Contenu de l'article
Cette fois-ci, on sort de nos classiques compétitions de triathlon pour découvrir une ultra course très plébiscitée… Le Grand Raid de l’Ultra Marin ! Pour le coup, aucun de nous quatre n’y participe. C’est un copain que nous allons encourager sur cette folle épopée de 175 km… Enfin 175, c’est selon la police, car l’organisation a confirmé qu’il s’agissait en réalité de 178 km cette année ! On vous embarque avec nous au cœur l’action !
L’Ultra Marin se décompose en plusieurs courses, qui peuvent même se faire en relais, du moins pour la plus longue… Organisé anuellement en début d’été, cet événement rassemble 9 000 athlètes au cours du week-end.
Parmi les distances proposées, on retrouve :
Ce rôle, on le prend super à cœur avec les chiens ! J’ai (Marine) à plusieurs reprises, avec le triathlon, réalisé à quel point les encouragements pouvaient être puissants. De véritables coups de boost pour les athlètes. Un sourire, quelques mots ou encore des repères sont suffisants pour ces derniers. « Allez courage, prochain ravito dans 300 mètres » ou encore « Ne lâche rien t’es un(e) warrior ! »…
J’en ai vu plus d’un(e) me dire que c’était dur, avoir envie de tout lâcher dans un moment de doute… Et c’est là que les encouragements entrent en jeu. Pourtant, il faut savoir que bon nombre d’athlètes ne sont pas suivis par leurs proches. À cela, plusieurs (bonnes) raisons : ils ne peuvent pas se libérer, ils habitent loin, ou ils ne partagent tout bonnement pas la même passion. Alors pour eux, on donne encore plus de voix et on garde notre pep’s !
Nous voilà donc sur la route dès vendredi soir, dans les bouchons rennais pour rallier le Golfe du Morbihan où se déroule, pour notre ami Simon, le Grand Raid de l’Ultra Marin. Il s’est élancé depuis près de deux heures en ce vendredi 30 juin 2023 et nous réalisons que nous pourrons peut-être le croiser dès ce soir.
Notre dilemme résidait dans l’incapacité d’emprunter une partie de la course en voiture. En effet, entre Port-Navalo et Locmariaquer, les coureurs traversent l’estuaire grâce à de petits zodiacs… Mais ces derniers n’embarquent ni véhicules ni supporters ! Alors si nous nous retrouvons du « mauvais » côté, nous devrons reparcourir tout le golfe en voiture soit 66 kilomètres. Nous avions donc imaginé retrouver notre ami seulement côté ouest !
Mais le suivi live a été un super allié qui nous a permis de capter l’endroit précis où Simon se trouvait… Nous avons donc fait un petit crochet dès vendredi soir pour l’encourager ! « Allez Simoooooon » ! La surprise se lit sur son visage quand on le voit arriver au loin. Il a le smile, comme à son habitude, semble en pleine forme et déterminé. Tout cela est plutôt de bonne augure pour la nuit qui démarrera bientôt.
Il va lui falloir être en pleine forme et surtout garder des forces pour la nuit qui s’annonce ! En effet, le Grand Raid de l’Ultra Marin se déroulant du vendredi soir 17h36 (précis, vous avez dit ?) au dimanche 14h00, pour certains athlètes ce ne sera pas une mais deux nuits qu’il faudra gérer en course ! Avec de la fatigue dans les guiboles et sur un sentier côtier, il est indispensable de rester concentré et vigilant ! Racines, chemin étroit et lampe frontale ne font pas toujours bon ménage…
Nous retrouvons Simon un peu plus loin tandis que la météo est passée en mode brumisateur géant. Les coureurs sont trempés en un rien de temps et j’ai crainte pour les pieds de ces derniers… Entre humidité et échauffements, les ampoules peuvent vite apparaître. Pourvu que Simon n’en souffre pas, car ce sont ces dernières qui l’avaient contraint à l’abandon sur l’édition 2021… Après 130 km de course tout de même.
