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Prendre l’avion avec son chien, ça se fait très bien, et ce, que vous envisagiez un voyage en France, à l’étranger ou même au long cours ! Le tout c’est de bien préparer sa boule de poils pour que le vol se passe sereinement et sans stress pour vous et votre compagnon à quatre pattes !
Si partir sans votre chien n’est pas une option car il fait partie de la famille, alors bienvenue ! Je vais vous partager ici nos aventures avec N’Lou, ainsi que les préparatifs qui ont été indispensables avant de nous lancer pour la première fois. J’espère que ces informations seront utiles à d’autres duo de voyageurs pour la préparation de futurs voyages avec vos poilus.
PNC aux portes, armement des toboggans, vérification de la porte opposée…
Le décollage est imminent !
Pour que tout se passe bien, il est nécessaire d’anticiper le voyage et de répondre à certaines exigences. De cette manière, vous voyagerez l’esprit tranquille et en toute sérénité. Pour cela, il vous faudra avant toute autre démarche, vous assurer que votre chien :
– Est à jour de sa vaccination (selon le pays de destination). Peu importe la compagnie aérienne empruntée pour le voyage, cette obligation demeure légale. Votre chien doit donc voyager avec son passeport, qui est aussi important que le vôtre. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons toujours sur nous nos documents d’identité ainsi que ceux de nos deux chiens !
– A l’âge requis pour être admis à bord. En effet, il doit être âgé d’au moins 10 semaines pour prétendre à une place dans l’avion. Cet âge minimum est susceptible de varier selon les compagnies aériennes. Toutefois, c’est aussi une question de bon sens : Est-ce judicieux de faire voyager un jeune chiot ? Comment se comportera-t-il durant le vol ? Comment vivra-t-il le voyage ?
– Dispose si besoin d’un certificat sanitaire ou d’autres éléments nécessaires pour la destination choisie . Pour plus de détails sur les formalités par pays, je vous invite à consulter le site ANIVETVOYAGE qui regroupe est une vraie mine d’informations pour les chiens voyageurs. Vous en saurez alors plus sur les vaccins nécessaires, le titrage antirabique, les éventuelles quarantaines selon le pays de destination. Pour les anglophones, le site PETTRAVEL regroupe lui aussi de nombreuses informations utiles pour bien voyager avec son animal domestique. Alors une petite consultation de ces sites référents avant de partir peut prévenir bien des oublis et des galères !
Avant toute chose, il est important de savoir si votre chien voyagera avec vous en cabine ou en soute. Alors j’aurais aimé vous dire que c’est à vous de choisir, mais ce n’est pas le cas ! Car ce critère non négligeable dépend de chaque animal. Il est donc essentiel de prendre en compte le poids, la taille et la race de l’animal.
Le transport des chiens au nez retroussé est soumis à des conditions particulières. En effet, en cas de stress les animaux à nez retroussé, peuvent souffrir de difficultés respiratoires. On compte parmi eux plusieurs races telles que le bouledogue, le carlin, le chow-chow ou encore le shar pei.
Certaines compagnies, comme Air France, autorisent le transport de ces animaux en cabine (selon leur poids bien entendu) mais refusent qu’ils voyagent en soute. Ceci pour le bien des boules de poils. Dans tous les cas, mieux vaut consulter un vétérinaire avant le vol pour s’assurer de la bonne santé de son animal.
Les règles peuvent légèrement varier d’une compagnie à l’autre, mais restent relativement proches. Ainsi le poids maximum du chien et de son contenant de transport doit être de 8 kg pour monter à bord et voyager en cabine… Autant dire qu’il s’agit généralement de petits chiens. Parce que même anorexique, je doute qu’un berger allemand réponde à la positive sur ce critère !
Et si toutefois ledit berger allemand anorexique validait ce point (pauvre bête), il devrait entrer dans un sac fermé aux dimensions n’excédant pas 46 x 28 x 24 cm… et pouvant se glisser dans l’espace situé sous le siège devant soi. Autant dire que ça limite aussi la race du chien !
Enfin, au-delà de ces critères, les chiens-guides ou chiens d’assistance entrent bien entendu dans une toute autre catégorie. Ces derniers peuvent voyager en cabine en étant identifiés comme tels et en ayant un comportement irréprochable. Ils doivent également, comme tous les autres chiens, répondre aux exigences sanitaires des pays de départ, d’arrivée et / ou de correspondance.
