Réveil matin 07h pour ne pas perdre une miette de cette nouvelle journée ! La nana de Airbnb n’arrivant pas pour le checkout et bien nous avons filé après l’avoir attendue 20 minutes ! Pour ne pas perdre plus de temps j’ai été un peu rapide et me suis trompée dans la destination !
En effet, je voulais que l’on profite en premier lieu de Kravice et ses cascades mais j’ai mis Mostar dans le GPS « Maps.me » (super appli qui permet d’être guidé hors connexion avec une base de données super complète…). Pratique notamment quand on passe en Bosnie et que Free n’y est pas (encore) implanté (8€ le Mo c’est un peu cher…).
Du coup en soit, pas un mal puisque la journée s’est ainsi bien déroulée ! On profite des paysages et on arrivera vers 11h à Mostar ou nous trouvons un parking près du centre (car c’est une très grande ville en fait…). Le parking est situé près de la Mostar Peace Bell Tower et on peut y payer en euros ou en Kunas si l’on n’a pas de monnaie locale… pratique !
Une fois garés, nous pouvons nous rendre dans le centre et aller voir le monument célèbre de Mostar : le pont Stari Grad ! Lorsque nous y arrivons il y a foule sur ce pont de 25m de haut… en effet un local s’apprête à sauter dans le vide.
Les touristes payent pour voir ces sauts spectaculaires… Malheureusement depuis le pont même on ne voit rien du spectacle alors on ira ensuite observer depuis en bas. Une fois s’être rincé l’œil de la splendide vue depuis la haut !
A noter que Mostar est une ville divisée en deux religions : d’un côté les chrétiens et de l’autre les musulmans. Ainsi se côtoient dans cette ville églises et mosquées !
Depuis notre rocher, nous avons eu la chance de papoter avec une jeune voyageuse originaire de Chicago, un papa et sa fille de Barcelone (et donc parler anglais, espagnol) et un couple de brésiliens ! Ces derniers nous ont expliqué que sur les deux derniers jours s’était déroulé un event red bull avec des sauts montée sur le pont. Donc haut de près de 30 mètres !
Après tant d’émotions, y’a aussi Loulou qui est retourné dans l’eau et qui s’est bien fait emporter par le courant… touristes et locaux suivaient la scène et tentaient de le rappeler… à un moment ça m’a quand même inquiété et c’est quand il m’a vu me lever du rocher et retourner sur la rive qu’il a eu le déclic de mieux nager pour revenir (« elle va partir sans moi ?! »)… Bref après tant d’émotions, plus qu’un mot en tête : Manger !
On finit par se laisser tenter par le resto typique mais très touristique : Sadrvan. Ils proposent une assiette pour déguster plusieurs spécialités bosniaques. Parfait. Et en plus ils acceptent les Kunas…
En terme de conversion, la ville est partie sur :
1 Mark de Bosnie (BAM) = 0,50 EUR
1 Euro (EUR) = 8 kunas (HRK)
Il faut donc calculer dans tous les sens ! Le plat national est à 10€ pour entrée (crudités), plat (mix de plein de spécialités) et dessert (gâteau noisette).
Quand arrive le moment de payer, une incompréhension s’y mêle… Déjà le serveur me dit qu’ils n’acceptent que les billets Kunas mais pas les pièces et ensuite ils me pondent un taux de conversion ne correspond pas à ce que la personne à l’entrée m’avait confirmé.
Bref je pars agacée, et dit aux touristes qui attendent à l’entrée « don’t go there, don’t go there » et file avec N’Lou ! Un peu plus loin, honteuse, je comprendrais qu’une partie du taux de conversion qui ne collait pas correspondait à mon jus de pomme… oups :-/
Allez, repus (oui Loulou grignote aussi), il est temps de reprendre la route ! Direction Kavice à présent, les cascades à proximité où l’on devrait pouvoir se baigner… il fait une chaleur étouffante ce ne sera que bienvenue cette baignade !
Au passage, nous notons sur les façades des bâtiments de la ville de Mostar qu’il y a énormément de trous de balle, vestiges de la guerre. Ainsi bâtiments à moitié détruits ou « troués » côtoient des nouveaux complexes tout récents, tous beaux tous neufs…
On est dimanche et le parking ne semble pas payant (ou on a loupé une étape…) sinon c’est 2 BAM par voiture. Quant à l’entrée, il faut compter 4 BAM par adulte ou 40 Kunas.
Puis vers 16:30 on repart en direction de Dubrovnik… Et là, c’est la grande aventure… Dans un premier temps le GPS nous fait prendre un chemin de terre sur près de 10 km. Je me suis demandée si la voiture allait bien accepter ce côté 4 × 4 !
Et ensuite le GPS nous a fait monter au sommet d’une montagne ou pas de chance, arrivés à la douane, aucun touriste n’avait le droit de passer… Ça c’est ce que j’ai compris entre le croate, bosniaque / français, anglais que nous parlions chacun.
Ils me disaient « Clic, Clic ». Et comme le panorama était splendide, j’ai pensé qu’ils me conseillaient de prendre des photos… Donc je répondais « oui oui OK clic clic ». Bref grand moment de solitude quand j’ai compris qu’il s’agissait d’une vile « Klek » où j’avais le droit de passer la frontière comme les autres touristes… Voilà voilà voilà…
On a dit non merci au douanier qui nous a proposé « would you like a cop to show you Dubrovnik tonight », on est bien tous les deux (rends moi mon passeport par contre stp… sourire) !
Et finalement nous arrivons dans la ville. Il n’est pas facile d’y circuler en voiture car là encore c’est une ville entièrement piétonne. Guidés par le GPS nous arrivons à proximité de notre rue mais nous loupons le parking payant… C’est reparti pour une boucle de 15 minutes en voiture pour revenir à ce point ! Et là en voyant le prix du parking c’est douloureux… Environ 50 € les 24 heures, ça va faire très mal.
On se gare et on descend à travers les ruelles via des escaliers pour trouver notre rue et notre chambre. Notre hôte super sympa viendra avec nous pour nous montrer où se garer gratuitement un tout petit peu plus loin. Il nous avancera même le prix du parking pour les 45 minutes de stationnement car encore une fois on ne peut pas payer en carte bleue. Ça c’est galère !
Donc : Se garer gratuitement à Dubrovnik : ulica Ivana Matijasevica.
La balade avec l’hôte était sympa ! un ancien sergent qui a servi dans l’armée croate afin de défendre la ville de Dubrovnik de l’autre côté de la montagne contre l’avancée de l’armée serbe entre 1991 et 1994. Si la ville n’avait pas été défendue à ce moment-là elle serait aujourd’hui serbe a priori.
Et finalement une fois revenu à l’appartement, on se prépare pour un tour dans la ville afin de trouver quelque chose à manger.
Rassasiés et digestion faite, un bon dodo s’imposera ! On tient à être en forme pour demain car la vile doit être splendide de plein jour également.
4 Comments
😂 j’ai bien aimé ton anecdote sur Klik! Sinon comment as-tu trouvé la Bosnie?
Ahaha oui sur le coup un peu boulet 😉 j’ai trouvé cela très joli sur Mostar et Kavice et les plats très bons pour ce que j’ai goûté ! Les vestiges de la guerre par contre font bizarre…
Ah oui je comprends, on réalise que la guerre n’est pas si vieille et si proche de chez nous, c’est vrai que ça fait un choc! Mais très beau pays sinon ❤️
[…] mètres plus bas. A ses risques et périls. Ça m’a d’ailleurs beaucoup fait penser au Pont de Mostar en Bosnie-Herzégovine, visité deux ans plus tôt avec […]