Nous lui assénons les derniers encouragements avant de le laisser filer dans les sous-bois pour la suite de son parcours. Il a revêtu sa veste de pluie et garde toujours son rythme effréné. Comme me dit Damien : “il avoine avec ses grandes jambes” ! C’est certain qu’il n’est pas venu ici pour enfiler des perles… Son secret : la régularité ! Tandis que bon nombre d’athlètes courent et marchent en alternance, lui reste sur une cadence homogène et compte bien rejoindre la ligne d’arrivée de la sorte.
De notre côté, nous allons tâcher de dormir un peu avant de retrouver Simon à l’aube ! Il nous a communiqué des infos avec ses estimations de temps de passage à différents endroits. C’est donc après la traversée bateau que nous pourrons à présent le revoir.
Nous passons une courte nuit sur le parking de la pointe de Kerpenhir et nous sommes au taquet dès les premières lueurs pour être certains de ne pas manquer une miette de la course ! À chaque réveil nocturne, j’ai envoyé un petit message à Simon pour lui envoyer un max de motivation et parer ainsi d’éventuels coups de mou. Ce matin, nous checkons le live et lui demandons de nous prévenir quand il sera sur le bateau. Comment ? Il faut savoir que les athlètes sont obligés de courir avec leur téléphone et d’avoir aussi une batterie externe pour ne pas manquer de batterie en cas de pépin !
Côté course, des athlètes sont déjà dans les parages et passent au compte-goutte devant nous. Nous ne manquons pas de les encourager. Je suis surprise par leurs nombreux sourires et les mercis dont ils ne sont pas avares. Tout au long de la course, envers les bénévoles ou les supporters, les athlètes sont reconnaissants et très respectueux. Ce cadre “familial” pour une course de cette envergure est très plaisant, vu de l’extérieur !
Ça y est ! Simon est dans l’une des navettes qui assure la liaison entre Port-Navalo et Locmariaquer. Bientôt, il déboulera sous nos yeux en laissant paraître à nouveau son grand sourire : un véritable guerrier ! Nous marchons un peu à ses côtés avant de nous élancer pour une très longue journée de sauts de puce pour le retrouver le plus souvent possible ! Bientôt, ses proches seront aussi de la partie pour encore plus d’encouragements. La moitié de la course est faite, il ne s’agit pas de flancher maintenant…
Nous voilà, en tant que supporters, parvenus au premier ravitaillement et nous en découvrons le concept ! Sur place, une grosse organisation est déployée pour répondre aux besoins des athlètes… Au menu tout d’abord : des plats chauds ou froids ainsi que des boissons en veux-tu, en voilà… Mais aussi un nombre impressionnant de personnes du corps médical : podologues, masseurs, kinés… Chacun est aux petits soins pour les coureurs !
Pour Simon, le repas sera identique à celui servi en EHPAD. Un repas à base de purée Mousline et de jambon blanc, avec un peu de folie pour ses incisives : saucisson sec et gâteaux TUC. Le plein de sel est fait et il apprécie le menu qui lui permet de reprendre des forces ! Il est midi passé et il sait qu’il ne doit pas traîner et repartir au plus vite pour rester chaud. Changement de chaussettes, étalage de crème NOK et c’est reparti comme en 40 sous les applaudissements de la famille et des amis !
Sa sœur, Maud, l’accompagne sur quelques mètres avant de nous retrouver plus loin. Maintenant, nous prenons la direction de la ville d’Auray pour son prochain passage. Nous profitons d’un temps mort pour nous ravitailler à notre tour. Encourager, ça creuse mine de rien ! Nous faisons donc quelques courses avant de nous empiffrer comme des sacs “ALLEZ FFFIMOOOON” !