Personnellement, je n’ai pas passé de longues heures à comparer les cages de transport sur internet pour savoir laquelle serait la plus adaptée… C’est par hasard que j’ai découvert chez Decathlon qu’ils en vendaient au rayon chasse (en allant m’acheter des bottes roses pour balader N’Lou dans la gadoue). C’était la révélation ! Quand je serai décidée à prendre l’avion, je reviendrai ici acheter la cage pour Loulou.
Voici donc comment nous nous sommes retrouvés les heureux propriétaires d’une caisse de transport XL Solognac pour chien. La qualité semblait bonne et (attention spoiler) cela s’est confirmé lors de notre premier vol et de tous les suivants !
Je dois dire que j’ai beaucoup apprécié que notre Decathlon nous laisse entrer dans le magasin pour un essai grandeur nature avec N’Lou… Parce que prendre les mesures en suivant une méthode théorique, ce n’est pas toujours évident…
D’autant plus que sur place, mon instinct m’aurait conduit à prendre la taille d’en-dessous, sous-estimant ainsi les besoins de mon chien de pouvoir s’y retourner et y voyager confortablement.
La réglementation dit que pour prendre l’avion avec son chien, celui-ci doit voyager dans une caisse de transport où il peut se retourner et s’allonger confortablement. En ce sens, il doit pouvoir dresser sa tête complètement sans toucher le haut de la caisse.
Je me félicite d’avoir un berger australien… Vous imaginez ceux qui ont un chien qui fait la taille d’un poney au garrot ? Enfin j’dis ça, j’dis rien (spoiler alert) mais quand le chien n’est pas dans sa cage et qu’il faut traverser Paris avec cette dernière dans les bras… C’est un grand moment de solitude à expérimenter au moins une deux fois dans sa vie…
Au niveau du bien-être animal et des dimensions de la caisse de transport, nous sommes ok. Nous devons cependant nous assurer que cette dernière est bien homologuée IATA (International Air Transport Association). En effet, afin que l’animal soit sécurisé pendant le vol, sa cage doit respecter plusieurs critères :
– La coque de la caisse doit être faite de plastique rigide ou fibre de verre. La partie supérieure de la cage ne doit pas être constituée d’un grillage bien que la présence d’orifices d’aération dans le couvercle soit toutefois autorisée (2).
– Les roues de la caisse sont proscrites ou doivent être bloquées avec du ruban adhésif si elles sont rétractables (4).
– La porte doit comporter un système de fermeture centralisé verrouillant simultanément le haut et le bas de la cage (5). Les charnières doivent monter à au moins 1,6 cm des échancrures horizontales, au-dessus et en dessous des ouvertures de la porte (1).
– Les deux parties de la coque (supérieure et inférieure) doivent obligatoirement être maintenues par des boulons (6).
Si la caisse de transport ne répond pas à ces exigences, l’embarquement de l’animal pourra être refusé. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé à un monsieur devant moi avec ses chats de concours alors que nous partions pour la Russie… Il a dû racheter des cages en urgence, sur place, directement à l’aéroport de Roissy… et a eu beaucoup de chance d’en trouver et d’avoir le temps de gérer ce problème en dernière minute !
Un détail non négligeable quand il s’agit de stocker la cage, c’est la possibilité de dissocier celle-ci en deux morceaux. Hein ?! Je m’explique !
En effet, certaines caisses de transport, notamment pour les grands chiens, sont conçues en deux morceaux. Cela permet ainsi de la stocker et de la transporter plus facilement quand nous ne sommes pas dans l’avion (la majeure partie du temps en somme). Tout ça pour dire que je valide encore plus mon modèle de caisse de transport pour chien Solognac.
Comme je l’explique juste au-dessus, les deux parties de la coque de la caisse sont dissociables… Ce qui signifie qu’une fois la caisse montée, ces deux parties doivent se maintenir correctement et ce grâce à des boulons.
J’insiste sur ce point car il nous est arrivé une « tuile » lors de notre premier vol avec N’Lou. En effet, les vis fournies avec la cage de transport étaient un peu trop courtes et elles se sont rapidement fait la malle du fait des vibrations causées par le transport… Nous avons ainsi perdu plusieurs de ces vis et leurs boulons.
Jusque là rien d’alarmant… Puis est arrivé moment de prendre l’avion pour le retour, entre Ajaccio et Paris où là ça a posé problème. Au moment de l’enregistrement, l’hôtesse m’informe qu’elle ne peut pas faire partir mon chien… Panique à bord… La cage n’est plus homologuée en l’absence de vis et de boulons. Et c’est avant tout pour la sécurité de mon compagnon à quatre pattes : en cas de choc, il ne faudrait pas qu’il se balade en soute.
