 03h30 jusqu’au réveil de notre boule de poils. On signe donc la fin de l’aventure pour prendre soin de lui comme il se doit. Il est de l’équipage au même titre que nous…
Clap de fin sur la Vélodyssée : Fin du bal, on remballe ! Après une journée de repos à Bassussarry, nous rejoignons Bayonne pour y récupérer un camion de location afin de regagner les Pays-de-la-Loire. La solution la plus adaptée pour un retour facile, rapide et économe avec notre Loulou, nos vélos et notre matériel !
Nous qui pensions que le voyage à vélo serait un retour aux sources, nous avons été surpris… Avec du recul cependant, nous avons compris que nous n’avions pas été au plus économique. En effet, les nuitées en camping ont rapidement fait monter la facture, mais surtout, ce sont les repas qui nous ont « mis dedans » ! Faire ses courses au jour le jour dans les petites supérettes locales, ça fait grimper les prix… Allons voir cela dans le détail !
Pour l’équipement, nous n’avons rien eu à acheter car tout nous a été prêté.. L’idée étant de tester ce nouveau mode de voyage et le matériel pour voir si tout cela nous convenait avant d’investir. Nous étions donc partis très bien équipés grâce à la famille et aux amis.
🥗 Courses : 374,10 € (tout ce qui nous achetions en supermarché)
🍽️ Restaurant : 201,15 € (sur place ce qui s’apparentait à de la nourriture à emporter)
🛌🏽 Hôtel : 141,96 € (pour un total de 2 nuits lors de notre day-off à La Rochelle)
⛺ Camping : 121,50 € (pour un total de 8 nuits)
🚌 Retour : 114,00 € (Driiveme : l’euro symbolique de location, l’essence et les péages)
💌 Remerciements : 87,05 € (à nos hôtes : généralement pour participer aux repas)
🥾 Chaussures : 35,00 € (une paire de sandales et une paire de tongs)
🐕 Chien : 22,20 € (approvisionnement en croquettes)
🔧 Réparation : 20,70€ (bombe anti-crevaison, clé plate, 2 pédales de rechange)
🧽 Hygiène : 13,56 € (machine à laver, anti-moustiques, papier toilette)
💥 Gaz : 12,00 € (afin de cuisiner sur notre réchaud)
🎲 Divers : 10,90 € (prise électrique pour le camping)
⛴️ Bateau : 7,20 € (traversée de l’estuaire par le bac Royan – Le Verdon)
Soit un total de 1165,32 € pour 20 jours sur la Vélodyssée du 12/06/2020 au 01/07/2020 entre Saint-Brévin-les-Pins et Hendaye. Tout cela pour 2 adultes et 1 chien !
Assurément la liberté de pouvoir nous déplacer à notre guise et pour une fois en prenant notre temps. Il faut dire que nous ne sommes pas vraiment habitués au voyage lent… Alors pouvoir pédaler et avancer grâce aux efforts fournis, c’était génial.
Quant à Damien, il a vraiment apprécié se surpasser en tractant Loulou. De cette manière, pas de frustration pour lui, habitué à la vitesse du vélo de route ! C’était un bel entraînement dirons-nous et un bon défi que d’assurer le tractage des 42 kg de cariole (N’Lou compris) et de ses 18 kg de paquetage (sacoches et tente)…
Enfin, le voyage en trio était encore une belle aventure pour poursuivre dans l’optique du #jamaissansmonchien. La Vélodyssée avec son chien, c’est très accessible et relativement plat pour un premier voyage à vélo. Idéal donc pour s’aventurer avec son compagnon à quatre pattes en ayant pris soin de l’habituer à sa cariole auparavant. Le reste n’est qu’une formalité et les chemins sont vraiment très adaptés. N’Lou a souvent pu courir à nos côtés bien que nous prenions soin de le ménager au vu des distances journalières.
Enfin, encore une fois, les paysages et les rencontres ont su marquer nos esprits de merveilleux souvenirs tout en apportant encore plus de joie(s) à nos journées et soirées. Quelqu’ait été le moment de notre voyage, nous avons été bluffés par l’accueil qui nous a toujours été réservé et la bienveillance des personnes croisées en route. A ceux qui passent par ici, un grand merci ❤️ !
