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Nous sommes le mercredi 05 juillet 2023, et nous nous apprêtons à partir dans les Pyrénées ! Direction un nouveau triathlon XXL pour Damien : l’Altriman. C’est le nouveau défi que notre barbu a déniché pour cette année et dans lequel nous avons, une nouvelle fois, réussi à embarquer les copains (#memesionavaitditduplat) !
L’Altriman, triathlon format Ironman est considéré comme l’un des plus durs d’Europe et conduira nos triathlètes à se dépasser comme jamais… Côté Team Support, aucun doute que nous vivrons, encore une fois, une épreuve belle et intense. Nous donnerons de la voix et de nos personnes pour les emmener jusqu’au bout ! C’est parti pour mon récit du jour J, dans la peau d’une supportrice transcendée (ce n’est pas moi qui le dis) … !
Tout commence à ma débauche, le mardi 4 juillet 2023. Alors que Damien trépignait en m’attendant pour partir au plus vite, il m’informe qu’il part dégourdir les chiens avant que nous ne prenions la route. Quelques minutes plus tard, je reçois un autre message : « J’ai fait de la merde ». Simple, efficace mais surtout pas clair du tout !
Je m’imagine déjà le pire en me disant que quelque chose est arrivé à nos chiens. Je l’appelle et il m’informe qu’il a, en réalité, défoncé le pare-chocs du camion. En voulant l’avancer un peu pour accrocher nos vélos sur l’attelage, il a été distrait par les chiens et s’est pris la haie du voisin de plein fouet.
Il constate les dégâts : ça va ! Mais ce qu’il n’avait pas vu, c’est la branche coincée sous le van qui a fini de casser le pare-chocs en deux, bien comme il faut. À 30 minutes du départ, c’est exactement ce qu’il nous fallait.
Je retrouve mon bricoleur du dimanche en train de rafistoler le tout avec du gros scotch de chantier, pas peu fier de son idée. Je reste zen et nous renforçons le tout avec des rilsans avant de prendre la route, coûte que coûte. Il y a quand même l’Altriman dans 4 jours ! En attendant, nous allons faire des économies en prenant le chemin des écoliers et privilégier ainsi la nationale à l’autoroute… Ce sera mieux pour le pare-chocs en prime !
Au final, le trajet se passe sans encombre et le pare-chocs tient le coup… Mais, lors d’une pause essence, un bruit étrange prend le relais : le van siffle ! Par acquit de conscience, Damien enregistre le bruit pour l’envoyer à notre mécano préféré. Sa réponse est sans appel : « Allez tout de suite au garage ». Il pourrait s’agir de la courroie d’alternateur et nous ne serions pas bien avancés si elle venait à casser ! Alors que nous pensions repérer une partie du parcours vélo, la mission devient tout autre.
Les garages du coin sont débordés et n’ont pas de créneau avant fin juillet voire septembre. Nous sommes dépités jusqu’à passer devant un petit garage qui ne paye pas de mine. J’hésite entre le Western Spaghetti et les abords de la Route 66, avec des carcasses de voitures partout. J’y entre avec ma mine déconfite. Le garagiste m’écoute (c’est déjà ça) et me fait ouvrir le capot, démarrer le moteur plusieurs fois et trouve bientôt le souci. C’est en réalité la poulie d’alternateur qui est morte. Notre mécano a eu l’ouïe fine avec notre enregistrement audio !
Je lui explique la situation : l’Altriman qui arrive, notre soutien de Team Support indispensable et nos vacances dans la foulée. Il veut bien nous prendre le camion, mais nous explique qu’il est ravitaillé par les corbeaux au niveau des pièces détachées. Je lui propose alors de récupérer moi-même la pièce (n’importe où) et finalement, il trouve ce qu’il nous faut sans que je n’aie à me déplacer. Nous avons pour consigne de ne pas rouler plus que le nécessaire avant le rendez-vous pris vendredi matin. Je lève de suite le suspense : il a été super et efficace. Nous avons donc pu récupérer le camion pour suivre l’Altriman de Damien le jour J, comme j’aime tant le faire !
Pour autant, nous ne sommes pas au bout de nos surprises… Nous profitons pleinement des retrouvailles avec les copains et passons ensemble de très bons moments. C’est une nouvelle fois la magie des réseaux qui a opéré et nous a permis d’être là tous ensemble !
Si vous suivez nos aventures depuis un petit moment, vous les reconnaîtrez sans doute :
Mais tout ça n’aurait pas été drôle sans une nouvelle galère… À l’avant-veille de l’Altriman, notre Damien national se décide à bichonner sa monture. Il réalise alors que l’un de ses pneus est en sale état avec un niveau d’usure relativement avancé. Pas de doute, cela est dû aux frottements en cours de transport sur le porte-vélos.
