Je dois bien avouer que trouver des informations sur le sujet et passer le cap de la réservation (un peu à l’aveugle) n’a pas été si simple… Et je n’ai retrouvé ma sérénité qu’une fois débarquée du côté italien !
Allez, straight to the point…
Dans un premier temps, mes recherches se sont portées sur la bonne traversée à choisir. Idéalement par rapport à mes étapes, c’était la ligne Split – Ancona. L’avantage de celle-ci : la possibilité de voyager de nuit et ainsi en temps masqué… plus de temps pour les visites donc !
Après avoir checké les différentes compagnies opérant et lu leurs conditions de vente (vous savez ces petites lignes en italique) sur chacun des sites web… mon choix s’est porté sur celle qui semblait tolérer les chiens, sans prix exorbitant et ce même dans une cabine (à condition de la réserver seulement pour soi) !
https://www.jadrolinija.hr/en/ferry-croatia
J’ai donc procédé à la réservation directement en ligne pour une « cabin – whole unit » avec toilettes et douche privées. Grand luxe me direz-vous ! Je m’étais en effet questionnée sur où mon Loulou pourrait faire ses besoins… et la douche aurait été une option. Encore eût-il fallût qu’il le comprenne (ça en jette comme tournure de phrase mais grammaticalement parlant je ne suis pas certaine du temps employé)…
Et en terme de prix, ca donné quoi ?
Pour une voiture + une cabine privée avec 2 lits (c’est deux ou quatre lits… je n’avais pas particulièrement prévu un lit pour N’Lou !) + la taxe chien (38 kunas), la traversée m’est revenue à 204,27€.
Ce qu’il faut savoir pour payer le supplément Loulou directement en ligne… c’est que celui-ci se trouve dans les options sous « SERVICES / OTHER SERVICES / DOG » !
Honnêtement, je n’aurais pas eu idée d’aller chercher ce type d’option à cet endroit ! En soi, ce n’était pas un réel souci car j’ai payé l’option directement au port le jour de l’embarquement (me permettant ainsi de liquider mes derniers kunas).
Pour finir, concernant la dose de stress que je trainais depuis la réservation concernant les espaces réservés aux chiens sur le ferry… et à raison ! Aussi étrange que cela puisse paraître, il n’y en a pas !
A savoir qu’à défaut d’une cabine privée, les chiens ne sont admis que sur le pont… Ayant par le passé pas mal pris le ferry et été malade sur une mer agitée, ce n’était pas envisageable pour moi de passer une nuit blanche avec un chien qui n’aurait demandé qu’à se dégourdir les pattes !
Au final, tout s’est bien passé ! Par contre pour les loulous, entre l’attente pour embarquer (3 bonnes heures) et la durée de la traversée (de 20h à 07h dans mon cas), il faut savoir se retenir un sacré moment… ce qui n’est pas toujours évident !
Pendant la nuit, nous avons tous deux été bercés au gré des vagues et le lendemain au réveil nous avons pu assister à un magnifique lever de soleil.
Les hics de la traversée :
– le besoin du pipi du matin (finalement avec une bouteille d’eau, on l’a vite chassé du pont) !
– j’ai la chance que N’Lou n’aboie pas… les gens peuvent être bruyants dans les couloirs environnants des cabines… et plus d’un chien serait tenté de grogner pour protéger son bout de moquette !
– la moquette un peu partout dans le ferry… pourvu que le chien soit propre !
– le stress du personnel qui nous a envoyé attendre le débarquement dans la cale car certains chiens « pee and poo on the carpet »…
Néanmoins l’expérience était bonne et nous a fait économisé pas mal de fatigue et de nombreux kms !
Le tout était d’être bien documenté avant le départ et ça, ce n’était pas évident ! Mais maintenant je sais qu’on est ferry-proof et on pourra y retourner les yeux fermés sans crainte !
Voilà, c'est officiel...
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2 Comments
J’ai l’impression d’effectuer ce voyage en ferry avec N’Lou. Vous êtes une magnifique conteuse. Pourquoi ne pas faire un texte qui pourrait être lu dans des écoles ? Quand je vous lis Très Chère Marine, vous me faites voyager dans un doux rêve. Merci et bisous.
Charlette
[…] seule différence, c’est qu’eux, ils ont pris le ferry pour traverser en Italie, chose que je n’avais pas osée faire avec Cosmos. Déjà parce que […]