Nous revoyons Simon à plusieurs reprises sur les différents ravitaillements mais également sur des points de passage que nous décidons à la volée selon son avancement. Il est assez facile de le suivre à l’aide du live. En prime, étant plusieurs supporters, nous pouvons aisément nous relayer pour lui témoigner tout notre soutien. Pour autant, les principaux points de RDV restent les lieux de ravitaillements : Le Bono (KM 120), Larmor-Baden (KM 135) et bientôt le dernier à Arradon (KM 157).
Pour autant, il y a eu des étapes avant de l’atteindre celui-ci pour Simon : dénivelé, douleur aux mollets, fatigue, sourires et visage tiré, changements de chaussettes, prise de bâtons… Ça ne se fait pas en un claquement de doigts, contrairement au don d’ubiquité que nous reconnaissent certains coureurs (#marypoppins) ? Nous croisons les mêmes athlètes à quelques kilomètres d’intervalle et s’ils nous reconnaissent si facilement, c’est sans aucun doute grâce à nos boules de poils, nos pancartes et nos pompons !
À l’inverse, reconnaître ces athlètes courageux, nous permet davoir un ordre d’idée sur l’arrivée proche de notre favori ! Alors que Simon entre dans le dur, Damien, lui, entre dans la course en lui proposant de marcher un peu à ses côtés pour le rebooster ! “Je veux bien” est sa seule réponse et cet accompagnement lui fera le plus grand bien.
“Plus que…” 15 kilomètres avant le passage de l’arche d’arrivée situee sur le port de Vannes, près du Stade de la Rabine ! Même si nous n’avons pas eu de doutes sur les capacités de Simon à finir cet Ultra Marin, nous ne sommes jamais à l’abri d’une blessure… Mais à présent, nous savons tous qu’il va venir à bout de cette sacrée course ! Nous nous dédoublons à la sortie de la presqu’île de Conleau et je file pour ma part, avec les chiens, directement à l’arrivée !
J’imagine sur place un lieu bondé où je serais en difficulté pour me garer… Et avec ma tendinite, j’aimerais limiter mes pas. Au final, je trouve une place « au pied » de l’arche pour rejoindre l’arrivée avec mes deux loulous sans encombre. Je n’ai plus qu’à y attendre notre champion. Damien est à ses côtés pour les derniers kilomètres et ses proches à proximité !
Me voilà déjà émue par les concurrents que je vois terminer, alors je ne sais pas ce qu’il en sera de l’arrivée de Simon ! Heureusement, Quentin me rejoint rapidement pour limiter la casse et l’attente. Devant nous, des couples en finissent main dans la main… Les enfants rejoignent leur papa ou leur maman finisher… Ou encore des amis franchissent la ligne ensemble pour conclure ce beau défi ! Qu’elle est belle cette aventure…
Damien ne lâche rien aux côtés de Simon et son finish en vidéo est génial ! Je lui avais demandé de filmer l’arrivée, s’il le pouvait… Le mec s’est pris pour Spielberg avec un court-métrage de 4 minutes !
🧔🏻 « Allez si tu cours une dernière fois, t’es sûr de garder ta vingtième place » (LOL)
🏃🏻♂️ « Nan, mais sérieux, y’a personne derrière »
🧔🏻 « Si y’a plein de lumière derrière et en plus, ils vont finir au sprint ces enfoirés ! »
Mais Simon a aussi eu des mots tendres pour son frère venu lui faire la surprise sur la ligne d’arrivée :
📣 « Wowowowowowooww, allez Simon »
🏃🏻♂️ « Eh oh on ne t’a pas entendu pendant 175 km toi, ça va pas commencer maintenant ! »
Ah la fratrie, qu’ils sont mignons !
Bientôt, nous l’apercevons prêt à franchir l’arche d’arrivée. Avec Quentin, nous sommes ravis de voir que son frère Pierre a pu arriver en courant à temps, tandis que sa sœur Maud l’a loupé un peu plus loin sur le parcours. Nous sommes tristes qu’elle ne soit pas là pour savourer avec nous l’arrivée de ce champion ! Le finish de Simon est à son image : on retrouve un athlète souriant et humble, qui termine ses 178 km les bras levés !