J’ai eu la chance de tomber sur une équipe Air France au top qui s’est décarcassée pour m’aider. Après avoir essayé plusieurs solutions avec la maintenance, nous avons finalement eu l’accord de consolider la cage avec plusieurs rilsans… Ceci afin de compenser les vis absentes, afin que je n’aie pas à en acheter une nouvelle sur place.
C’est donc naturellement qu’en rentrant à la maison, j’ai anticipé notre prochain départ… J’ai pour cela investi dans des vis plus longues dans un magasin de bricolage avec des écrous anti-retour. J’ai ainsi assuré le coup et (spoiler alert)… tout s’est passé sans encombre lors de nos vols suivants ! Voyager et prendre l’avion avec son chien, c’est aussi anticiper et rebondir !
Nous y sommes presque… J’ai choisi de passer un cap en prenant la décision de prendre l’avion avec mon chien. La cage de transport n’attend plus que de prendre son envol, mais mon Loulou n’est quant à lui pas encore prêt… Ah bon ?
Bé non… C’est quoi cette cage ? Et pourquoi entrer dedans ? C’est pas super convivial faut dire alors il va falloir l’y habituer. C’est ainsi que la cage a trôné dans le salon pendant près de 2 mois. Au fil des jours, je lui demandais de rester dedans quelques minutes puis jusqu’à deux heures de temps en temps afin qu’il s’y habitue. Et j’ai finalement mise celle-ci dans la voiture pour réaliser quelques trajets. Rien de bien méchant mais au moins il avait pu l’appréhender !
Et tout cela, j’ai pu y penser et le faire grâce aux conseils avisés d’Andrew Knapp, un photographe de talent toujours accompagné de son chien Momo… C’était à l’époque le seul duo maître-chien de référence que j’avais pour un voyage au long cours… Et je dois dire que j’ai beaucoup apprécié qu’il prenne le temps de répondre à mes questions et m’oriente également vers sa vidéo très claire : Travelling with Momo – Dog’s first flight.
Pour prendre l’avion avec son chien, l’achat du billet est une étape incontournable. En effet, que le chien voyage en soute ou en cabine, il vous faudra vous acquitter pour lui d’un ticket de transport. Cependant, il n’est pas possible de valider en ligne un billet d’avion pour son animal de compagnie. Dans ce cas, il est nécessaire de contacter la hotline de la compagnie aérienne pour connaître leurs disponibilités… J’ai alors procédé de la manière qui suit chaque fois que j’ai voulu réserver un vol pour N’Lou.
Est-ce un vol direct ou avec une (des) escale(s) ? L’horaire est-il adapté ou devrons-nous réserver un hôtel à proximité de l’aéroport de départ ou d’arrivée ? Par quel moyen nous rendrons-nous à l’aéroport avec les bagages, la caisse, le chien ? Tout en sachant qu’une présentation est requise au comptoir 3 heures avant le départ du vol.
On appelle aussi les animaux voyageant en soute les AVIH (Animal Vivant In Hold). Pour enregistrer un animal, il est nécessaire d’appeler la compagnie aérienne… En effet, le nombre d’animaux acceptés sur un vol commercial demeure limité. De même, il n’est pas toujours possible de faire cohabiter deux typologies d’animaux (j’entends par là chat et chien) sur un même vol. Il est donc préférable d’anticiper sa demande !
Une fois la place de l’animal validée, vous pourrez réserver le(s) billet(s) humain(s). Pour cela, je vous conseille de le faire directement sur internet afin de ne pas subir les frais de réservation par téléphone qui grimpent vite…
C’est une fois en possession de votre propre billet (et seulement à ce moment-là) que vous pourrez rappeler la compagnie aérienne pour valider le transport de votre animal. C’est d’ailleurs à cette même occasion que vous obtiendrez son billet d’avion. On vous demandera de répondre à quelques questions telles que : la race et le poids du chien, les dimensions et le poids de la caisse de transport…
Généralement (et pour que cela ne soit pas étrange lorsque la situation se produira), le paiement se fait par téléphone. Pour donner un ordre d’idée, voici les tarifs payés pour les voyages de N’Lou :
Ça y est nous y sommes, 15 mars 2019 : le tout premier vol d’une longue série… Nous faisons la queue dans le hall de l’aéroport pour enregistrer un bagage hors du commun : une grosse boule de poils ! D’ailleurs pour une première, nous avons de la chance. L’hôtesse au sol est adorable (cela n’a pas toujours été le cas) et elle fait le check-up total.