Il faut donc, de toute urgence, trouver une nouvelle roue qui soit adaptée à son Giant TCR. Et ce, avant la course bien entendu. Eva prend les choses en main : elle contacte une boutique espagnole (car nous sommes tout près de la frontière) et s’empresse d’y conduire Damien pour une réparation minute ! Chacun sa tâche… Moi, je suis déjà en charge de la réparation de notre bolide à quatre roues. Merci encore les copains de nous faciliter quelques démarches !
Par chance, nous réussissons à régler tous nos problèmes au fil de l’eau, l’un après l’autre, en mode branle-bas de combat dans le plus grand des calmes. Nous allons enfin pouvoir profiter d’un peu de répit avec les copains avant la grande échéance.
Et autant dire que nous avons là une belle brochette d’aventuriers. Les sujets de conversation sont intarissables, car échanger avec des personnes qui ont un vécu similaire au nôtre et les mêmes envies, c’est toujours un plaisir !
Toutefois, je suis un peu embêtée pour Damien… Car tous ces imprévus ne nous ont pas permis de repérer le parcours en amont. Ce sera donc une découverte pure (et dure) le jour J et de l’improvisation totale. Dans tous les cas, pour ce que nous en avons vu jusqu’ici : les Pyrénées s’avèrent être un superbe terrain de jeux ! L’épreuve de l’Altriman va encore nous en mettre plein les mirettes.
Le camion réparé, il ne nous reste plus qu’à rejoindre le lac de Matemale pour le retrait du dossard et le briefing de course. Sur place, c’est un défilé de gros mollets, de sacs et de tatouages aux couleurs du label Ironman. Damien en rigole et je pense qu’au fond, il en faut plus que ça pour l’impressionner.
Nous faisons la queue dans la salle qui accueille déjà l’arche d’arrivée. Tous les athlètes y jettent un œil, espérant secrètement la rejoindre au plus vite. En effet, la particularité de l’Altriman est de finir son triathlon sur une estrade, en plein cœur de la station des Angles. Mais avant de franchir cette ligne symbolique, il faudra avaler bon nombre de kilomètres et pas mal de dénivelé.
Le dossard en poche, nous rejoignons le parc à vélos situé en contrebas du village, aux abords du lac. Sur place, nous retrouvons enfin les copains du Laval Triathlon : Xavier et David. Tandis que Xavier a déjà participé à l’Embrunman et l’Alpsman aux côtés de Damien, David, était quant à lui finisher du Frenchman avec Damien sur son tout premier XXL en 2017 !
Ce triathlon réunit aujourd’hui trois champions que nous prendrons plaisir à suivre parmi les 198 courageux qui s’élanceront dès demain. Une photo pour la route et voilà déjà l’heure du briefing…
C’est parti pour les dernières consignes avant le repos du guerrier, bien mérité. Mathilde avait déjà, en amont de la course, épluché le règlement intérieur (je suis d’accord, qui fait ça de nos jours, sérieusement ?!). Elle m’avait alors appris qu’il était interdit de suivre les triathlètes sur le parcours vélo de l’Altriman sous peine de disqualification de ces derniers. Je ne cache pas que cela m’avait mis un coup au moral. Ne pas pouvoir suivre Damien et lui porter des encouragements serait compliqué pour tout le monde. Je m’étais alors dit que le briefing nous éclairerait sur ce point, et ce fût le cas.
Après les consignes concernant la natation, le point d’honneur est mis sur les supporters durant le vélo. Ils affirment être intransigeants sur la règle donnée pour la sécurité de tous (petites routes oblige). Mais par chance, les voitures ne sontinterdites QUE sur les 40 premiers kilomètres (col de la Quillane, col de la Llose et col du Creu). La zone sera en prime quadrillée par les drones de l’organisation et ils ne stopperont pas le sportif sur le moment, mais seulement à l’issue de ses 194 kilomètres de vélo. Autant dire que ça calme de suite les ardeurs des supporters qui ne prendront aucun risque !
Pour finir, nous saluons les copains qui notent, en rigolant, que Damien a déjà sa puce au pied ! Il faut dire qu’ils peuvent se moquer, car lors du Duathlon d’Argentré en mars 2023, il avait réussi à oublier celle-ci dans le fond de son sac, dès le départ. J’imagine qu’il n’a pas envie de refaire la même boulette, surtout sur un format XXL…
Nous zappons la pasta party prévue après le briefing et nous nous disons au revoir avec les copains. Ce soir, nous ne serons plus que cinq : Mathilde, Damien, les chiens et moi. Il ne nous reste qu’à trouver un spot tranquille pour dormir avec la particularité cette année, d’avoir aussi une tente à planter pour Mathilde. En quelques minutes, c’est plié : nous nous garons sur un parking près de la plage principale du lac de Matemale.