Après avoir franchi la ligne d’arrivée, plusieurs athlètes sont venus nous remercier pour les encouragements dispensés tout au long de la journée. Ils sont encore lucides et le plaisir est partagé ! Des fois, il suffit de quelques mots et applaudissements pour rebooster le moral des troupes et les emmener un peu plus loin, alors nous ne lésinons jamais sur ceux-ci !
Ce week-end en tant que supporters était dingue ! Encore bravo Simon pour cette superbe performance… Et de nous avoir permis de vivre cela à tes côtés ! On remet ça quand tu veux même si je pense que la prochaine fois, j’aurais aussi un barbu à suivre sur cette course de fous !
Je laisse la parole à Damien pour replonger à sa façon dans cette journée Ultra Marin de folie au plus proche de Simon !
Je (Damien) reprends la plume pour partager aussi mon ressenti sur cette journée de dingo. Être sur une compétition, côté supporter, est pour moi quelque chose de bien trop rare pour être souligné !
À une semaine de mon objectif annuel qu’est l’Altriman (triathlon XXL dans les Pyrénées), nous partons, comme on dit chez les sportifs, se « mettre au vert » ! Et pour l’occasion, Marine n’a rien trouvé de mieux que de m’embarquer pour jouer les supporters auprès de notre ami Simon. Celui-ci s’est engagé sur le Grand Raid de l’Ultra Marin, une course de 178 kilomètres autour du Golfe du Morbihan.
L’idée de base : suivre sa course de près grâce au live et le choper au détour de chemins pour lui montrer tout notre soutien ! Mais je sais déjà que jouer les supporters face à des personnes qui se dépassent physiquement et mentalement, réveillera le sportif (hyperactif) qui sommeille en moi. Alors j’ai quand même prévu un short, un tee-shirt et une paire de baskets au cas où !
Une belle matinée s’est déjà écoulée et j’ai commencé à découvrir l’envers du décor aux côtés de Marine et de nos chiens. En bons supporters, nous sautons de point en point en donnant de la voix. Mais voilà que j’ai déjà les jambes qui frétillent à l’idée de courir quelques centaines de mètres aux côtés de Simon. C’est finalement vers son 130 ème kilomètre que j’aurais l’occasion d’entrer en jeu.
Au détour d’un chemin, je lui lance « Tu veux que je t’accompagne jusqu’au prochain ravito ? ». Sa réponse est sans équivoque : « Oui, je veux bien ». Phrase anodine ainsi écrite, mais sur l’instant, j’ai tout de suite compris qu’il avait besoin d’un petit « coup de pouce mental ». Il a déjà près de 24 heures de course dans les pattes et ses jambes sont déjà en coton depuis quelques heures. C’est donc au mental que la course se joue à présent. Et sur ce plan-là, j’ai envie de donner de ma personne !
Ayant déjà vécu cette situation, il y a deux ans sur l’Alpsman, la présence de mon frère et de mon pote Mika, sur la fin du marathon, avait été d’une aide précieuse pour terminer ma course. À mon tour de jouer ce rôle du mieux que je le peux.
Me voilà donc au petit trot dans une descente (le seul moment où Simon s’autorise encore à courir) à gérer mon allure pour m’accrocher à ses pas sans lui donner de faux rythme. Il faut dire que sur le plat, il marche avec une efficacité redoutable. Ancien marcheur athlétique de niveau national, sa technique est diablement efficace !
Même si nous ne nous voyons que trop peu avec Simon, nous avons en commun ce goût de l’effort. De ce fait, les sujets de discussion ne manquent pas pour lui faire oublier ses premières douleurs aux mollets. Rapidement, je comprends que le laisser me parler permet de mettre de côté sa douleur en focalisant son attention ailleurs.
Il avance aisément tandis que je pose des questions ouvertes sur sa vie et son quotidien de sportif pour qu’il m’apprenne plein de chose et cause au maximum ! Ça fonctionne et nous arrivons à son avant-dernier ravitaillement !
