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En ce dimanche 21 juin 2020, on la joue cool avec le réveil : 09h00 ! Ce sera l’occasion pour nous de partager le petit-déjeuner avec Charline et Justin avant de reprendre la route. Quant à N’Lou, il retrouve sa copine pour quelques minutes de jeux complémentaires.
Le linge que nous avions lavé la veille est presque sec car nous avons pu le déposer sous l’auvent des copains, mais les jeans par contre c’est une toute autre affaire. Tant pis, ils feront la journée sur le porte bagages, on est dimanche, on a pas prévu de faire de courses, alors tant pis pour le côté manouchland !
Allez, c’est parti… Un petit coucou à mon papa pour la fête des Pères et nous prenons finalement nos guidons après une averse autour de 11 heures. Et bien, on n’est pas vraiment en avance aujourd’hui il faut dire… Tant pis, il faut bien profiter aussi. Et puis, si le voyage ne réservait pas un peu d’imprévus, on pourrait s’ennuyer !
On rebrousse donc chemin pour regagner le continent en roulant à nouveau sur le pont reliant l’île. On le passe aussi bien qu’à l’aller, à la différence du vent qui s’est levé. Nous regagnons ensuite Marennes pour trouver au moins une baguette de pain afin d’accompagner notre déjeuner (la base d’un sandwich quand même) et nous continuons notre traversée de la France. Au passage, on a aussi vu des distributeurs d’huitres 24/7 !!
Eh psiiit, vous savez quoi ? Ça y est, on est passés dans le pays des « chocolatines ». Ici on ne dit plus « pains au chocolat » mais bien « chocolatines ». Il va nous falloir être prudents si toutefois l’envie d’un feuilleté au chocolat nous prenait ! Y’en a qui n’ont pas survécu à des boulangers farouches pour si peu !
On hésite encore un peu sur l’arrêt de ce soir. A priori ce sera Royan mais alors que nous cherchons à réserver un emplacement de camping, on est un peu dépités. Et ce pour plusieurs raisons :
Bon on se décide d’avancer, on va se poser plus loin pour manger et on avisera à ce moment là ! Nous constatons que nous allons emprunter un nouveau pont afin de traverser la Seudre entre Marennes et la Tremblade. Et à vélo, il n’est pas commode avec le vent de face ! On appuie sur les pédales et on mouline afin de passer de l’autre côté ! Pfiou… C’était plus costaud déjà.
On continue donc notre route avant d’atteindre La Tremblade où on se posera pour le déjeuner. Du pain, du jambon cru et du babybel feront bien l’affaire pour le pique-nique du midi. Avec en prime un pépito pour Damien et un cannelé pour Marine en dessert. Faut bien se faire plaisir aussi et reprendre des forces pour pédaler…
Allez, on continue ! Une douzaine de kilomètres nous séparent encore de la Palmyre qui se situe sur notre route. Les pistes ne sont pas mauvaises mais le vent est toujours bien présent. On passera alors devant le bien connu Zoo et l’on surprendra de nombreux passants avec notre chien en cariole. Surtout les enfants qui sont émerveillés !
Puis bon, ce n’est pas tout mais on ne sait toujours pas où on dort ce soir… Je réussis, plutôt facilement, à convaincre Damien que prendre le bac aujourd’hui ne serait pas une mauvaise idée. Les prochains sont soit à 15h50 soit à 17h20 pour rejoindre Royan – Le Verdon-sur-Mer ! Ce bac est toujours sur la route de la Vélodyssée et nous permettra de traverser l’Estuaire de la Gironde en une vingtaine de minutes.
Du coup on la joue comme cela, et sur place on appellera les campings pour voir les solutions qui s’offrent à nous de l’autre côté. Allez on pédale et droit devant. Et bien dans les dunes, fini la rigolade. Je n’aurais pas cru que ça puisse être aussi dénivelé. Mais bon, on joue nos vies (façon de parler Mamie) pour voir qui sera le premier au sommet. Bon c’est quand même souvent les mecs qui gagnent !
