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Vendredi 15 avril 2022, où la journée qui devrait conclure aux retrouvailles avec mes binômes ! Une fois de plus, je (Damien) prends la main sur le début du récit avant que chacun de nous reprenne son rôle de raconteur une journée sur deux !
Voilà que s’achève pour moi une nuit de sommeil où j’ai eu un peu chaud au visage ! Sans nul doute les premiers rayons de soleil qui m’on “chauffé la couenne” comme on dirait par chez nous !
Aujourd’hui, mon départ sera plus matinal qu’habituellement. Je quitte Sophie et Benoit dès 08h30 lorsqu’il est déjà temps pour eux de partir au travail. Ça tombe bien, j’ai pour but de rallier Arras (62) assez tôt dans l’après-midi afin de retrouver Marine, N’Lou et les copains et profiter du week-end pour me reposer un peu et faire autre chose que du vélo !
J’ai donc a peu près 65 kilomètres à parcourir à travers la Somme et le Pas-de-Calais. Amiens étant dans une cuvette, j’étais à peu près sûr de commencer la journée par une côte pour regagner la plaine. Toutefois, ce n’était ni la dernière ni la seule de la journée… Amiens traversée, ce sont des vallons qui m’attendent pour rallier Arras.
Je conviens d’une arrivée à 14h30 à la gare d’Arras avec Marine pour me dicter l’allure que je dois tenir pour rallier mon objectif.
Je maintiens un rythme dans lequel je roule 1 heure et fais une pause de 10-15 minutes pour dégourdir les pattes de Madjo, toujours aussi calme dans sa remorque… J’ai peu parlé d’elle mais elle a été au top pendant ces 4 jours de voyage “solo” !
Je profite des pauses pour faire le point pour mon itinéraire car aujourd’hui je roule à travers des départementales et ce serait bête de m’égarer si près du but ! J’enchaîne ainsi les dégustations de pains chocolat (on est dans le Nord, on ne dit pas chocolatines ici) et cafés avant un bon sandwich pour atteindre le Nord-Pas-de-Calais à midi tapantes.
Les environs sont plutôt sympa avec les magnifiques champs de colza bien jaune qui s’étendent à perte de vue ! Finalement le tracé qui m’inquiétait un peu la veille est plutôt agréable… Finalement, c’est dans le timing prévu que j’atteins la ville d’Arras pas peu fier d’avoir assuré ce trajet dans les temps !
Bientôt, je vois “débouler” mes deux acolytes dans une voiture de ministre (le 3008 des copains) avec le grand smile ! Des accolades chaleureuses et il est temps de démonter le matériel pour le glisser dans la voiture ! Il est temps pour moi de rendre la plume à Marine qui vous racontera la suite de la soirée… Bien arrivé, c’est à présent repos pour moi !
Pour moi Marine, cette journée démarre à 09h00, au petit-déjeuner avec Marcus et Laura. Alors que cette dernière file à un rendez-vous médical, j’embarque le bébé et les chiens pour une balade à proximité en ce beau début de matinée ! Il fait tellement chaud que seul le tee-shirt est de la partie sous ce beau soleil. En parallèle je suis là progression de Damien qui pense arriver en tout début d’après-midi à Arras. Nous irons, Laura ou moi (selon le timing), le récupérer à Arras car cela lui permettra d’éviter 30 kilomètres supplémentaires et de profiter d’un peu plus de repos.
Après un début de matinée bien calme, nous allons faire quelques courses pour préparer l’apéro du soir et permettre aux garçons de trinquer avec une bonne bière belge. Et finalement, l’heure passe à une vitesse folle et il est déjà temps de me mettre au volant “de la voiture de ministre” comme l’a baptisée Damien.
Après une petite demi-heure de route, je le retrouve au dépose minute de la gare dans le centre d’Arras ! Il est black ! Il a pris des couleurs de fou avec ces derniers jours de soleil… le voilà déjà en mix bronzé-homard et malabar bi-goût ! Il va falloir que je m’y remette pour parfaire aussi mon nouveau bronzage ! Nous voilà donc à démonter tout l’attirail qui passe tout pile dans la voiture… et enfin nous pouvons reprendre la route !
Sur le trajet, Laura m’a conseillé de faire un stop par la ville de Vimy, (tristement) célèbre pour ses faits de guerre. En effet, du 09 au 12 avril 1917, les soldats du corps canadien du général Julian Byng attaquent la crête de Vimy pour la reprendre aux Allemands. Cette bataille est une victoire pour les Canadiens, qui réussissent à prendre la côte 145 et à réaliser tous leurs objectifs, au prix de 3 598 morts. C’est enfin une victoire, là où les armées britanniques et françaises avaient échoué pendant plus de deux ans.
Aujourd’hui, on trouve sur cette fameuse côte le plus important monument canadien aux victimes de la Première Guerre Mondiale. Ce dernier rend hommage au courage des Canadiens lors de ce conflit, grâce à des figures de pierre symbolisant les valeurs défendues et les sacrifices faits. Les deux pylônes, représentant le Canada et la France, culminent 40 mètres au-dessus de la base du monument.
Nous n’avons eu l’occasion de l’apercevoir de plus près que ce que montre la photo. En effet, les chiens étaient interdits sur la promenade y menant et il faisait alors bien chaud pour les laisser dans la voiture. Nous avons donc tracé vers la maison pour nous poser au calme et retrouver Laura et Marcus.