Quelques familles sont déjà sur place avec des vans ou des camping-cars. Nous scrutons les environs, mais il ne semble pas y avoir de triathlètes dans le lot. Autour de nous, de nombreux Espagnols qui parlent haut et fort en préparant un barbecue. On espère que la nuit sera tout de même calme et reposante pour notre athlète…
« Bzzzzzzzz crrrrrrrffffffccrrrrrrrttttcchhhh »
Ah tiens, il y en a un qui vient de coincer son drone dans les branchages d’un arbre du parking ! Et ça s’annonce plutôt mal barré pour le récupérer… 🤣
Damien se concentre sur la préparation de son matériel et de sa nourriture pour demain. Il repasse au peigne fin toutes ses affaires pour l’Altriman (natation, vélo, course à pied, natation, vélo, course à pied…) et ses ravitaillements à déposer pour les retrouver sur le parcours. Au menu, principalement des pains au lait agrémentés de beurre de cacahuète et de banane… Mais aussi des petits sacs de bonbons Haribo pour les coups de boost en côte. J’aurais presque envie de me lancer sur un triathlon XXL rien que pour ça (ou pas, soyons lucides).
Pendant ce temps, je prépare le repas et Mathilde monte sa tente. Le temps est frais, juste ce qu’il faut… Et demain, c’est par chance, une belle journée qui s’annonce. Après un gaspacho du tonnerre, une plâtrée de pâtes bien compacte et du jambon blanc en veux-tu en voilà, nous filons vers le lac pour une dernière promenade digestive avant de se mettre au lit ! Notre spot est royal puisque nous avons même des toilettes et de l’eau potable à proximité. Parfait pour le réveil matinal qui nous attend. Allez, au dodo maintenant !
Le réveil est mis à 02h50… Si vous voulez mon avis, c’est de plus en plus tôt ! En attestent les autres réveils gardés en mémoire dans mon téléphone (03h02 pour l’Embrunman et 03h20 pour l’Alpsman). En effet, il y a des journées marquantes comme celles-ci, que l’on n’a pas particulièrement envie d’effacer…
Mais ce qui doit le plus vous intriguer, c’est la raison d’un réveil si matinal… Alors que le départ de l’Altriman est prévu à 05h30 ? Eh bien, parce que notre champion doit déjeuner tranquillement, digérer et surtout « évacuer » dirons-nous avec classe !
Une fois l’ensemble de ces points checkés, nous pouvons nous rapprocher du parc à vélos. Sur place, le ballet des zombies athlètes démarre ! Les premiers reprennent leurs esprits et font les dernières vérifications sur leurs vélos tandis que d’autres enfilent trifonctions et combinaisons. Le temps est plutôt agréable en cette fin de nuit et l’eau devrait être à une température acceptable. Tant mieux pour les triathlètes. Hier, le garagiste me disait que le départ s’était déjà fait à des températures négatives. Un mythe ? Peut-être ! Ils sont un peu marseillais ici par moments 😜 !
Damien retrouve ses compagnons de cordée, David et Xavier, avec qui il s’élancera bientôt sur cette épreuve qu’est l’Altriman. Côté supporters, la team grandit peu à peu tandis que les garçons rejoignent l’aire de départ natation. Un dernier bisou aux femmes et aux enfants et le départ est imminent…
La playlist est lancée et soudain « The Final Countdown » du groupe Europe retentit dans les baffles tandis que les fumigènes éclairent un départ en masse. Nous n’avons pas entendu le coup de feu. Pourtant, il est bien 05h30 quand les 198 athlètes s’élancent dans le lac de Matemale. On y est… à l’aube d’une longue et belle journée qui nous conduira à donner de la voix pour nos favoris sur l’Altriman 2023 ! J’en ai la chair de poule. C’est déjà le troisième format XXL que je partage aux côtés de Damien et je le vis toujours avec beaucoup d’émotion et d’excitation !
Nos triathlètes viennent de s’élancer pour une boucle de 1,9 kilomètres avant une sortie à l’australienne. Celle-ci va clairement casser le rythme avant de les relancer sur la seconde boucle de natation. Ainsi, ils atteindront une distance totale de 3 800 mètres de nage et ce n’est pas rien. Par chance le lac est bien calme ce matin. Seul un banc de saumons frétillants d’humains agités et gesticulants parvient à créer un peu de remous. Aucun vent, et bientôt le soleil pointe le bout de son nez pour la sortie de l’homme de tête.
Xavier sort le premier de l’eau suivi de près par Damien. Ils en terminent avec leur première boucle en 33 minutes environ. Ils ont le sourire, checkent tous les deux leur montre pour se situer et repartent de plus belle… Le tout sous les encouragements des chiens et de la foule (en délire… ouais ouais) !
Le second tour se finalise sur un même rythme et ils regagnent le parc à vélos en un rien de temps. Pourtant, le chemin pour y accéder est semé d'(em)bûches ! Il y a des racines partout sur le sol (on traverse la forêt entre le lac et le parc à vélos) mais je pense que la douleur est occultée par l’adrénaline procurée par la course. En prime, il s’agit d’assurer cette première transition !
Fin de natation en 01h05m48s pour Xavier, 01h07m35s pour Damien et 01h18m04s pour David. Ce dernier reconnaîtra plus tard avoir « un peu trop » pris son temps pour s’économiser ! Et pourtant… Nous y reviendrons, car tout vient à point à qui sait attendre gérer !
