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Maintenant que nous sommes rôdés, on peut repartir pour une nouvelle journée. Elle ne sera pas de tout repos. Mais après tout ce n’est pas ce que nous sommes venus chercher cette semaine.
07h45, premier réveil qui annonce que c’est bientôt l’heure.
08h00, vrai réveil qui dit debout là-dedans.
On ne tarde pas à se réveiller pour le petit-déjeuner et N’Lou est le premier debout. Etonnant ! Déjà à 05h36 on entendait les premiers insectes et l’herbe autour de nous qui se réveillait. Des tartines de pain et de beurre, un chocolat chaud et un café plus tard, nous sommes repus.
Il ne reste plus qu’à préparer nos bagages et replier notre campement. Au chrono, solo, je (Marine) mettrai 20 minutes tout pile pour ranger. Les matelas sont dégonflés, les oreillers et les sacs de couchages roulés et la tente repliée ! Super, on a déjà une vague idée du temps qu’il nous faut pour prendre la poudre d’escampettes.
09h20, nous voilà parés à reprendre la route. On traversera les terres et notamment quelques nationales pour rejoindre l’océan atlantique. On ira dans la commune de mon enfance où j’ai passé moults étés chez mes grands-parents avec qui nous déjeunerons.
Ma grand-mère nous passe un coup de fil juste avant notre départ pour nous dire qu’elle nous rejoindra en route à Saint-Molf. On la tiendra donc informée de notre avancée pour que personne n’ait à attendre.
On apprécie pleinement le coin et aujourd’hui nous avons un ciel bleu sans nuage, et sans avion également ! Pas une seule trainée blanche dans le ciel, ça fait bizarre. Du coup le soleil tape et je vous laisse deviner que mon Dam’homard n’a encore pas souhaité de crème solaire.
Bon je ne vous cache pas que remonter en selle pour cette deuxième journée n’a pas été sans la grimace pour moi. Mais j’écoute les pros qui disent que c’est le métier qui rentre. Quant à Damien, il doit avoir de la corne ou alors il se la pète « non j’ai pas mal » 😬 !
On roule bien et cette deuxième journée se passe plutôt bien. L’avantage c’est que cette route je la connais par cœur pour l’avoir parcouru de nombreuses fois pendant mes études. Donc cette fois pas besoin de faire des arrêts check GPS trop fréquents. Par contre à vélo on découvre de nombreux détails, non perceptibles quand on passe en vitesse en voiture. Non que je roule vite, mais plutôt que l’on n’est pas aussi attentifs.
Herbignac sera notre premier stop pour une pause après 15 kilomètres et un premier ravitaillement. Barres de céréales et eau histoire qu’aucun de nous trois ne se dessèche. Et nous reprendrons en direction de Saint Molf pour le 2e tiers du chemin.
On est dans un joli pays. Et nous arrivons au cœur des marais salants du Mès, qui appartiennent à la presqu’île guérandaise. C’est une immense zone, où s’affairent les paludiers, située sur les communes d’Asserac, Mesquer et Saint-Molf. Nous les longerons donc pendant un bon moment car c’est exactement sur notre route.
D’ailleurs, c’est bien calme comme coin, on entend le cri des oiseaux et l’on croise de nombreux cyclistes. C’est plat alors ça dépote pour eux. J’en connais un qui bout, alors qu’il tire une cariole, un chien et bonne partie du matos, il rêve de ses roues carbone !
On refera un arrêt photo près d’un joli moulin restauré qui sera aussi l’occasion de lâcher N’Lou sur une grande piste cyclable. Lui aussi il bout de ne pas pouvoir courir à sa guise. Mais enfin il a son temps de liberté et c’est sécurisé par un remblai avec la route où défilent les voitures.
On arrive à Saint-Molf, Mamie m’a écrit « je vous attends à la sortie ». Ah oui mais laquelle. « Je suis à l’église je ne peux pas vous louper » ! En effet, elle est bien là et nous attend avec le ravito ! Jus d’ananas et coca-cola frais avec ses pains au chocolat tout juste achetés. C’est nickel et c’est N’Lou qui est le premier à attendre bien sagement sa part.
On repart ensuite en procession pour rejoindre Quimiac et la grand-mère prend les devants et devient notre lièvre. On prend le chemin des écoliers pour éviter les grandes lignes droites où les voitures nous frôlent. Les gens sont peu patients malheureusement.
Après quelques derniers kilomètres, on atteint la maison avec 34 kilomètres au compteur. On se mettra à table tous les 4 avec mon grand-père pour reprendre des forces. Et on vous assure que entrée – plat – dessert à la Mamie, ça requinque !
Bon cet après-midi, on aurait pu se la couler douce en bord de mer avec les pieds en éventail, mais ce n’est pas trop le délire du moment. On a longé les plages ce matin et déjà beaucoup de famille y sont, nous étions étonnés. Le pont de l’Ascension ne va pas faire du bien au déconfinement progressif et on entend déjà parler de refermer les plages en Loire-Atlantique 😥 !
Du coup, on aurait pu bronzer dans le jardin, car ce soir on monte le camp dans le jardin de mes grands-parents ! C’est de l’improvisation mais ça se fait bien vu qu’on a décidé de nous trimballer tout notre matériel chaque jour pour s’entrainer. On a la tente, les matelas, les sacs de couchage et nos affaires. Il manque juste nos câbles de montres et de téléphone, un moindre mal, on va se débrouiller.
Alors finalement, cet après-midi, on va faire une boucle locale pour atteindre notre moyenne journalière fixée à une soixantaine de kilomètres. Et Mamie nous accompagnera !
Nous voilà à nouveau sur les vélos et dans la cariole pour N’Lou en direction de Piriac-sur-Mer. A presque un an du triathlon de la Côte d’Amour, nous reprenons des portions du circuit vélo que nous avions tous les deux empruntés avec Damien. Souvenir souvenir !
D’ailleurs pour la Culture, pourquoi ce morceau de littoral s’appelle la Côte d’Amour ? Deux réponses officielle et officieuse. La première d’après une initiative d’un journal local il y a de cela quelques années. Ils avaient proposé aux lecteurs de renommer cette côte en vogue. L’autre, plus officieuse, est liée aux tourtereaux qui adoraient ses jolies plages pour batifoler 😉 !
Du coup nous ferons notre tour de l’après-midi sur 27 kilomètres complémentaires. Pour cela, direction Piriac-sur-mer, son joli port et ses ruelles avant de rejoindre La Turballe et de rebrousser chemin vers Mesquer puis Quimiac.
On aura bien roulé et chapeau bas à ma Mamie pour avoir quand même parcouru 39 kilomètres sur la journée. Et en danseuse dans les côtes avec un vélo. La Dany Longo du coin, je vous le dis !
Après l’installation de notre campement, ce sera temps calme ! Les gars iront faire un tour de décapotable dans le Pays Blanc ! Tandis que nous, nous serons avec ma grand-mère, bien plus studieuses autour d’une partie de Scrabble !
Une bonne douche et un bon repas plus tard, la journée sera déjà bien avancée. Nous terminerons en faisant un tour sur le bord de mer pendant une bonne heure qui suffira à nous finir pour la journée.
Demain on repart pour de nouvelles aventures alors on va se reposer car on a encore quelques jours d’efforts devant nous…
Buenas noches !
3 Comments
Courage !!!!! 😀
Super 😜😊gros bisous
Je viens juste de découvrir ,j’ai la sensation que l’on va avoir de bons moments de lecture ,merci beaucoup ,espérons que le temps sera beau ,car sous la pluie c’ moins drôle bisous