À ce fameux ravito, je le laisse se poser entouré de sa famille et de Marine tandis que je garde les chiens qui ne sont pas autorisés dans la zone ! Normalement, seul un accompagnateur est accepté par sportif, mais les bénévoles sont adorables et laisse les proches supporter leurs athlètes sans faire barrage.
Après 15 minutes, Simon se sent d’attaque pour repartir seul avec ses bâtons de marche qui lui seront une aide précieuse pour la suite de cette course. Il retrouve un excellent rythme et garde la banane tandis que j’embarque à bord du van avec la team support !
Après une petite dizaine de kilomètres, je suis de retour à ses côtés pour l’accompagner jusqu’à l’ultime ravito. C’est dur pour lui, mais avec sa régularité, il reprend beaucoup de concurrents, dont l’allure diminue petit à petit. Quand nous l’avions croisé hier au soir, il pointait à la 1200 ème place après 30 kilomètres. À présent, dans les 30 derniers kilomètres, il se rapproche de la 550 ème place. Quel bond !
Ses ravitaillements sont express et cela lui permet de gagner des places dans le classement bien que celui-ci lui importe peu. De mon côté, je me dis qu’il peut tout à fait envisager un Top 500 ! Alors que son but est de terminer cet Ultra Marin, je me fixe comme objectif de le pousser pour l’emmener plus loin encore : il va le faire ce Top 500 !
Je continue à ses côtés et à chaque concurrent dépassé, nous avons un petit mot pour ce dernier. À cette heure, nombreux sont ceux accompagnés par leurs proches, amis ou famille. Ces derniers trottent à leurs côtés en ayant, il faut le dire, été plus ou moins préparés à cela !
Après le dernier ravito d’Arradon, Simon repart solo, remonté comme un coucou après un coup de fil à une très bonne amie à lui ! La nuit est en train de tomber et c’est à présent une tout autre ambiance qui s’annonce pour ces sportifs aguerris. Les frontales s’allument petit à petit tandis que les athlètes quittent le bord de mer pour rejoindre les terres et les passages en sous-bois.
Ce dernier point d’arrêt a créé beaucoup d’écart entre les coureurs et l’on a le sentiment de voir moins de monde sur le parcours. Les sportifs sont plus éparpillés et les distances se creusent. Je reprends du service avec Simon pour les derniers kilomètres. L’objectif reste le même : courir en descente et sur les faux plats descendants. Même si sa montre a rendu l’âme par manque de batterie sur un si long effort, nous ne restons pas sans indicateur temps… Puisque la mienne prend le relais et je tente de maintenir Simon sur un rythme de marche de 6 km/h.
Simon finit son Grand Raid de l’Ultra Marin à la 497 ème position en 31 heures 07 minutes et 43 secondes ! Un défi relevé haut la main pour notre ami ! Je suis super content qu’il ait pu remplir ainsi son objectif et ravi aussi, d’avoir passé un chouette moment à ses côtés !
Cette journée aura été pour moi l’occasion de découvrir l’univers du trail en mode insider. Alors que cela aurait pu me dégoûter au vu de l’effort gargantuesque, c’est l’effet inverse qui s’est opéré. Cette course du Grand Raid de l’Ultra Marin m’a clairement donné envie de vivre quelque chose de similaire à mon tour. Qui sait, il se peut que nous courions ensemble ou que nous inversions les rôles sur une prochaine édition…
En tout cas, le partage a été au top, et à mon tour, je te remercie, Simon, de m’avoir permis de découvrir cette course à tes côtés, sur quelques kilomètres…
À présent place à la récup pour la suite de nos aventures ! Altriman, J-7 !
2 Comments
Bravo aux supporters 👍❤️❤️❤️❤️et aux participants évidemment.
Bisous les loulous !
Encore une fois la team pompon à frappé ! 🫶