La transition, à présent, doit se faire rapidement, mais intelligemment. C’est, en effet, un point que Damien avait négligé lors de son dernier triathlon XXL et qui lui avait valu de vilains maux de ventre. Après une course effrénée pour remonter au parc, nous le retrouvons à sa place, en train de se débattre avec un poncho en plastique. Parmi les boulettes de cette année, Monsieur a zappé son poncho éponge pour la transition et a fait avec les moyens du bord (merci Laura 🤭). Il aurait aussi pu se mettre le cul nu dans le parc… Mais, chez nous, lors des transitions, cette technique est un motif de disqualification. Alors il ne prend aucun risque, quitte à se prendre les deux pieds dans le même sabot poncho !
Il quitte finalement l’aire de transition avec le sourire, avant de s’élancer sur le parcours vélo. Les copains sont présents pour l’encourager et il sait que Xavier est juste devant lui. Il n’ira pas le chatouiller car le parcours va être long et exigeant. Toutefois, l’avantage pour nous autres, supporters, c’est de les savoir dans le même paquet pour redoubler d’encouragements. Let’s go !
Les gars ont filé, et nous avons l’équivalent de 40 kilomètres de montagne (et accessoirement deux beaux cols) devant nous… C’est le fameux tronçon interdit aux voitures alors nous prenons notre mal en patience. Nous papotons avec les copains avant de filer vers le village de Formiguères où nous attendrons le passage des cyclistes. C’est l’occasion pour Mathilde, les chiens et moi de prendre un petit-déjeuner au calme… avant la tempête !
En effet, notre amie Mathilde sera ma copilote pour toute la journée. Je l’embarque à nos côtés en mode INSIDER de l’Altriman pour découvrir comment se vivent ces longs triathlons de l’intérieur. Ce ne sera pas une journée de tout repos, mais elle connaît le milieu avec un papa triathlète ! Nous reprenons des forces avant l’arrivée de nos sportifs. Les pompons sont prêts, il n’y aura plus qu’à les agiter en donnant de la voix à leur passage !
Au cœur du village de Formiguères, nous commençons à voir arriver les triathlètes. D’ailleurs, c’est la fête au village et les chronos de course sont stoppés pendant plusieurs minutes pour éviter de quelconques prises de risques. Il est ainsi conseillé aux athlètes de prendre leur temps pour traverser le village… Mais je pense que ce message est définitivement tombé dans l’oreille de sourds : ça déboule full gaz. Je peux vous dire qu’il y en a encore sous la pédale ! Pourtant, ils ont déjà monté le Col de la Llose (1866m) et le Col du Creu (1712m) et s’attaqueront bientôt au Port de Pailhères, un des plus gros morceaux de la journée. C’est d’ailleurs dans celui-ci qu’ils pourront retrouver leur premier ravitaillement personnel, à Mijanes.
Nous voyons Xavier et Damien foncer comme des bolides et grimpons dans le van pour les retrouver plus loin. Nous empruntons alors le même chemin qu’eux sur une descente longue de près de 30 kilomètres. Dans ce cas, les cyclistes sont souvent plus rapides et il faut s’assurer de ne pas les gêner sur leur trajectoire. Tous les sens sont aux aguets… Vivement que l’on attaque la montée suivante !
Voilà, la descente est terminée, on vire à gauche pour s’élancer dans le célèbre Port de Pailhères. On y croise les copains Alex, Lucie et Mallo, posés ici pour encourager Damien. De notre côté, nous montons un peu plus haut pour le voir passer dans le village suivant. Nous nous arrêtons sur une placette et sommes déjà bel et bien repérés par les athlètes avec nos pompons et accessoirement, nos grandes gueules… Accompagnés de Florian, Didine, Elisa et Anna, nous encourageons tous les cyclistes en gardant de la voix pour Xavier et Damien qui gardent le smile. Damien s’est fait un pote dans la montée (David), avec qui il parcourra une bonne partie de ce tracé vélo.
Au ravitaillement, nous retrouvons un véritable attroupement de supporters. Pour se faire entendre au milieu de la foule, un bénévole crie les numéros de dossard dans un cône de signalisation. Plus loin, au ravito, les autres volontaires s’activent pour remettre aux athlètes leurs sacs personnels. Damien obtient le sien sans tarder et vide ses poches pour faire le plein d’en-cas plus « frais ». Je suis étonnée de voir tout ce dont il se déleste… Car il aurait dû tout manger ! J’espère qu’il ne va pas finir en hypo…
Certains athlètes dévorent une salade de pâtes ou un gros sandwich dans un coin. Il est nécessaire de bien s’alimenter, alors autant que ce soit un repas plaisir… Damien s’est fait alpaguer par l’organisation et nous le retrouvons devant la caméra. Il est interviewé pour le live de l’Altriman qui permet de suivre la course à distance. Une belle idée pour les supporters qui sont loin. Damien se veut rassurant : TOUT VA BIEN ! Mais si la bouche dit ça, j’espère que le corps et la tête en pensent autant ?