Toutes les belles rencontres que nous avons faites rendent ces deux-là bien dérisoires et avec le recul on en rigole… J’ai nommé l’entrevue avec les manouches et les jeunes du camping de la Dune du Pyla… Ceux qui se sont évertués à refaire une soirée projet X autour de notre tente nous valant une nuit blanche (remboursée non sans mal) !
La météo a aussi su nous mettre à mal et nous montrer à quel point nous sortions là de notre zone de confort. Je n’oublierai jamais ce 3ème soir à Brétignolles-sur-Mer, bloquée près d’une demi-heure avec N’Lou dans un bloc sanitaire tellement la pluie était forte.
Au quotidien, enfiler nos vêtements encore humides de la veille, replier une tente trempée, et repartir de plus belle, ça n’a rien de bien enthousiasmant. Pourtant, nous étions si bien sur nos vélos que nous ne voulions rien lâcher. Après 5 jours de pluie, nous nous sommes tout de même accordés un stop à l’hôtel avant de repartir de plus belle avec le soleil… et ce jusqu’à la fin de notre Vélodyssée.
Pour finir, le prix de certains campings nous a sidéré… Comment peut-on demander près de 50 € pour un carré d’herbe sans électricité ? Dans la partie Sud de notre itinéraire, nous avons subi les prix. Le soir, nous n’avions qu’une hâte : nous poser au calme, manger un morceau et nous reposer. Mais les gérants nous vantaient les cours de tennis et les espaces aquatiques… Là on a senti un réel décalage et un manque de structures accueil vélo…
L’avantage de la Vélodyssée pour s’arrêter dormir, c’est qu’elle dispose de nombreux campings dit « accueil vélo ». Nous avons ainsi pu bénéficier de tarifs plus avantageux particulièrement dans la partie Nord du tracé. En effet, jusqu’à Royan, nous avions un tarif spécial cyclistes mais aussi souvent de petits avantages : une machine offerte, un abri en dur, une table et des chaises mis à disposition, une prise électrique…
Cela peut sembler ne pas être grand chose, pourtant c’est un vrai plus après une journée de vélo. Nous avons beaucoup apprécié pouvoir nous abriter ailleurs que sous la tente lors des soirées pluvieuses ou venteuses, mais aussi recharger notre PC, notre compteur GPS ou encore nos téléphones ! Le tout sans dépenser des mille et des cents !
Bon, il faut dire que ce n’était pas de la grande gastronomie tous les jours, mais nous avons su nous faire plaisir avec quelques plats chauds et c’était l’essentiel.
Le hachis parmentier par exemple, tout simple mais tellement efficace pour remonter le moral des troupes. On faisait chauffer notre viande que l’on gardait ensuite de côté le temps de réaliser la purée instantanée avec un peu d’eau. Une fois celle-ci chaude, on mélangeait le tout pour un repas réconfortant à souhait.
On a aussi beaucoup tourné aux pâtes accommodées de toutes les sauces, aux fruits et légumes frais étant donné que l’on s’approvisionnait petit à petit… Avant d’improviser un mix riz – chair à saucisse – pesto rouge, une tuerie ! Bref, on savait reprendre des forces afin de pédaler chaque jour un peu plus.
Et pour les prochains voyages, pas de doute, on s’inspirera bien volontiers des bonnes idées découvertes sur le site de Tripinwild… Avec leur article sur la cuisine en pleine nature en trek ou en roadtrip, on adaptera cela au vélo sans grand mal ! Imaginer l’odeur des pancakes au réveil et celles des tartines au dîner me fait déjà rêver !
Après l’opération de N’Lou, nous avons dû trouver une solution rapide et économique pour rentrer à la maison… Nous n’avions alors pas envisagé de stopper notre épopée vélo si tôt. Nous avons alors réfléchi au moyen de locomotion le plus adapté pour notre retour. Prendre le train ? Là on a visualisé les 2 vélos, les sacoches, la cariole et notre chien : compliqué ! Pour autant, comme l’expliquent Mila et Denni dans leur superbe article, prendre le train avec son vélo, c’est tout à fait envisageable !
