Italie | Pise & les Cinque Terre

Temps de lecture : 5 minutes

Deux journées en une (par écrit du moins)

Mardi 28 octobre est une journée qui a été bien plus tranquille dans le programme des vacances… Elle était destinée au repos en mode chill, lessive et playa. Très calme en somme, avec un faible intérêt d’un point de vue « blog ». Mais il en faut aussi, pour prendre le temps, se recentrer et se poser.

J’ai (Marine) décidé d’aller courir pour rejoindre la plage la plus proche, me poser sur le sable et observer la mer… Un petit coup de boost pour le reste de la journée avant que nous ne récupérions du linge propre et ne pique-niquions sur la plage avec une dernière baignade pour les plus motivés (N’Lou et moi-même). 

Quant à la fin de journée, elle a été consacrée au rangement de l’appart et de nos affaires et à pas mal de lecture… On avait promis à Coline de se reposer, c’est chose faite 🤷🏻‍♀️ Au lit, car demain c’est réveil très matinal ! 

Je laisse la main à Damien pour la longue journée du mercredi 😜

Fin du chapitre corse 

Ce mercredi 29 octobre 2025, quand le réveille s’enclenche, il réveil sonne définitivement la fin notre séjour corse. Une fin difficile vu qu’il est exactement 03h55. Pile poil ce qu’il faut de temps pour une dernière rando avant notre ferry. Je plaisante bien sûr !

Nous finissons le ménage du logement avant de rejoindre Bastia d’où nous quitterons l’île de beauté à 08h00 ! En attendant, il nous faut effacer toute trace de chien… Ceux-ci devaient nous être facturés à raison de 6€/chien/jour… Or, au vu de l’installation mouvementée, et l’oubli de la nana, nous avons fait en sorte de transformer le séjour en cache-cache géant avec la gestionnaire du site. En ce dernier jour, on peut le dire « job is done » ! L’économie se chiffre à 108 euros. Ça nous financera les deux prochaines nuits 😜 

L’arrivée dans Bastia se fait dans le calme d’une ville pas encore réveillée… D’ailleurs, c’est tellement calme que l’on a l’impression d’être les seuls à prendre le bateau : pas de file d’attente, pas de voitures et pas non plus de bateau… Après avoir tenté une entrée par erreur côté personnel du port, on nous demande de bien vouloir patienter près d’une barrière. Finalement les voyageurs arrivent petit à petit et on se sent un peu moins seuls.

Traversée en ferry entre Bastia et Livourne 

Un dernier pipi pour nos chiens et voilà le ferry qui débarque les voyageurs venus tout droit de Livourne (en Italie, où nous nous rendons) pour nous laisser la place. Une nouvelle fois, Marine nous a réservé une cabine pour ce petit trajet de 5 heures.

Non pas que nous ayons besoin de dormir, mais plutôt de nous mettre au calme avec les chiens… Alors que nous sommes sur le pont dès 07h30, il nous faudra attendre 08h45 pour obtenir notre clé (le temps que le ménage soit finalisé). Sachant que la cabine doit être libérée une heure avant le débarquement, nous n’y passerons pas énormément de temps.

Mais bon, nous nous reposons pour être en forme avant de fouler le sol italien… Vous nous connaissez : le programme sera sans doute chargé ! Tandis que Marine s’endort direct sur son livre avec son Loulou à ses côtés, je décide de faire un tour du propriétaire… Il fait beau et les voyageurs profitent d’un bain de soleil sur les terrasses du bateau. 

La traversée passe plutôt vite et on profite des dernières manœuvres (y’a quand même un « pilote » qui a été amené en zodiac à l’entrée du port) pour s’enfiler un Tupperware de pâtes avant de mettre le pied à terre. L’optimisation du temps : notre credo ! 

Cap sur le Nord 

Les voyageurs embarqués avec leurs voitures sont dans les starting-blocks pour quitter le navire. Et encore plus l’italien retraité derrière nous qui ne supporte pas d’être coincé dans la file de véhicules et qui témoignent de son impatience en invectivant tout le monde avec de grands gestes « ma che 🤌🏻🤌🏻🤌🏻 ». Marine qui est au volant ne peut s’empêcher de le contrarier : le combat de coqs peut commencer.