L’interview pliée, Damien reprend sa monture en main et s’élance pour la montée qui s’annonce plutôt raide ! Nous retrouvons Xavier dans la montée et je profite d’un spot de bord de route sympa pour faire voler le drone. Ce que nous apercevons nous sidère… Nous sommes encore bien loin du sommet et de sacrées épingles attendent les concurrents de l’Altriman. Il va falloir aller puiser loin pour le grimper celui-ci d’autant plus qu’il a un pourcentage bien piquant et pas vraiment de replats.
Damien passe, N’Lou beugle et nous le suivons depuis le ciel. Soudain, nous sommes interpellées par un cycliste « ça va les filles ? » ! C’est David du Laval Triathlon ! Il a une patate d’enfer, le grand smile et c’est même lui qui nous reconnaît et non le contraire. Nous lui crions que Damien est devant à quelques lacets de là. Et remontons dans notre bolide. Dans les fameux lacets qui suivent, nous sommes surprises de découvrir un bus qui descend le col. Le conducteur avance comme un bourin et je me demande clairement comment il va passer mais j’imagine que ce n’est pas le premier. Mais sérieusement, un jour de course ?! C’est un peu abusé… Surtout pour la sécurité des athlètes dans les tournants à pic.
Nous gagnons le sommet et voyons ce bus bientôt bloqué dans une épingle… Les athlètes qui arrivent petit à petit au sommet sont assez énervés et certains ont même dû poser le pied à terre en plein col pour le dépasser. Le fameux engin de tourisme semble désormais à l’arrêt complet et il s’en est fallu de peu pour nous (une ou deux épingles) car nous sommes passés in extremis avant le blocage de la bête.
Après avoir encouragé les gars au sommet, nous avons joué à qui avait la plus grosse avec Didine.
– Bon bah nous on redescend le Port de Pailhères et on retourne aux Angles. On attendra Xav au parc à vélos.
– Ah nan, c’est mort, vous pouvez pas !
– Si, si c’était prévu comme ça, on ne va pas faire tout le parcours vélo !
– J’insiste mais viens voir…
Je lui montre alors le bus en vrac dans les virages et les bouchons qui sont en train de se créer dans le col. Clairement, elle et sa troupe sont bonnes pour la romaine… En basculant de l’autre côté du col, ils n’ont plus vraiment d’autre choix que de faire TOUT le circuit vélo ou du moins la majeure partie. L’autre versant par lesquel les cyclistes montent est à présent complètement bouché et nous apprendrons plus tard que le bus a dû faire marche arrière jusqu’au sommet. Les bus sont en effet totalement interdits sur ce tronçon mais le conducteur de ce bus de tourisme asiatique n’a pas dû prendre toute la mesure de ces interdictions…
Le pire dans tout cela, c’est que l’organisation a été à deux doigts de mettre fin à la course pour cette boutade… En effet, la sécurité des athlètes exige la présence de plusieurs ambulances sur le parcours et l’une d’elle venait tout juste de monter le col pour assurer les urgences sur la tête de course. Sans cela, c’était fin du bal… Je pense qu’il y aurait eu lynchage de touristes au sommet du col !
Bref, on n’a pas défini qui avait la plus grosse mais le fait est que nous avons poursuivi notre petit train de supporters.
Nous attaquons donc le col étroit du Pradel en suivant les cyclistes de l’Altriman. Les routes ne sont vraiment pas larges et il n’est pas aisé de doubler. Ce n’est donc pas ici que nous nous amuserons à faire des stops photos / encouragements. Nous grimpons en direction du sommet et constatons alors que David a dû reprendre Damien en chemin. Ça grimpe sec et lorsque nous retrouvons enfin notre barbu, il est en train de se remettre en selle. Il a (encore) dû s’arrêter pour une pause technique. Et je ne crois pas si bien dire… Pas de pipi mais des pieds qui continuent de chauffer et il ne sait plus quoi faire. Il s’arrête donc fréquemment pour mettre les pieds à l’air libre en espérant repartir de plus belle.
Je demande conseil sur WhatsApp aux copains. Réponse sans appel : « surtout qu’il ne se mouille pas les pieds » ! Au virage suivant, il est assis sur le bas-côté et vient de vider une gourde complète sur ses panards. LOU-PÉ ! Qu’à cela ne tienne, je lui balance une paire de chaussettes sèches et récupère celles trempées. Si ça peut éviter d’éventuels frottements et cloques dans les chaussures. C’est ça de partir avec des chaussures de vélo HS avec des semelles usées au possible !
Juste après, Mathilde me pousse à un arrêt pique-nique et elle fait bien… Seule, j’aurais sans aucun doute sauté le repas, trop prise par l’engouement de la course. Nous prenons le temps de nous faire des sandwiches, laisser gambader les fauves, boire une bonne dose de flotte… Et c’est déjà reparti de plus belle sur les routes pyrénéennes pour retrouver nos sportifs !
