[2020-02-28] El Calafate

Alors une nuit encore festive si l’on peut dire ! Et oui à 3h du mat on a eu le droit à une bringue à côté de la voiture. Il semblerait que les jeunes argentins ne soient pas très regardants sur le fait que 5-6 camions soient posés sur un lieu et puissent contenir des personnes souhaitant se reposer… Entre les moteurs qui ronronnent et la “musique” de très mauvais goût (dixit la nana réveillée en pleins songes), c’était pas Byzance !

Et au réveil j’ai eu droit à “Quoi du bruit ? J’avais mes boules Quiès”… 😫. Achevez-moi ! Bon on peut pas tout avoir… La nuit dernière c’était le spot magique sans bruit au bord de la lagune mais très venteux, la c’était le spot sans vent mais avec l’option sonorité matinale ! Je n’imagine même pas ce que ça peut donner le week-end !

Nous avons rapidement regagné le centre ville pour profiter d’un petit-déjeuner et pour me permettre de régler un petit problème de forfait free… Et oui, mon forfait me permet de bénéficier de mon offre en Argentine. Royal… Sauf qu’hier il m’a joué un mauvais tour en m’annonçant un forfait presque terminé vers 19h (22,5 sur 25 Go utilisés) et en surconsommation sans info préalable à 23h et BIM… “Info Free : Votre encours sur le service internet à l’étranger est supérieur à 50 €. Ce service est désormais désactivé à l’étranger. Vous pouvez le réactiver depuis votre Espace Abonné”.

En réalité j’ai 50,76€ de hors forfait et ça correspond à 5 Mo utilisé (l’équivalent d’une grosse photo quoi…) car le Mo au-delà du forfait était à 9,70€ ! Indécent ! Ni une ni deux j’ai voulu contrattaquer ce matin mais aucun moyen de les joindre par e-mail. J’ai donc demandé le soutien logistique de ma copine Sarah pour la mise en forme du courrier et la gestion du recommandé (merci encore 😘) ! On verra ce que ça donne mais le forfait a été depuis transformé en forfait à 2€ pour garder mon numéro à mon retour et on va donc essayer de se dépatouiller avec une puce locale à présent !

Et merci free !

Nous avons donc été dans un “Pago facil” pour tenter de recharger la carte SIM locale que nous avions acheté avec nos billets retirés à la western union (histoire de profiter de bons taux et ne pas utiliser nos CB avec le taux local peu avantageux) mais ça s’est avéré plus compliqué que prévu et entre temps, mon chef français était dispo pour faire mon entretien de mi-année ! On a donc rejoint la voiture en trombe et je me suis posée au calme dans le camion pour échanger sur l’année passée puis un peu sur le voyage aussi ☺️ !

Dans la foulée, j’ai filé chercher notre argent disponible à Western union où s’amassait déjà une file de touristes ! On croise les doigts pour récupérer l’argent aujourd’hui car sinon on pourrait être contraints d’attendre lundi ! Et c’est bon après 45 minutes je récupère le graal pour la suite du voyage ! Et je rentre au camion à grandes enjambées pour attraper au vol la conversation avec Laura, Alexandre et Raphaël. Bon Raphaël veut un “vrai pingouin” pour ses 3 ans à venir. Va falloir qu’on trouve une solution 😅 !

La queue au bureau de change !

Et on fait rentrer ces liasses comment dans le portefeuille 🙄

Installation visio dans le camion

Un dernier bisou !

Après ces échanges, nous avons fait un tour en ville… celle-ci que l’on arpente depuis plusieurs jours et que l’on commence à connaître par cœur… tout comme les chiens errants à chaque coin de rue que l’on évite ! Et finalement, étant HS de batterie secondaire après 3 jours à stagner… nous nous rendrons au dernier camping (où nous avions pris nos douches la veille) pour une nuit où se poser, charger notre matériel et cuisiner en sortant le grand jeu ! Pour 650 pesos (7,41€), cela sera possible !

Le bon fromage est gardé sous scellé (production Pérou a priori)

Ca existe encore des cabines !

Les typiques restaurants du coin avec viande en vitrine

Allez, je me lance dans une pâte à pizza bien décidée à tester nos équipements et leurs possibilités ! Pendant ce temps, Damien filera compléter deux trois courses et je me battrai avec les chiens errants entrant dans le camping, mais pas méchants pour un sou… C’est quand même compliqué de gérer des chiens qui se mettent sur le dos pour recevoir des caresses, un N’Lou qui pigne car il a interdiction d’y aller (santé oblige, vaccins etc) et tout ça avec des mains pleines de farine !

C’est reparti pour Manouchland !

Ca prend forme !

N’Lou et le copain pas vraiment copain

Elle commence à gonfler !

Enfin Damien revient et je peux préparer le reste du repas plus sereinement : sauce tomate / poivron / oignon puis entamer la cuisson de la pâte dans notre four Omnia ! Ça s’annonce très très bien et le repas sera un réel festin ce soir avec notre pizza camion agrémentée de sa sauce, de roquette et jambon cru ! Une tuerie ! Et en plus il nous reste de la pâte pour demain ! On verra bien ce que l’on en fait !

Préparation de la sauce tomate / oignon / poivron

Et pause câlin pendant la cuisson

Ca a l’air pas mal du tout !

Tout est prêt ! Y’a plus qu’à !

Merci Damien pour le rouleau improvisé !

La pâte est prête à recevoir la garniture

Direction le four Omnia

Ça cuit à souhait ! Ingénieuse méthode !

Et voilà le dîner est servi

Plutôt moelleuse cette pâte !

Vous l’avez déjà lu et deviné : c’était divin !

Nous avons ensuite rejoint le camion pour profiter d’une soirée tranquille à regarder un film local téléchargé dans l’après-midi sur le réseau de la ville : “Viven”. Il retrace l’histoire vraie d’une équipe de rugby uruguayenne dont l’avion s’était crashé dans la cordillère des Andes en 1972. Pour les curieux, plus d’infos ci-dessous et potentiels spoilers si vous compter regarder le film :

Le vol 571 Fuerza Aérea Uruguaya, également appelé drame de la cordillère des Andes, était un vol assurant la liaison entre Montevideo en Uruguay et Santiago au Chili. Le 13 octobre 1972, l’appareil s’écrase dans la cordillère des Andes dans le département argentin de Malargüe. Sur les 45 passagers et membres d’équipage, 17 meurent lors ou dans les 24 heures après l’écrasement et 12 autres dans les deux mois suivants dont 8 dans une avalanche.

Ayant appris grâce à une radio que les recherches avaient été abandonnées et isolés sans nourriture à 3 600 m d’altitude dans des conditions climatiques difficiles, les survivants se résolvent à manger les corps des passagers morts, préservés par le froid. Pour ainsi dire condamnés à se sauver par eux-mêmes, Fernando Parrado et Roberto Canessa, parviennent, au terme d’un périple de dix jours, à rejoindre une vallée et contacter un cavalier. Les 22 et 23 décembre, plus de deux mois après l’accident, les secours récupèrent finalement les 16 survivants.

Bon du coup on vient se se spoiler sur la fin car on a sombré au bout d’une heure sur les deux heures de film ! Mais de la folie…

Zzz…