03h00 du matin, les affaires reprennent ! On a mis le réveil pour sortir N’Lou au cours de la nuit au vu des nouveaux corticoïdes administrés par le véto ce matin… Et c’était plus que nécessaire au vu du temps passé par Loulou la patte levée sur le premier tronc d’arbre ayant croisé son chemin ! Ça ne nous empêchera pas de nous rendormir jusque 09h30 le lendemain !
Un nouveau petit-déjeuner avec nos copains de route avant de nous envoyer, nous les filles, au « charbon » pour négocier de laisser nos camions garés dans l’enceinte du camping pour cette nouvelle journée de visite. Pas de problème, ça passe et gratuitement en plus ! On se fera un rapide signe de main avant de nous quitter, convaincus de nous revoir prochainement !
De notre côté, la première mission de la journée sera d’aller retirer notre argent dans un WesternUnion. A priori il y a une agence à 600 mètres du camping, ce serait parfait. Et en plus, c’est un supermarché où ils vendraient des cartes de bus. Croisons les doigts ! Alors les sous, c’est bon… par contre pour les cartes de bus, plus personne n’en a il faut aller dans le centre. Mais on va comment dans le centre si on ne peut pas prendre le bus ?!
Bref, on tentera une autre façon… Après tout, on voulait déjà se rendre au Cerro Campanario pour une petite marche sur les hauteurs afin de profiter d’un joli panorama sur Bariloche et ses lacs alentours. Allez, on sort le pouce et on sourit… À voir si à trois ça peut passer. Bon, on essuie de nombreux refus. Faut dire qu’avec un chien et un mec qui croise les bras à côté je suis pas gâtée 🤣 ! Damien serait plutôt à aller sur place et faire la balade chacun notre tour… car là-bas aussi il y a eu des voitures ouvertes par effraction. Ce n’est pas loin, il y a 4,5 kms mais c’est en bord de voie rapide.
Bon, on récupère notre linge de la veille, on repose ça au camion et je confectionne une affiche avec un bout de carton, bien décidée à ne pas rester sur un échec ! Y’a pas de raison que nous n’y arrivions pas… et j’ai la tête dure pour ça ! On persévère et je ne me démonte pas en tendant ma pancarte aussi en voyant arriver une voiture de police. Oups… ils se garent et allument leur gyrophare. On a peut-être pas le droit de faire du stop.
En réalité, je reconnais le policier à qui je m’étais adressée un peu plus tôt devant le commissariat pour faire comprendre que si toutefois ils allaient par là-bas… Lui et son équipière nous disent de monter. Trop sympa ! Même s’il n’y a pas beaucoup de distance, c’est toujours ça de pris et en plus ils sont très gentils et la conversation, même courte, fut agréable ! Sans vous cacher, que mon moi intérieur est fier d’avoir relevé ce défi… si si Damien, du stop avec la police ça compte !
Nous voilà donc parvenus à la base du Cerro Camparino. À présent, ce sont Chrys et Alex qui nous ont mis au défi sur le temps de la montée. Eux ont fait l’aller-retour en 32 minutes. On commence l’ascension, bien décidés à leur coller aux basques, mais c’est sans compter sur les arrêts commissions de Loulou et le sable qui me casse les pattes ! Au final on atteindra le sommet en 23 minutes et l’on profitera là-haut d’une vue magnifique sur les lacs. Il y avait d’ailleurs une autre alternative pour monter : un télésiège !
Après avoir bien profité de la vue à 360 degrés, nous entamerons la descente et terminerons le chrono sur 38 minutes et une chute dans le sable pour moi… ça glisse mais rien de grave ! On attendra le prochain défi du coup 😜 ! Quant au retour, faute d’un bon spot pour faire du stop, nous rentrerons à pied jusqu’au camping. C’est bon, on a fait notre sport pour la journée là ! Alors, nous décidons de nous rendre en ville en voiture et l’on avisera sur place.
On traverse les petites rues qui ont du charme et l’on découvre en effet un nombre impressionnant de chocolateries… L’influence suisse n’était donc pas un mythe ! On est vraiment dans une ville typée montagne aussi avec de l’architecture en bois et le premier hôtel qui croise notre chemin s’appelle le « Chamonix » ! Quant aux brasseries, elles sont aussi présentes. Bon par contre, nous qui avions bien faim et en tête de se trouver un truc à grignoter, on s’est finalement rués sur un McDo ! Notre dernier datant du Brésil, mi janvier ! Allez on craque…
Pendant que Damien sécurise la voiture avec N’Lou, je file acheter les sandwiches. On s’est pas du tout retrouvés avec la commande prévue mais ils étaient très bons ces burgers locaux… On a ensuite décidés d’aller chacun notre tour faire un tour dans la rue piétonne plutôt agréable à visiter tandis que l’autre montait la garde. Pas le plus sympa d’alterner ainsi mais on a été que trop avertis pour se moquer des consignes… Même les policiers ce matin nous avaient dit d’être très vigilants, c’est pour dire !
À mon tour, je file arpenter les rues qui sont très touristiques : magasins de souvenirs, brasseries, chocolateries, Saint Bernard « déguisés » pour prendre des photos avec les touristes,… Et je reviens à la voiture en proposant à Damien un goûter de « gros porcs » pour finir sur une touche sucrée après le simple sandwich avalé (bah ouais on avait pas pris le menu frites et boissons) ! Allez banco, c’est dans la meilleure chocolaterie de la ville (Rapa Nui) que l’on commandera un brownie et une gaufre… très gourmands comme desserts !
Après cela, c’est parti… on reprend la route sans réel point de chute pour la nuit, décidés à commencer la boucle du Nord de Bariloche appelée « la route des sept lacs » ! C’est bon, vous avez deviné ce qui va emplir nos mirettes pour les kilomètres à venir ! On souhaite remonter en sens anti horaire pour voir la vallée enchantée à l’est, puis la ville de San Martin de los Andes au Nord et redescendre sur les lacs avant de passer la frontière vers Puerto Montt au Chili.
Mais ça ne s’est pas passé comme cela ! On a avancé tranquillement sur de la belle route jusqu’à Confluencia, une ville sur notre itinéraire. On a évolué au cœur d’un paysage aride digne de l’ouest américain avec ses grandes dents rocheuses… puis on a voulu entamer une portion de piste pour couper à travers « champs » mais trop peu pour nous. Après 4 kms, le chemin était trop accidenté et Picco ne méritait pas cela. On s’est donc résigné à abandonner la route scénique au milieu des montagnes pour du bitume.
Après plusieurs tentatives infructueuses de se trouver un coin sympa pour dormir en pleine nature, on a pris la direction de Villa La Angostura où l’on s’est enfin posés vers 22h pour grignoter un encas dans la voiture avant une bonne nuit de sommeil… sur un bord de route avec seulement des camions faute de meilleur spot détecté à cette heure tardive. Ça fera bien l’affaire !
Au lit !
2 Comments
Encore une bonne journée pour Picco et vous . On se retrouve bientôt pour la suite 👍😜❤️Bisous à vous deux
Splendide le coin, ville pittoresque et côté vue on dirait notre rando de samedi au dessus du lac du Salagou 🤩 en mieux 🤣
Damien sympa la coupe 👍 mais pas la peine de mettre la main sur la nuque pour éviter les coups de soleil 😜