Nous récupérons Damien un peu plus loin alors qu’il termine la côte d’Aunat et s’attaque au Col du Garavel. Ce dernier est fortement exposé au soleil et l’ombre se fait rare. Nous donnons de la voix, mais constatons que tout le monde commence à être dans le mal. Nous décidons de laisser Damien monter tranquille, récupérons David en route et fonçons sur le lieu du second ravitaillement personnel : Roquefort-de-Sault.
Sur place, nous retrouvons Xavier entouré de sa famille. Il est assis sur une chaise et tandis que je m’approche, Didine me fait signe de ne rien dire. Je garde pour moi mes encouragements. Xavier n’est pas surhumain, il est, comme les autres, dans le dur. Alors que David fait son entrée sur le stand, Xavier se remet déjà en selle. J’en profite pour échanger avec David, qui semble toujours au top de sa forme, tout sourire. Il confie aimer la chaleur et croque son sandwich à pleine dents tout en dévorant ses chips… De quoi rassurer ses proches qui l’attendent dans la vallée.
Finalement, Damien fait son entrée vingt minutes plus tard et je lis sur son visage que c’est compliqué. Je lui demande s’il veut de l’eau fraîche ou quelque chose d’autre et il me lâche : « Bah là j’viens de m’baigner dans un étang » ! Ma réponse est sans équivoque : « Ok » et j’enchaîne. Le mec ne semble pas méga lucide… Je suis formelle : je n’ai pas vu d’étang sur la route ! Il m’expliquera après coup, en revoyant cette scène filmée (ci-dessous), qu’il s’agissait en réalité d’une fontaine. Il s’allonge au sol pour récupérer après quelques étourdissements liés à la chaleur et ne tarde pas à se remettre en route. Nous sommes au kilomètre 152, il en reste encore un peu avant de poser le vélo.
« Plus que » 40 kilomètres, mais ce n’est pas rien sur une sortie qui en compte 188 ! Damien donne tout dans la Côte de Carcanières (3 km à 9,3%) avant de se finir sur le Col de Harès.
Plus loin, alors que nous traversons un village, je profite d’une fontaine au bon moment pour récupérer de l’eau fraîche pour les chiens. Bientôt, une horde de cyclos arrive et ne font pas de manière… Un par une, ils s’y plongent tout entier. Je croyais qu’il ne fallait pas mouiller les chaussettes 🙀 ! La chaleur a raison d’eux tous car le temps devient difficilement supportable. Les températures ont déjà dépassé les 40°C en cet après-midi du 08 juillet 2023.
Damien arrive rapidement et je lui tends de l’eau fraîche que je viens de récupérer. Un bisou et le voilà qui repart. Il tient le bon bout… Même si j’ai du mal à me dire qu’après cela, il devra encore se taper un marathon avec un dénivelé de malade. Pourtant, chaque chose en son temps… Je sais qu’il a un mental d’acier et qu’il ne lâchera rien à moins d’y être contraint.
En route vers le tout dernier ravitaillement du parcours, je tombe par hasard sur les copains Alex, Lucie et Mallo. Nous nous retrouvons à Querigut pour encourager Damien et lui donner un petit coup de pouce en sortie de village. C’est reparti et il est gonflé à bloc par les encouragements reçus. La prochaine fois mon darling, on se voit au parc à vélos ! Courage champion, on est derrière toi…
J’avais omis de préciser une chose : j’ai perdu ma copilote en cours de route ! Mathilde a profité du ravito de Roquefort-de-Sault pour changer de voiture et embarquer avec Eva et Laura. Elles rejoignent ainsi une route plus directe direction Les Angles et pourront se reposer un peu. Il faut dire que demain, Laura et Mathilde s’élanceront à leur tour sur un triathlon S et doivent aussi, accessoirement, retirer leurs dossard !
Du coup, nous fonçons, avec N’Lou et Madjo, en direction du lac, pour la suite des évènements. À l’heure qu’il est (environ 17 heures), nombreux sont les touristes venant profiter d’un plouf pour se rafraîchir avec cette chaleur. Pour nous, c’est moins cool, les parkings sont bondés et nous nous dégotons une place à l’arrache pour être certains de ne pas louper Damien. Madjo est déjà saoulée par toute cette agitation alors qu’elle pionçait tranquillement à l’arrière du van. La vue de son maître finit de la réveiller…
Nous arrivons tout juste pour applaudir Damien à son entrée dans le parc et retrouvons par la même occasion, famille et copains aux abords du Lac. D’abord Florian, Adèle et Elie qui arborent une pancarte « Allez Tonton Damien » (et pas encore celle qui dit : « Mon tonton est un Ironman ») puis Justin, Elise, Guillaume et Sophie.