C’est quand même un peu stressant… N’ai-je rien oublié ? Tout va-t-il bien se passer comme prévu ? Forcément que l’on se pose ces questions quand on s’apprête à se séparer de son compagnon pour le vol à venir. Elle vérifie alors que la cage a bien des vis, qu’elle ferme, et colle au-dessus de celle-ci la même étiquette que celle que l’on peut retrouver sur nos bagages soute.
Je lui demande alors s’ils n’oublieront pas mon chien au sol (oui j’ai osé)… Elle me rassure alors quand elle m’exprime que le commandant de bord est informé de la présence d’animaux afin que la soute soit chauffée et éclairée. Très bien, ça me va !
Nous avons encore un peu de temps devant nous. Celui-ci sera donc propice à une dernière balade à l’extérieur de l’aéroport, où il y a peu d’espaces verts pour le dernier pipi… Et il sera alors temps de rejoindre la zone de départ des hors-formats.
Nous le déposons sur le tapis attitré à ces fameux bagages oversize où un agent vérifie une nouvelle fois que tout est en règle. Les vis et les écrous sont à nouveau checkés. Il prend également soin de serflexer la porte de la cage pour encore plus de sécurité, le tout sous le regard intrigué de N’Lou.
C’est après avoir passé ces étapes haut-la-patteque la caisse est emportée sur le convoyeur sans pleur ni aboiement (ouf) ! Je ne manquerai pas, avant de monter à bord, de m’assurer que mon chien est lui aussi bien dans l’avion. Les mots « oui Madame, il est là » après un appel aux gars sur le Tarmac suffiront à me laisser profiter de ces petites vacances en Corse qui s’annoncent au top !
Alors tout d’abord, pas de panique, tout va très bien se passer… En effet, les animaux n’accompagnent pas nos valises lorsqu’ils voyagent seuls dans la soute de l’avion. Les animaux sont en effet placés dans un compartiment de soute bien spécifique. Celui-ci est à la fois éclairé et, selon la période, chauffé ou climatisé ! D’ailleurs si vous voulez briller en société, sachez que les animaux vivants sont généralement transportés dans la soute n°5 !
D’où je tiens ces informations ? Quelles sont mes sources ? J’y viens ! Je n’ai pas la science infuse, mais je dois dire qu’après 8 vols avec N’Lou, j’ai déjà pu emmagasiner pas mal d’informations à force d’en demander au téléphone et au comptoir des compagnies aériennes empruntées. Mais au-delà de cela, j’ai surtout la chance d’avoir une famille Air France… Avec un Pépé qui était Chef de Cabine Principal (CCP = Steward ++) et un Papa qui travaillait dans le fret aérien.
C’est d’ailleurs mon papa qui a vu voyager en soute bien d’autres animaux que des chiens et des chats… Imaginez un peu le truc : des loups, des poussins, des vaches, des chevaux de course, un girafon, un marabout (pas le sorcier africain hein, l’oiseau géant)… Ça en jette quand il me racontait cela petite… C’est pour cela que l’avion ne m’inquiète pas énormément… D’ailleurs, je doute que les jockeys laisseraient partir leur étalon en avion si le risque était aussi grand qu’on peut bien le lire sur internet…
Alors autorisez-vous à partir avec votre animal de compagnie pour profiter à ses côtés d’un beau voyage. En France, en Europe ou plus loin encore. Comme le disait si bien Robert Louis Stevenson (le mec il voyageait avec un âne, alors c’est une référence) « L’important, ce n’est pas la destination, c’est le voyage » !
A l’image des autres bagages transportés sur le vol, les animaux sont eux aussi passés au scanner. Il ne manquerait plus que ces derniers servent de mules si vous voyez ce que je veux dire. A l’issu de ce check-up, le personnel de la compagnie emmène les animaux directement en zone de fret. Il patienteront là-bas en attendant patiemment leur chargement sur le vol au dernier moment.
Comme me le disait mon papa, sur l’aéroport de Roissy, il se peut que l’on dépose un animal la veille de leur vol pour des raisons d’organisation. Dans ce cas précis, on conduit les animaux à la station vétérinaire de l’aéroport (appelée la STAVI) où des vétérinaires les prennent en charge.
