France | Descente de la Dordogne en canoë

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On s’attaque à la Dordogne en canoë !

La nuit a été plus paisible, bien qu’un orage ait quand même éclaté. Paisible n’est pas vraiment le mot d’ailleurs, je dirais plutôt sereine, car nous étions davantage protégés tous les quatre dans le van ! C’est ainsi que quelques grondements sont venus jouer le rôle de réveil autour de de 07h00 en ce mercredi 16 août 2023. J’ai tenté de me rendormir même si l’arrivée des chiens entre Marine et moi n’a pas réellement aidé. « Ça doit les rassurer qu’elle me dit ». Nous parvenons tout de même à somnoler encore un peu avant la journée sportive qui nous attend. 

À 11h00, nous avons rendez-vous chez le loueur de canoës, Canosphere Cenac, pour nous équiper. L’objectif du jour consiste à descendre la Dordogne depuis la ville de Carsac, où nous serons déposés en mini-bus et ce, jusqu’à Beynac. 23 kilomètres séparent ces deux points, osé pour une première ? Les copains, avec qui nous partagerons cette nouvelle journée, nous ont dit qu’on ferait ça à l’aise… Ils ont vite déchanté 😂 !

Un démarrage un peu fastidieux

Équipés de gilets de sauvetage, de double-pagaies et d’un bidon étanche par canoë, nous sommes parés à nous élancer ! Les binômes se constituent naturellement : Pauline / Thierry et Marine / Damien, accompagnés bien entendu, des deux fauves ! Les copains, à peine à l’eau, se laissent guider par le courant… Tandis que les pieds et pattes liés ont du mal à prendre leurs marques.

A l’avant, je suis déjà en mode guerrier, à pagayer de toutes mes forces pour prendre de la vitesse. Marine tente de calmer mes ardeurs en m’expliquant les techniques de bases mais nous tournons littéralement en rond et allons finir par descendre la Dordogne en Moonswim (même Mickael ne l’a jamais faite celle-ci) ! En tout cas, ça fait bien rire Pauline qui se paye notre tronche en nous filmant au loin…

Et les chiens dans tout ça ?

Alors que le déjeuner arrive, nous nous posons sur une des nombreuses plages de galets que la Dordogne a à nous offrir. Nous sommes loin d’être les seuls sur la rivière, pour autant nous nous dégotons un endroit au calme et à l’ombre pour reprendre des forces. Les filles profitent de l’eau délicieuse pour se baigner avec les chiens avant d’attaquer les sandwiches.

Le seul bémol : nous n’avons fait que 8 kilomètres et il en reste 15 pour arriver au bus qui nous ramènera au camp de base. Il va falloir mieux se coordonner dans l’après-midi si on veut avancer à quelque chose. On a bien fait de viser le dernier bus de 18h00 ! Pour les chiens, c’est l’éclate totale. Ils sautent dans tous les sens et sortent leur meilleure nage pour nous rattraper car le courant nous porte pas mal, il faut le dire ! Il faut toutefois les ralentir, car ils seraient bien capables de rester dans l’eau pendant 23 kilomètres… C’est donc une frustration à gérer notamment pour N’Lou la pignoche.

Changements d’équipages nécessaires

Après la pause déjeuner, nous changeons les équipages : filles (et N’Lou) vs gars (et Madjo). Bizarrement, je comprends mieux la technique grâce au calme et à la pédagogie de Titi. Ses talents d’animateur jeunesse me conviennent davantage, et maintenant, c’est parti mon kiki ! De son côté, Marine pilote mieux sans moi et nous garderons ces équipages pour le reste de la journée !

Les filles mitraillent les différents paysages rencontrés (falaises le matin) et châteaux l’après-midi tandis que nous revisitons toutes les courses cyclistes de l’été. Les paysages sont magnifiques : nous naviguons entre les « plus beaux villages de France » (Domme, la Roque Gageac, Castelnaud et Beynac) et découvrons de nombreux châteaux (Montfort, Castelnaud, Fayrac, Marqueyssac et Beynac).

Il nous faut parfois jouer des coudes dans la rivière tellement la densité de canoës s’est accentuée dans l’après-midi. Nous évoluons aussi entre les gabarres, bateaux en bois, répliques modernes des embarcations d’antan, utilisées notamment pour le transport fluvial de marchandises.

Et de 23 kilomètres dans les bras !

Il est finalement 17h20 quand nous débarquons au point de rendez-vous. Timing parfait pour le bus de 18h00, ce qui nous permet de profiter de la guinguette pour patienter avec une boisson fraîche bien méritée.

De retour à notre camp de base, nous demandons une nouvelle fois l’autorisation de camper sur le terrain privé du loueur, qui n’y voit aucun inconvénient ! Pour l’occasion, nous passerons une nouvelle fois à la case guinguette pour profiter du spot qui est vraiment agréable. Je sens que le retour à l’entraînement va être compliqué !

Les filles en ont profité pour filer faire quelques courses et ce soir, nous nous régalons de délicieux burgers « van-made » ! Après une belle soirée tous ensemble et une nouvelle douche au cul du camion, nous nous laissons tomber dans les bras de Morphée pour continuer de pagayer doucement… Avant de nous endormir dans la chaleur ambiante du van. 👌🏻