Nous attendons Damien côté sortie course à pied sans suivre sa transition. L’idée est de capter un bisou et une caresse pour les fauves juste avant départ course à pied. J’entends alors des supporters crier à leur coureur de ne pas oublier la frontale. Pas bête comme rappel ! En effet, celle-ci sera obligatoire de nuit, sur la fin du marathon. Je dois, moi aussi, songer à le rappeler à Damien dès je le verrai. Je garde mon focus sur ce point. Il serait bête d’être disqualifié pour une loupiote oubliée.
Enfin, notre héros déboule… Et il a bien sa frontale. Je suis SE-REI-NE ! Job is done !
Alors qu’il était sorti 43ème de la partie natation et 32ème du parc à vélos, il pointe dorénavant à la 110ème position de l’Altriman. Il finit le vélo en 10h30m05s d’effort et ce n’était pas rien. Quand mon kiné m’avait parlé d’un gars qui avait mis 10h30 sur la partie vélo, je m’étais dit « no way », c’est trop long… Et pourtant, notre barbu national l’a fait ! Puis c’est encore loin d’être terminé…
Transition pliée en 6 minutes. Damien s’élance en petites foulées sur la course à pied…
– T’AS TA FRONTALE AVEC TOIIIII ?!
Réponse par l’affirmative, c’est bon. Ma bonne conscience a fait son job…
Il part avec une flasque vide et comprend qu’il n’y a pas de ravito à la sortie du parc. C’est seulement dans cinq kilomètres, qu’il pourra choper un peu d’eau. Il faut avoir la tête dure pour partir sous ce soleil de plomb pour un marathon.
Avec nos problèmes de voiture, nous n’avions pas du tout repéré le circuit. Ni du vélo, ni de la course à pied. C’est donc le flou total pour Damien qui sait simplement qu’il devra effectuer 2 boucles avec 1000 mètres de dénivelé positif (soit 500 m de D+ pour 21 kilomètres). J’embarque les chiens, Sophie et Guillaume avec moi pour supporter Damien aux points stratégiques de passage à pied.
Nous le retrouvons aux abords de la ligne d’arrivée où il passera 4 fois avant de franchir l’arche. D’ailleurs, à ce moment-là, Thomas Lemaître en finit déjà de ce format XXL. C’est déjà lui qui avait remporté l’Alpsman en 2021 et cette année encore (il y a un mois)… Et voilà qu’il nous fait un doublé avec l’Altriman ! D’ailleurs, il a tellement pété le record de l’épreuve qu’il se retrouve à faire du stop pour rentrer chez lui. Les navettes prévues pour les athlètes n’ont pas encore démarré 🤣. Une machine le mec !
Finalement, nous montons plus haut dans la station pour retrouver Xavier, David et Damien qui vont se croiser à plusieurs reprises sur cette ultime épreuve. Pour l’occasion, nous sortons l’enceinte, les pompons et nos plus beaux trémolos pour tou.te.s les triathlètes que nous croisons. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça grimpe sec !
Nous rejoignons Damien au point de ravitaillement situé sur les hauteurs de la station des Angles avant qu’il n’attaque son aller/retour vers le Lac de Balcere. Il est déjà à près de 10 kilomètres de course et pourtant son pointage ne semble pas s’actualiser. Sur la conversation WhatsApp (que je suis tant bien que mal), son père s’inquiète. Il n’a toujours pas pointé au km 3,7.
Vous la voyez venir la question fatidique : Damien a-t-il bien sa puce au pied ? Ma tête crie « bah oui ! », d’autant plus qu’il a déjà failli l’oublier zapper lors de la première transition ce matin… Heureusement qu’un Alex, attentif, avait pu lui gueuler « Damien, ta puce ! ». C’était moins une.
Je checke malgré tout mes dernières photos et le résultat est sans appel : Damien n’a pas sa puce au pied ! Sur l’instant, je me dis que sa course est foutue et s’il s’en rend compte, il sera découragé. Finir une telle épreuve sans chrono voire sans pouvoir passer la ligne d’arrivée… C’est quand même les boules !
Et il ne peut même pas la récupérer en douce en repassant au parc à vélos, car dans ce cas, il lui manquera un tour de course à pied au comptage. C’est donc le flou cosmique ! Je fonce au ravito et échange avec un membre de l’organisation. Il passe un coup de fil et me rassure : « C’est bon ! Qu’il se présente à l’arrivée au chauve à gauche. Il est informé et il fera le nécessaire pour le réintégrer dans le classement » ! Je suis soulagée et surtout, nous avons une solution pour éviter que Damien ne panique.
Quand Damien nous rejoint et que nous lui faisons constater sa boulette, il est blasé. Cette puce, il l’avait au pied depuis hier soir et il oublie de la remettre en changeant de chaussettes… Pour autant, il sait que l’organisation est informée et cela n’aura pas d’impact sur sa course. Il retrouve la patate et descend vers le lac à une vitesse folle. À présent, il connaît l’intégralité du parcours et sait qu’il doit marcher dans les montées et courir sur le plat ou en descente.