Enfin, encore une info donnée par mon papa… Il me disait que lorsqu’il voyait des animaux, certains maîtres prévoyaient une dose de croquettes ou un doudou pour le chien attachés sur la cage. Ceci afin de pallier les imprévus éventuels au cours du transfert.
On déconseille généralement de nourrir ou faire boire son chien quelques heures avant le vol. En effet, cela lui éviterait ainsi d’être malade une fois dans les airs : prévoyez donc que l’animal soit à jeun. Si cela vous rassure, n’hésitez pas à disposer une gamelle vide, fixée et accessible sans ouvrir la caisse pour pouvoir donner un peu d’eau au chien lors des escales ou de l’attente à la douane.
Avant notre premier vol, je me suis demandé si je devais donner un calmant à N’Lou pour le vol. J’ai pour cela demandé conseil à mon vétérinaire et nous avons ensemble choisi que ce ne serait pas nécessaire. N’Lou est plutôt calme et supporte très bien les transports. L’idéal est donc de prendre la température avec votre vétérinaire qui, selon le comportement de votre chien, devrait pouvoir vous conseiller.
Je vous conseille de bien identifier votre caisse de transport avec vos coordonnées comme pour vos bagages en soute ou en cabine. Même si la compagnie aérienne ne manquera pas de vous le rappeler, on est toujours mieux chez soi au calme à préparer cela plutôt qu’au dernier moment dans un hall d’aéroport.
Afin d’être encore plus prévoyant, vous pouvez vous assurer que le collier ou la médaille de votre chien comporte lui aussi l’ensemble de ces éléments. Ce n’est pas ce qui prendra le plus de temps néanmoins cette information sera utile au quotidien !
Tout juste l’avion posé, j’aperçois par le hublot la cage de mon chien sur le tarmac. Je me renseigne auprès d’un steward pour savoir où je pourrais récupérer mon animal. La réponse tombe : je dois me rendre dans la zone des bagages volumineux, autrement dit les hors-formats. Cela n’est cependant pas la généralité car tout dépend des aéroports !
C’est donc excitée comme une puce que je me place en première ligne pour attendre de récupérer ce bagage un peu spécial et si précieux. Je suis malgré tout gênée de la gestion du retrait des animaux à l’aéroport d’Ajaccio. La caisse m’a été remise sans aucune vérification de mon identité. C’est un peu léger cette règle à la sauce « premier arrivé, premier servi » !
Malgré tout, le principal est que tout se soit bien passé ! Mon chien n’est aucunement perturbé et il est déjà plein d’énergie pour nos retrouvailles. A présent que les vrais bagages sont récupérés, nous pouvons enfin débuter notre périple corse en toute sérénité !
Un petit récapitulatif pour être certain d’avoir les idées au clair ? Allez c’est parti, voici la check-list du parfait chien voyageur pour un voyage dans la soute de l’avion :
🔲 Vérifiez les formalités d’entrée et de sortie des pays concernés pour le voyage de votre animal.
🔲 Prévoyez un check-up et les formalités vétérinaires en amont du voyage : puce électronique, vaccination, traitement antirabiques, administration des anti parasitaires (internes / externes), anti stress…
🔲 Assurez-vous que les documents de votre toutou sont à jour : passeport, certificat sanitaire / certificat de bonne santé (selon les destinations).
🔲 Vérifiez que les billets d’avions sont bien validés et réglés pour vous et votre animal (en cabine comme en soute).
🔲 Contrôlez que votre cage de transport est bien homologuée IATA pour le transport de votre chien. Prévoyez de présenter de dernier au comptoir de la compagnie aérienne dans sa caisse de transport environ 3 heures avant le départ du vol. Le chien ne doit pas porter de collier, muselière ou laisse pour prévenir tout risque d’étranglement lors du transport. Gardez néanmoins ces derniers à portée de main dans votre bagage cabine pour anticiper l’arrivée… Et éviter que votre chien ne se fasse la malle dans l’aéroport !
🔲 A l’arrivée, renseignez-vous auprès du personnel à bord ou au sol pour savoir où récupérer votre animal. Dans la majorité des aéroports, on vous le remettra en zone hors-formats entre les vélos, les poussettes et les planches de surf 😉 !
Comme dans toute aventure, on rencontre parfois des situations caucasses voire des blocages ou des imprévus… L’équipe des bras cassés pieds et pattes liés n’échappe généralement pas à la règle ! Et c’est peu dire… Parfois nous en avons vécu des vertes et des pas mûres lors de nos aventures comme dirait ma mamie. Mais ça c’est une autre histoire !