D’autant plus que j’ai mon rendez-vous chez le kiné à 17h30 alors qu’il n’était pas question de trop tarder… Le résultat de la séance ? Nous avons refait des ondes de choc au niveau des genoux et on m’a conseillé étirements et strapping des genoux pour que tout continue de rouler… au mieux ! Ce ne sont pas deux séances qui vont relever la bête mais elles n’auront pas fait de mal quoiqu’il en soit. A suivre au redémarrage… Pourvu que ça le fasse !
À mon retour de chez le kiné, Florian est déjà de retour et je retrouve les garçons en train de papoter tranquillement. Laura quant à elle ne tarde pas non plus à revenir après avoir déposé Marcus chez sa mamie. Ce soir, c’est soirée tous les 4 (avec les fauves) et nous allons découvrir le coin et la gastronomie locale en prime !
En effet, nous prenons la route en direction de Loos-en-Gohelle où nous allons découvrir des terrils (on dit aussi “terris” ou “haldes”). Mais qu’est-ce donc ?
Ce sont des collines artificielles créées par l’accumulation de résidus miniers, sous-produits de l’exploitation minière (schistes grès carbonifères et résidus divers). Et tout près de chez les copains, on retrouve les terrils jumeaux qui sont parmi les plus hauts d’Europe (188 mètres au dessus du niveau de la mer). Aménagé pour faciliter l’ascension du public, le terril n°74a offre un superbe panorama à 360 degrés sur le bassin minier.
Et pour les plus curieux : les mines de charbon ont été fermées en France pour des raisons économiques liées au coût de revient du produit exploité. En effet, il devenait plus cher de produire du charbon au sein même de l’hexagone que d’en importer. C’est ainsi qu’en 2004, l’exploitation cesse définitivement en France, avec la fermeture de La Houve dans le bassin houiller lorrain.
Après une belle ascension bien raide, nous atteignons le sommet d’où nous profitons de la vue sur les environs et la ville de Lens ! Damien est heureux de découvrir le stade de foot au public mythique : le stade Bolleart-Delelis.
Et parce qu’on a cherché pour nous en chantonnant la chanson de Pierre Bachelet (allez je vous la fais en 1000 : “Au nord, c’étaient les corons, la terre c’était le charbon, le ciel c’était l’horizon, les hommes des mineurs de fond…”)… On a compris enfin ce qu’étaient les corons !
C’est en réalité une notion d’urbanisme… Je ne sais pas pourquoi mais j’avais dans la tête un espèce de parc à moules pour de l’élevage de charbon… sûrement car c’est proche du mot “corail” bref… rien à voir !
Un coron (tiré du wallon coron) est une habitation ouvrière typique des régions d’Europe occidentale. Les corons étaient particulièrement utilisés à l’époque de la révolution industrielle (seconde moitié du 19ème siècle) grâce à l’extraction du charbon et à la sidérurgie. Alors, les corons constituaient des quartiers d’habitations unifamiliales étroites, à un étage et souvent complétées d’un petit jardin potager à l’arrière. Ces habitations étaient généralement situées contre les usines ou à proximité du lieu de travail des mineurs.
Pour bien finir la soirée après notre belle balade au coucher du soleil, nous prévoyons de faire ce soir une friterie ! Bon alors d’après les copains, c’est une “fausse” car elle est fixe et non pas ambulante. Mais ce sera déjà top pour nous depuis le temps qu’on entend parler des “barak à frites” !Nous nous laissons tous les deux tenter par un sandwich local “Ch’ti” à base de maroilles et de faluche (le nom du pain) !
Les habitués de Kris Frite sont déjà sur place et tendent leurs saladiers pour repartir avec des frites à ras bord ! Pour nous le repas est super copieux (équivalent à 3 burgers de chez Macdo je pense aisément) et c’est à domicile que nous le dévorons de bon cœur en parlant voyage et aventures avec les copains ! Nous sommes vraiment chanceux d’avoir pu profiter de ce stop (forcé) et de ces jours de repos chez eux ! Un vrai plaisir de les rencontrer et des amours ! Nous ne serons pas sans nous revoir… La prochaine fois ils découvrirons peut-être nos spécialités mayennaises !
Merci encore pour tout Florian, Laura et Mercis ! Sans oublier Yoda et Oreo qui nous ont aussi fait une place dans leur quotidien…
3 Comments
Sympa la N’Loun’lou du bambin avan les retrouvailles.
Pour les spécialités du coin, je vous recommande le Potjevleesch et notamment dans le typique estaminet flamand de Godwarsweld « Het Blauwershof » avec ces jeux anciens. Un endroit où le temps.semble s’être arrêté. Bonne route.
https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g1219728-d2211209-Reviews-Het_Blauwershof-Godewaersvelde_Nord_Hauts_de_France.html
Mignonne la N(L)ouN(L)ou poilue du bambin. Enfin les retrouvailles !!
Pour les spécialités locales je recommande le Potjevleesch, notamment celui de l’estaminet flamand « Potjevleesch » à Godewaersvelde. Le temps semble s’est arrêté là-bas avec tous les jeux ne bois anciens.Bonne route !!
https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g1219728-d2211209-Reviews-Het_Blauwershof-Godewaersvelde_Nord_Hauts_de_France.html
Une mignonne la N(L)oun(L)ou poilue pour le bambin. Sympa la team reunited pour les prochains épisodes.!!
A l’occasion dans le ch’Nord tentez le Potjevleesch (je recommande l’estaminet flamand « Het Blauwershof » à Godewaersvelde avec ses jeux anciens)