On s’appelle avec Mathilde pour savoir où chacune se trouve… Et elle me sauve la mise pour la seconde fois de la journée en me proposant de manger ! En fait, elle a raison, car au fond, j’ai bien la dalle et le timing est parfait. Je la retrouve en compagnie d’Alex et de Lucie pour dévorer une délicieuse pizza chèvre/miel.
Par la suite, tout le monde reprend la route avec pour objectif de suivre Damien sur sa seconde boucle. Nous le retrouvons dans la grande côte bien raide qui monte au sommet de la station et l’attendons au ravito. Il a de nouveau du mal à s’alimenter. Un verre de coca et un bonbec et le voilà qui s’assoit pour mastiquer, car (je cite) : « Je ne suis pas polygame moi » ! OK… Alors déjà 1/ ça tombe bien, mais 2/ Le niveau de lucidité plane encore à 3000… Il a au moins le mérite de nous faire bien rire. Car le bon mot qu’on a fini par lui souffler c’était plutôt qu’il était mono-tâche…
Alors qu’il repart, Alex me demande si ça lui ferait plaisir qu’il l’accompagne un peu en courant… Oh que oui ! Le voilà donc parti pour taper la causette à Damien. La nuit tombe et c’est à présent bien autorisé par l’organisation. C’est ainsi qu’Alex s’est fait embarquer pour 16 kilomètres au total aux côtés de Damien… Je ne suis pas certaine que c’était ce qu’il avait en tête en me parlant de « courir un peu » avec le barbu… Mais Damien a fortement apprécié sa présence, aucun doute là-dessus.
En attendant que les gars remontent, nous jouons les pompom girls avec Lucie et Mathilde. Ça remotive grave les coureurs et ça fait plaisir à voir.
– Allez si tu cours, on te fait la choré !
– Oh putain, merde, il court le con !
Alors que les gars reviennent de leur promenade de santé, nous constatons qu’il ne reste plus grand chose jusqu’à la ligne d’arrivée. Je redescends pour la dernière fois à la station où nous croisons Xavier dans sa dernière ascension puis au Lac pour essayer de capter Damien. L’occasion parfaite de lui asséner quelques encouragements avant son finish.
Mais le problème… C’est qu’il n’a toujours pas de puce donc aucun temps de passage enregistré sur l’application de suivi live. Impossible donc de savoir s’il est passé ou non. J’essaie de me repérer avec les coureurs qui l’entouraient mais c’est compliqué. J’ai encouragé tellement de têtes aujourd’hui que je suis incapable de le situer. Était-il avant ou après celui-ci ? Puis avec les frontales et les visages déformés par l’effort, c’est encore moins gagné.
Je questionne les bénévoles sur place : « vous auriez vu passer un mec en vert / jaune / blanc / noir avec des baskets roses ? ». Ça ne leur dit rien et ça ne m’étonne pas… Je prends mon mal en patience et espère ne pas louper son arrivée. Quand soudain le voilà… Je suis transcendée, je crie et je l’encourage puis je reprends le volant pour foncer à l’arrivée. Ça y est, il est tout près du but ! Plus que 3-4 kilomètres et il aura bouclé ce satané marathon !
Je n’en reviens pas… Cet homme est inhumain ! Il faut le vivre pour le croire… Et rien qu’en spectateur, c’est déjà tellement parlant !
Damien franchit finalement la ligne d’arrivée de l’Altriman avec un temps de 17h54m04s et à la 63ème place !
Une épreuve de dingue s’achève, poing levé vers le ciel, puis bras triomphants sous l’arche finale. 3800 mètres de nage, 188 bornes de vélo et enfin un marathon en montagne. Le slogan de l’épreuve prend tout son sens une fois le chantier terminé : « Les folies sont les seules choses qu’on ne regrette jamais » (Oscar Wilde).
Nous nous pressons tous sous l’arche d’arrivée pour une photo finish avant que notre trio gagnant ne se retrouve. David s’est offert une 17ème place en 15h31 et Xavier pointe à la 32ème position en 16h33 ! Les gars vont avoir un sacré débriefing à faire après cette folle journée… Mais l’heure est aux accolades et aux remerciements pour les encouragements des uns et des autres.
À mon tour, je remercie le fan club (de près ou de loin) pour ses mots, encouragements, cris, danses, 16 km de course ou encore sublimes photos qui font perdurer ce beau moment ! Le vivre seul c’est intense, mais à plusieurs, c’est tellement plus fort !
Alors, merci !
PS : l’Altriman, ça permet de perdre 4 kilos… Qui signe pour l’édition 2024 ?! 🤣
3 Comments
Encore un grand bravo au champion et aux supporters…..
Bisous 😘
Ce Damien, une machine !!!
🙌 🏃♂️🚴♂️🏊
Quel bonheur de se replonger dans cette journée intense!! 🥰
Le « Bah là je viens de me baigner dans un étang… » MÉ-MO-RABLE!! 😳😂
Sinon le mécano n’est pas Marseillais! Il disait vrai! 🥶
Encore une sacrée aventure que l’on a vécu là!… Ce mélange de stress et d’excitation reste le même à chaque fois! 😍