Après avoir rayé le train de notre liste, on a évoqué l’appel à la famille pour qu’ils viennent nous chercher, puis on a trouvé ça hyper contraignant… La voiture de location, pourrons-nous tout transporter ? Et finalement, Damien a eu l’idée du siècle : et pourquoi pas la solution Driiveme ?
En quoi ça consiste ? Tout simplement à se porter volontaire pour relocaliser un véhicule : camion ou voiture ! Le tout c’est de trouver un trajet point A – point B pas trop éloigné du trajet souhaité et le tour est joué. On a ensuite un temps imparti que l’on peut rallonger avec quelques euros si besoin.
Nous avons ainsi trouvé un trajet Bayonne – Angers qui nous a sauvé la mise. Avec notre 20m3 on était à l’aise pour remonter tout notre attirail. Avec ce système, nous ne réglons QUE notre essence et nos péages.
Pour finir, emprunter la Vélodyssée avec son chien c’est voyager librement et prendre son temps ! Nous avons adoré ce mode de voyage alternatif que nous ne connaissions pas du tout jusque-là. Découvrir chaque jour de nouveaux paysages, se surpasser parfois, aviser au jour le jour et profiter de chaque instant, c’était génial.
Une chose est certaine, nous repartirons sur les routes pour de nouveaux horizons et belles découvertes. Croisez les doigts avec nous pour le projet que l’on envisage au cours de l’été 2021…
A bientôt !
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6 Comments
Super récit de vôtre aventure, et que dire des photos, le tout, un plaisir, en un mot : quand on veut on peut !!!!!. Courage et à la prochaine aventure.
Bien belle aventure….. je pense que l’expérience renouvellera ! Mais je pense que Picco va vite reprendre du service 😉👍❤️
Merci pour votre récit ! Nous venons de tenter la même aventure et avec 60 puis même 40km / jour notre chien n’a pas tenu car il accumulait trop de manque de sommeil… Nous avons arrêté à Nantes après être partis de Roscoff.
Comment ça s’était passé pour N’Lou niveau repos ? Est-ce qu’il arrivait à dormir dans la carriole ?
Merci pour vos éventuels tuyaux et bravo à vous trois !
Bonjour Perrine,
Nous n’avons jamais fait face à des soucis de fatigue avec N’Lou.
Nous l’avions bien habitué à la carriole avant le départ et avec une semaine de mise en jambe pour nous tester tous avant de s’engager sur l’aventure Vélodyssée…
Ca s’était très bien passé et nous avait permis de faire du tri dans nos affaires en revenant chaque soir à la maison. N’Lou n’a jamais dormi dans sa carriole. Selon les jours et les routes que nous empruntions, nous le laissions courir quand c’était possible.
Nous partions assez tôt le matin et nous roulions sur un rythme de 15 km/h en moyenne donc ça représentait 4 à 5 heures de vélo mis bout à bout sans compter les pauses. On arrivait donc à se poser assez tôt le soir et on dormait tous très très bien à ce moment là avec des grosses nuits à la clé.
Je pense que tout dépend aussi du chien. De son caractère, de ses prédispositions (ou non) à l’activité, et de ses besoins. N’Lou avait presque 4 ans et je faisais déjà du vélo avec lui courant à côté, on l’emmenait avec nous en course à pied et il venait de vivre plusieurs mois 24/7 avec nous en voyage.
Avec tout ça c’est il était plutôt sur un bon rythme car nous nous baladions pas mal et qu’il était toujours actif. Même en voiture quand l’occasion s’en présentait lors du voyage il ne dormait pas et observait le paysage la majeure partie du temps.
Enfin, je pense que la carriole n’est pas forcément le lieu idéal pour un chien pour se reposer. C’est intriguant, ça bouge et ça secoue (j’imagine car nous n’avons pas fait la partie Roscoff – Saint Brevin pour notre part). S’il aime vagabonder, lui permettre de marcher / courir et découvrir de nouvelles odeurs est chouette aussi et lui permettra d’être plus calme pour les kilomètres suivants « au repos » dans la carriole.
Belle aventure pour la suite, quelle qu’elle soit 🙂
Marine
[…] 🚴 Vélodyssée […]
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