Vélo | Loire-Atlantique – De Vannes à Missillac

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A bientôt les copaings !

En ce mardi matin, on traine des pattes… Une nuit dans un vrai lit, et une chambre sombre. Quel plaisir ! On ne tarde cependant pas car on a encore de la route aujourd’hui ! Hop, la balade est propice à l’achat de pain et de sandwiches pour le repas du midi. Après un bon petit-déjeuner bio, nous voilà de nouveau sur le pied de guerre pour ce dernier départ de la semaine.

Les copains Charlène et Guillaume nous prêtent un réchaud qui sera parfait pour la suite de notre aventure ! C’est l’outil qu’il nous manquait mais pourtant indispensable. On aura pas la chance tous les soirs d’avoir des bons petits plats préparés par la famille en voyage vélo. A moins que quelqu’un ne se porte volontaire pour faire la voiture balai ?

A 09h55, on fait un dernier coucou… Et on repart de plus belle !

Dernière journée mais pas des moindres

Bon en toute honnêteté, j’ai (Marine) une côte à venir qui me fait un peu peur… Celle que nous avons hier dévalé à 46km/h en descente. Je ne vois absolument pas comment je vais être capable de la remonter !

On longe à nouveau la voie rapide après avoir quitté Vannes et déjà traversé Sené et Theix. Il fait encore bien chaud et le ciel est tout bleu. Nous faisons notre premier stop après 15 kilomètres dans un petit village. Accès aux toilettes et à l’eau fraîche et potable. Royal ! L’occasion pour Loulou de se dégourdir un peu les pattes et d’être rafraichi avec de l’eau sur le poil !

Puis nous voilà repartis… on progresse bien malgré un fort vent de face. Et cette fois-ci on a bien anticipé l’itinéraire pour ne pas avoir encore de mauvaises surprises. Nos guiboles sont lourdes… On sent bien que c’est la 7e journée en selle mais on kiffe toujours autant cette aventure !

Une chose est sûre : sur un plus long voyage, on s’octroiera un jour off ! Quant aux sacoches, on va refaire le point car je suis certaine que l’on se trimbale des trucs inutiles… Genre 2 cadenas-chaines de 2 kgs pièce.

« Ah mince » a rétorqué Damien à mes yeux interrogateurs ! Car oui, c’était dans MES sacoches que ça trainait ! Je suis sûre que c’était un test d’endurance en fin de compte !

Et arriva la côte tant redoutée

Puis voici la côte qui se profile… Celle que nous avons hier descendue à vive-allure : 46 km/h tout de même. Celle qui va, j’en suis sûre, me faire souffrir aujourd’hui. Je la redoute. Je n’ai pas envie de poser le pied à terre par principe !

Mais Damien est là pour me motiver quand les challenges se présentent « si je passe avec la cariole, tu passes aussi » ! Les côtes quand on les aperçoit paraissent souvent bien pires qu’elles ne le sont réellement. Enfin dans le sens où on a toutes réussi à les passer. Non sans effort quand même. Tout ça pour dire que l’on n’est pas encore prêts pour les cols…

Pourtant Damien assure grave avec son paquetage à traîner. Je ne sais pas ce qu’il fait mais en tout cas à la reprise sur le vélo de course, il va faire péter les records de vitesse, c’est certain !

Les ravitaillements en eau à vélo

Après cette fameuse côte, nous avons pris le temps d’un repas un peu avant La Roche Bernard. Les sandwiches achetés le matin ont été salvateurs, même s’ils n’avaient pas la saveur de nos habituelles salades de pâtes. Damien du coup me propose un pacte pas du tout attrayant « ça te dit la faim de mon sandwich contre ta part de pépito ?« . Euh, bah non !

Sinon, en terme de ravitaillement pour l’eau à vélo, on commence à maîtriser ! Nous voilà arrivés à La Roche Bernard et l’on recherche l’église ou la mairie où l’on est certains de trouver à proximité des toilettes publiques. Bingo ! Ce sera à l’église cette fois. Arrêt toilettes pour tout le monde et remplissage de nos deux bidons (500ml et 600 ml) et de la gourde de Loulou (1L). On n’a pas tant d’autonomie que cela avec nous mais on a la chance d’avoir en France de nombreux points d’eau potable !

Quand je repense au Chili, notre dernier pays traversé, ça aurait été bien différent ! Il aurait été nécessaire d’avoir des gourdes filtrantes ou une plus grosse réserve d’eau à trainer sur nos montures…

Un dernier détour pour l’honneur

Il nous manquera peu de kilomètres pour atteindre un objectif hebdomadaire. 6 km encore à parcourir pour être exacts… Alors on se prolonge d’une petite boucle en passant par Sainte-Reine-de-Bretagne avant de rejoindre Missillac.

On finira donc cette journée avec un bon dénivelé positif : 457m pour 60 km ! Et en prime, notre allure est à la hausse par rapport aux journées précédentes. Et oui, on a progressé grave ! Nous voici ce jour avec une allure moyenne de 16,2 km/h vs environ 15 km/h sur les précédentes journées. C’est top !

Jour Sept et Match – 400 kms !

Voilà, le jour 7 s’achève et avec lui un beau défi ! On a roulé 400 kms… Enfin précisément 401,27 kms cette semaine. Une grande première pour moi et en fait… pour Damien aussi ! Il n’avait encore jamais fait 400 bornes de vélo en une semaine. Même pas pour préparer son triathlon Embrunman au cours de l’année dernière.

On est quoi ? Contents ? Oui ! Fiers ? Oui !

On s’était fixés une semaine d’entraînement sans savoir comment nos corps réagiraient et on a su s’adapter ! On en retire que du positif et on est ravis de l’avant-goût pris pour cette nouvelle aventure à venir ! Et surtout, nous sommes contents s’avoir su rebondir après notre retour du Chili en mode précipité !

On croise à présent les doigts en espérant de bonnes nouvelles quant au déconfinement à venir en France. Car oui, la prochaine aventure, on la souhaite à plus de 100 kms de la maison ! Direction le Sud par la Velodyssée et si possible, on fera aussi un crochet dans la famille par Toulouse !

Point sur notre matériel de voyage à vélo

Bon c’est pas tout, mais autant faire cela à chaud ! Un point sur notre chargement. Vous savez, quand je vous parlais des doublons transportés ou des choses inutiles…

Du coup, nous y sommes. A peine rentrés de notre dernière épopée de la semaine, on a décidé de faire le point sur notre matériel de voyage à vélo. On a vidé toutes nos affaires dans la cuisine de mon papa pour faire le point sur ce qui nous serait vraiment utile, ce qui peut être zappé et ce qui nous manque. Un bon tour d’horizon pour mettre à jour nos listes et réorganiser ainsi nos sacoches vélo !

Le mot de la fin

Ainsi s’achèvera la semaine avec une dernière soirée avec mon papa et Mireille avant de profiter de mes grands-parents à quelques kilomètres de là. Sous peu, ce sera enfin le retour en Mayenne, dans notre chez-nous (enfin) libéré de nos locataires.

Car oui, depuis notre retour d’Amérique du Sud, nous étions chez le frère de Damien et plus récemment chez mon père. Là, on va retrouver notre indépendance en étant dans « nos murs » Ça va nous faire bizarre de retrouver une vraie grande maison et surtout le grand et confortable lit après des mois de vadrouille ! On n’est pas mécontents de retrouver un semblant de confort avant la suite de notre épopée.

Alors on vous redit à bientôt !

Et surtout, merci de nous avoir suivi lors de cette micro-aventure à vélo ! 😊