Aujourd’hui quand je pense anecdote… C’est l’arrivée en Guyane Française en Décembre 2019 qui me revient en tête ! Je viens tout juste de récupérer N’Lou et je me précipite aux douanes pour demander un couteau ou un ciseau. En effet je n’ai pas d’object tranchant pour libérer mon fauve des serflexs qui maintiennent sa porte fermée… Ils venaient tout juste d’arrêter une jeune femme soupçonnée (à raison) d’être une mule en trouvant dans ses bagages une belle quantité de poudre blanche !
La douanière, le plus naturellement du monde, s’est approchée de moi en me disant « Bah on va couper ça avec un cutter à la coke ». J’ai réalisé que ce n’était pas une blague quand j’ai remarqué la poudre blanche sur la lame… A ce moment-là, je n’avais plus qu’à espérer qu’elle ne m’ait pas laissé de dépôts illégaux sur la cage 😱🤣😅 !
Alors, prêt.e.s à voyager et prendre l’avion avec votre chien ?
7 Comments
Bonjour, puisque je lis que vous avez déjà réalisé le vol Santiago – Paris, puis-je vous demander s’il était en direct? Air France le propose, mais j’ai peur que 14h ne soit trop énorme pour le premier vol de notre chienne adorée!
Merci d’avance,
Manon
P.S.: Merci pour votre blog, il est génial, c’est une mine précieuse d’informations 🙂
Un grand merci c’est adorable 💛💛
Bonjour Manon,
C’était en effet un vol direct et si nous l’avons pris (près de 17h avec le retard… et le dépôt du chien 1h avant), c’est parce qu’il s’agissait d’un vol de rapatriement en période de covid quand les vols ont cessés entre le Chili et la France. Nous avons du réagir du jour au lendemain et les conditions n’étaient pas optimales il faut dire, mais c’était ça ou rester sur place voire ne pas pouvoir ramener notre chien. Autant dire inconcevable. N’hésitez pas si je peux vous aider autrement 🤪
Bonne soirée !
Marine
Bonjour Marine,
Merci pour ces précieuses informations!
Nous nous préparons pour un long courrier de 12 h (et premier vol) de notre chien.
Je me pose des questions sur l’hydration du chien pendant le vol (d’après Airfrance interdit pendant la durée du voyage). si on somme à la recommandation des vétos de ne pas donner à boire ou à manger quelques avant le voyage, ça peut faire des longues heures sans eau.
Du coup quelques questions =) :
– La gamelle accesible depuis l’extérieur recommandé par Airfrance sert à donner seulement à manger au chien? Ou on peu donner de l’eau également via cette gammele?
– On doit fournir à la tripulation on peu de croquettes?
– Serait-il possible de nous transmettre une photo de la gamelle que vous utilisez? Je n’arrive pas bien à comprendre le système
Merci d’avance,
Marina
Bonjour Marina
Merci pour ce message.
Honnêtement même sur un long trajet (nous avons eu un vol de rapatriement de 14h depuis le Chili vers la France en temps de covid), nous n’avons jamais donné d’eau ni à manger à notre chien lors de ceux-ci. Tout comme nous sommes capables, humains, de patienter, nous avons joué cette carte pour lui.
La gamelle d’eau que j’avais avec la cage est celle que l’on aperçoit sur les images décathlon :
https://decathlon.fr/p/_/R-p-10791?mc=8017551&utm_source%3Dmobileapp%26utm_medium%3Dshare%26utm_campaign%3Dproductpage=
Mais le chien étant curieux et souvent derrière la grille, je ne donne pas long à la gamelle pour être renversée, sans compter sur la manutention de la caisse du chien… ça va déborder sans aucun doute.
Et enfin, à moins que vous n’ayez des escales au cours de votre vol qui vous permettraient de reprendre le chien avec vous ou que le chien soit géré en chenil (sur une longue escale), l’équipage ne prendra pas de croquettes ni d’eau…
J’espère que ces infos vous aideront et je vous souhaite un bon vol à venir, n’hésitez pas à habituer votre boule de poils à la cage quitte à la mettre dans le salon, en faire un « panier » pendant quelques jours, semaines avant le vol !
Marine
PS : ce ne sont que d’humbles conseils relatifs à mes propres expériences bien entendu 😉
Merci pour ces précisions! 😉