Une nouvelle journée démarre après les étoiles dans les yeux que je me suis prises la veille avec les aurores ! Une « douce » odeur de nouilles chinoises sauce soja nous éveille les narines plus que les papilles à cette heure matinale…
Cette journée c’est celle des cascades car nous en avons au moins trois au programme… C’est sans compter sur l’improvisation de Claire qui nous en a valu une quatrième ! J’y viens promis…
Avant toute aventure : il va nous falloir dégivrer ce pare-brise qui n’apprécie pas les -8 degrés matinaux. Pour nous le ressenti n’est pas si bas, mais on apprécie l’option sièges chauffants de la voiture… oui grand luxe !
Notre première étape sera la célèbre chute d’eau de Seljalandsfoss. Célèbre car sa hauteur est de 40 mètres mais aussi car on peut en faire le tour en passant derrière son rideau ! Pour l’occasion, nous nous couvrons : pantalon de pluie, poncho et crampons au cas où ça pourrait glisser… et en effet ça glisse !
Alors que nous nous apprêtions à faire une photo devant cette chute d’eau, Claire a décidé de patiner un peu sur la glace, contre son gré, et s’est retrouvée les 4 fers en l’air à dégringoler une pente. Au final plus de peur que de mal, en témoignent les photos où nous ne pouvions nous arrêter de rire après l’avoir récupérée dans le fossé !
D’où notre cascade / chute bonus de la journée ! Mais je vous rassure Nathalie, elle se porte bien… On devra peut-être lui amputer la jambe nécrosée d’ici quelques jours, mais elle se déplace bien à cloche-pied pour le moment (c’est une blague hein Mamie) !
Avec grande précaution, nous entamerons le tour de la cascade en enfonçant nos crampons dans la glace. Autant en été ça doit être superbe, autant l’hiver c’est quand même tricky… et pas super malin de laisser l’accès. Par chance nous étions bien équipées.
On poursuit notre journée cascade vers une chute qui se trouve un peu plus loin sur le même site : Gljúfrabúi ! Cette fois l’accès est différent et permet de tester l’étanchéité des chaussures de randonnée ! En effet, pour l’atteindre il faut se faufiler par un étroit passage où ruisselle l’eau. Après avoir mis plusieurs fois les pieds jusqu’à la cheville, j’y parviens ! Et ça mouille mais c’est superbe !
Nous reprenons finalement la voiture à la recherche d’un coin où manger et nous tomberons sur le petit food truck repéré à travers les récits de ce blog que je trouve très chouette : Miles & Love – blog de voyage et tranches de vies ! Et ce fish and chips local : un régal ! On l’a trouvé juste en arrivant sur notre prochaine étape qu’est la cascade Skógafoss.
Le monsieur qui tenait ce good truck à été ravi de savoir que nous avions vu son camion sur un blog français ! Nous avons échangé un peu et notamment posé des questions sur le fameux volcan Eyjafjallajökull et la prononciation de son nom tellement banale pour les islandais…
Eyjafjallajökull : et oui ce n’est pas seulement un film de Dany Boon… C’est en le volcan qui avait causé en 2010 une paralysie du trafic aérien européen en entrant en éruption en 2010 !
Eyjafjallajökull est un nom islandais qui peut être traduit en français par « le glacier sur les montagnes proches des îles ». Il est composé de eyja qui signifie « île« , de fjalla qui signifie « montagne » et jökull qui signifie « glacier« .
Revigorées, il est temps d’affronter cette nouvelle cascade avec un joli ciel bleu et du soleil : parfait pour nous réchauffer en nous tapant dans le dos. Nous admirerons la chute d’en bas avec son arc-en-ciel avant de réaliser « l’ascension » des 430 marches environ pour la surplomber. Allez hop d’une traite…
Nous poursuivrons notre aventure en direction de Sólheimasandur où se trouve la carcasse d’un Douglas DC3 de l’US Navy. Plusieurs versions autour de ce lieu un peu mystique… un manque de carburant, un surpoids de glace sur la carlingue… Dans tous les cas c’était en novembre 1973 et ce grand oiseau irréel est toujours sur place !
Après avoir foulé un chemin de sable noir et de caillasse pendant 50 minutes (une longue route interminable, sans fin et sans jamais apercevoir notre but)… Nous découvrons feu le Douglas au milieu de cette grande plaine désertique !
Bon sur place, il faut être honnête, on a du attendre vingt bonnes minutes pour se débarrasser d’un groupe d’espagnols. En effet Pablo and co en tenue de ski étaient insupportables… J’ai fini par me mettre devant leur objectif en disant dans un espagnol impeccable un peu rouillé « puisque vous êtes sur toutes mes photos, pas de raison que je ne sois pas sur les vôtres aussi« . Je pense que j’ai fait l’unanimité. Mais Pablo n’a rien trouvé d’autre à dire que de me demander de prendre la pause (imaginez mon visage décomposé…) !
Ps : je ne l’ai pas precise mais tous ont survécu au « crash » d’il y a 45 ans… pas de fantômes hantant la carcasse en ce jour de la Toussaint !
Nous achèverons la journée de visite par une courte marche en direction du glacier Sólheimajökull à quelques minutes de là. Ce sera l’occasion de croiser des groupes qui se sont essayés à l’ice climbing encore équipes de leurs piolets et crampons (du haut niveau comparé aux nôtres, on ne joue pas dans la même cour) !
C’est très joli de voir ce gros glacier imposant de sa masse blanche et de ses rayures noires, puis ces mini icebergs au milieu de la rivière Jökulsá.
Allez direction l’hôtel alors que le soleil a disparu. Ce soir ce sera dîner en grandes pompes. Au menu « nouilles chinoises déshydratées sur un lit d’eau château La Pompe avec accompagnement d’épices asiatiques » !
Il faut avouer que le niveau de vie est relativement élevé en Islande et que l’on apprécie aussi de pouvoir grignoter quelque chose de rapide ou cuisiné par nos soins le soir ! Pour exemple notre burger d’hier (20€), notre fish and chips en food truck (15€)… A l’hôtel, les plats tapaient dans les 35-40€.
Et puis on avait déjà la chasse aux aurores dans la tête ! Alors à 21h30, on s’habille chaudement et cette fois on trouve un spot à 5 minutes de l’hôtel. Bien que les probabilités ne soient pas hautes jouant sur l’intensité des aurores, elles dansent déjà devant nous à peine les phares éteints ! On prendra notre temps et nous serons au lit pour minuit. Vivement jeudi soir où on attend une grande nuit d’aurores !
Minute culture : La couleur des aurores est fonction du niveau d’énergie des particules solaires et de la nature du gaz « excité ». L’oxygène donne du rouge et du vert, l’azote du bleu et du rouge profond. La majorité des aurores sont d’un vert tirant plus ou moins vers le jaune. Les aurores vertes se produisent en général entre 120 et 180 km d’altitude. Les bleus et violets sont générés en-dessous de 120 km et le rouge encore plus bas, vers 90 km. (Source : ça m’intéresse)
Allez bonne nuit ! Zzz…
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Que c’est beau la jeunesse. On apprécie tout, Faut bien dire que c’est un voyage fantastique. Merci pour ces aurores de rêve. Bisous.
Charlette
Merci pour les photos d’avion …….
Que ça a l’a Joli 👍❤️❤️❤️❤️Bisous