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Pour cette nouvelle et dernière journée des vacances, nous avons décidé de faire une belle randonnée. Nous prenons donc la direction du Lac Blanc au cœur des Vosges où nous attend un parcours de 9 km. Étant donné qu’il n’a pas reneigé depuis notre arrivée, nous devrions nous en sortir avec nos après-skis sans avoir à louer de raquettes. En effet, lors de notre sortie raquettes au Col de la Schlucht, certains passages n’étaient pas très enneigés et Damien avait fini par déchausser. Aujourd’hui, nous irons donc droit à la simplicité !
C’est ainsi que nous prenons la route en directions d’Orbey via le Col du Bonhomme. Nous évitons ainsi la route bloquée en haut du Col de la Schlucht et espérons que nous n’aurons pas de soucis de rouge barrée. Au final, nous parvenons « rapidement » au fameux Lac Blanc en traversant par la même occasion la station de ski éponyme.
11h20, nous pouvons entamer notre balade. Un couple s’arrête et nous questionne sur les chemins du coin… Nous ne pouvons guère les renseigner mais nous nous disons qu’ils ne sont pas fort équipés pour aller randonner en plein hiver… Le parking est complètement verglacé et c’est avec beaucoup de prudence et peu sereins, que nous rejoignons les bois à proximité.
Nous décidons de démarrer la randonnée en montant au Rocher Hans que nous apercevions depuis le parking. Celui-ci domine le lac et est surmonté d’une grande statue de la Vierge. La montée est annoncée « difficile » en 20 minutes. Nous démarrons en nous demandant si c’est bien prudent car même dans les sous-bois, la neige et le chemin dessiné semblent verglacés. Ça ira mieux un peu plus loin… Et nous continuons de monter.
Certains passages sont un peu délicats mais nous progressons doucement. Je suis harnachée à N’Lou grâce au harnais et insiste pour qu’il n’avance pas trop vite. Mais rapidement on rejoint un sentier abrupt au dessus du vide et on se dit que la vraiment ça commence à devenir dangereux ! Il suffirait que l’un de nous glisse et soit entraîné par son chien et inversement, et ce serait le drame…
J’essaie de me détendre pour ne pas céder davantage à la panique quand Damien me dit qu’on a plus qu’à redescendre sur les fesses et lâcher les chiens… Je vois déjà Loulou tout fou déraper et finir au fossé. Au final, nous descendrons avec les chiens sur nos genoux, près à freiner des pieds au besoin. Mission périlleuse réussie non sans mal mais avec succès. Ça ira pour la journée après ce concentré d’émotions. La plus belle rando de l’histoire : 600 mètres !
Du coup, nous quittons le Lac Blanc et descendons en voiture découvrir également le Lac Noir. L’occasion de nous y installer pour dévorer nos pique-nique car les émotions ça creuse !
Il n’est pas tard quand s’achève notre super randonnée ! Nous n’avons pas tenté le diable et avons cessé ici nos pérégrinations pour la journée ! Heureusement ce matin, nous sommes partis avec des affaires de rechange et avons dans le camion des pantalons… Rapidement nous laissons de côté nos chaudes affaires de ski pour nous rhabiller en civils ! Direction Saint-Dié-des-Vosges où j’ai réalisé mon apprentissage pendant deux ans !
J’ai perdu tous mes repères dans la ville que nous visitons au volant de Picco ! Je redécouvre le centre réaménagé, les nouveaux magasins implantés et les coins que j’appréciais à l’époque. « C’est là que j’ai passé mon permis moto » ; « C’est ici que j’habitais » ; « Ça c’était notre kebab préféré entre apprentis » ou encore « C’est dans cette rue qu’un mec ivre a ratatiné ma twingo » ! Il en reste quand même des souvenirs !
Mais finalement le meilleur souvenir c’est d’avoir recroisé Chantal ! Un petit message « on est sur Saint-Dié, tu serais dans les parages ? » et nous voilà en balade et au cède en sa compagnie ! « La » Chantal (toujours mettre un article devant un prénom dans l’Est) c’était ma collègue de Faurecia et accessoirement une petite maman dans le coin ! C’est en grande partie grâce à elle que mes deux ans en alternance se sont super bien passées ! L’occasion de se remémorer le bon vieux temps et de savoir un peu ce qu’il est advenu de notre ancienne boîte, aujourd’hui fermée…
Et pour la petite histoire, Chantal habite à Baccarat. Or Baccarat, au-delà d’être le nom d’une petite bourgade de Meurthe-et-Moselle, est aussi le nom d’une marque de luxe ! Baccarat est en effet une marque de luxe française internationalement reconnue comme un leader des produits en cristal haut-de-gamme. C’est pourquoi fleurissent là-bas à tous les coins de rue des boutiques vendant cristal et cristaux sous toutes leurs formes… Des lustres, quelques bijoux, de la vaisselle pour des repas entre copains et autres fantaisies !
Après cette journée bien chargée et complètement improvisée, il est temps pour nous de rejoindre Le Hohwald pour la dernière soirée ! Tant pis pour la session luge que nous n’aurons pas cochée sur notre To-Do-List, les émotions de ce matin nous auront suffit ! Demain c’est grand ménage et retour à l’Ouest…
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Un chienne noir au lac noir, zéro faute de goût :p