On arrive finalement à Royan et c’est déjà l’été ici ! Les gens sont partout dans les rues et l’on subit même quelques bouchons en centre-ville. On a bien fait de faire notre périple vélo en juin, c’est quand même moins bondé que l’été !
Et finalement, quand nous arrivons enfin au bac, on voit le bateau de 15h50 quitter le quai juste sous nos yeux ! Mince alors. Il s’en est fallu de très peu. Nous sommes donc bons pour 1h30 d’attente…
Je me lance donc à la recherche de notre hébergement de ce soir avec 5 tentatives avant d’en avoir une fructueuse… Je suis assez réceptive à l’amabilité des gens au téléphone et clairement la première nana m’a gonflée. Le deuxième camping n’acceptait pas les chiens, le troisième demandait de réserver au moins deux nuits alors qu’ils étaient accueil vélo. Trop étrange mais clairement, ils n’avaient pas envie de s’embêter. Le quatrième ne répondait pas…
Et le cinquième a finalement été le bon et pour 20,22€, nous dormirons donc au camping Le Palace de Soulac-sur-Mer ! La jeune était débutante, et on l’excusera pour avoir oublié de couper le micro pour voir avec son collègue et demander si elle nous mettait le tarif camping-car… Au final après 16 minutes de téléphone, j’ai même négocié la prise électrique camping pour que nous puissions profiter de l’électricité. C’était pourtant pas gagné !
Les portes s’ouvrent et finalement, nous n’avons pas vu le temps passer… Damien s’occupait d’écrire le blog de la veille tandis que moi je passais mes coups de fil avec N’Lou dans les pattes. Nous pouvons donc prendre nos tickets ! C’est 3,60€ par personne en ce mois de juin 2020 car nous sommes déjà en haute saison tandis que le chien et les vélos sont gratuits. Pour une voiture c’est déjà 28€, un van 18€ et un camping-car 43€ pour un ordre d’idée ! Et on peut aussi passer avec un cheval, c’est dingo !
Nous enfilons nos masques (obligatoires) et nous attendons dans la ligne vélo réservée à cet effet… en plein vent ! Avant que le gigantesque bateau ne se présente à l’heure précise. Il en descend une flopée de voitures. C’est impressionnant qu’il y en ait autant !
La traversée se fait en une vingtaine de minutes pour parcourir les 6 kilomètres de large de l’estuaire. Nous sommes donc sur l’autre rive très rapidement et nous pouvons débarquer parmi les premiers. Nous ne sommes pas les seuls vélos, mais bien les seuls voyageurs ! Heureusement, on nous a autorisés à rester près de nos montures car ça n’aurait pas été drôle de devoir enlever toutes nos sacoches !
Mais de l’autre côté, la journée de route n’est pas terminée ! Il nous reste encore 9 km à parcourir pour rejoindre notre camping ! La route se fait bien mais on commence à ressentir la fatigue. C’est qu’il est quand même 18h45 quand nous atteignons notre point de chute pour la nuit…
On récupère la prise au bar comme prévu, on s’installe à notre emplacement, et c’est parti pour la douche, la cuisine et le rangement du camp ! Damien nous concocte une plâtrée de pâtes avec sauce tomates et courgette puis tartines de babybel avant d’attaquer le sucré… Il reste encore un peu de pâte à tartiner.
Et puis au dodo car cette journée était éprouvante quand même. C’est déjà le dixième jour de notre voyage avec un peu plus de 550 kilomètres au compteur… Et même si l’on apprécie toujours autant le voyage, y’a quand même un peu de fatigue qui s’installe !
Allez, bonne nuit !
3 Comments
Une pongiste qui fait une moyenne de 55km de vélo par jour, moi je dis bravo, respect, chapeau!!
🥰😘😍🐾
Bien bien cette aventure avance bien et avec le soleil ça va aller mieux….bisous à vous trois 😜❤️❤️