Le débarquement se fait dans la cohue italienne. Ce pays est plutôt réputé pour avoir une conduite assez musclée et l’on ne tarde pas à se mettre dans le bain ! A peine quelques kilomètres parcourus que nous assistons à une colision entre un scooter et une camionnette. Le scooter est à terre : petite explication avec des grands gestes et c’est reparti ! 

Mais sinon, quel est le programme ? Il n’y en a pas réellement. Nous mettons le cap vers le Nord pour nous rapprocher des Cinque Terre que Marine tient à me faire découvrir le lendemain. On a repéré un petit hôtel dans les terres pour y passer les deux prochaines nuits… 

On penche pour une visite de Pise 

Et sur la route, il y a Pise ! Il serait dommage de ne pas s’arrêter voir la tour avant qu’elle ne se casse la gueule… Pour la petite histoire, l’architecte de l’époque n’avait pas examiné le sol avant de construire cette tour « clocher »… Le sol étant meuble, sest mise à pencher des sa construction pour finalement atteindre une inclinaison de 5 degrés. Bien qu’ils se soient finalement rendu compte de la boulette, ils ont continué son édification qui dura presque 200 ans.

De récents travaux ont contribué à la redresser d’un degré, mais ça n’empêche pas au millier de touristes de prendre la pose en exerçant une poussée imaginaire face à leur appareil photo. Nous avons pu constater ce manège de nos propres yeux. Un vrai spectacle ! Autant dire que la visite de la ville fut rapide et efficace.

De retour à la voiture, nous checkons la météo pour constater que demain ce sera le déluge… Autant dire que la visite des Cinque Terre va tomber à l’eau. Ni une, ni deux, Marine me propose d’y aller dès maintenant pour profiter du calme avant la tempête. Nous voilà donc en route pour traverser la région de la Ligurie. 

(Re)découverte des Cinque Terre

Enfin, après avoir traversé la ville de La Spezia, porte d’entrée sur les Cinque Terre, nous traversons une nature luxuriante à flanc de colline qui plonge directement dans la mer. Nous tentons l’approche des villages par voie terrestre en se disant que l’arrière saison devrait être plus calme… Et les billets de train pour un bout de soirée, pas de réel intérêt !

Finalement, entre chaque colline les petits villages colorés apparaissent. Ils sont au nombre de cinq : Riomaggiore, Manarola, Corniglia, Vernazza et Monterosso al mare. Avant que la nuit n’arrive, nous décidons de cibler les deux premiers. Nous verrons ainsi Riomaggiore depuis les falaises et irons nous balader au sein de Manarola, le préféré de Marine, déjà venue ici avec N’Lou et son amie Claire en 2019. 

Nous n’aurons pas le temps de tous les faire car les accès y sont particulièrement tortueux et que l’on passe un temps fou à descendre et remonter d’un village à l’autre. Toutefois, je comprend très vite l’engouement des touristes pour visiter ces petits villages pendant la saison estivale. Je découvre des décors de cartes postales : ces maisons colorées offrent un panarama exceptionnel. Déambuler dans les ruelles est un petit bonheur. Même si le temps est plutôt couvert, j’imagine ce que ça doit donner avec un beau coucher de soleil ! 

On se finit avec une pizza

La nuit tombe vite et il est temps de remonter. Je m’estime chanceux d’avoir pu découvrir cet endroit en voiture et toutes ces routes sinueuses par la même occasion. Je pense qu’en été, je n’aurais pas savouré de la même manière. On booke l’hôtel pour une nuit finalement et on se dirige vers là-bas tandis que c’est déjà nuit noire à 17h30.

Nos estomacs se réveillent. Ils sentent déjà la pizza qu’ils vont digérer ce soir. Il faut dire que l’on attend ces mets depuis plusieurs jours déjà ! Nous passons en vitesse récupérer notre clé et déposer nos affaires dans la chambre (quelque peu atypique) avant de prendre la direction de la pizzeria du village. Ce n’est pas déplaisant de mettre les pieds sous la table ! Mais la difficulté est ailleurs : choisir une pizza parmi les 12 pages de menu, le tout en italien ! 

Au final, je me laisse tenter par une pizza base crème, burrata, pistache et crevettes ! Un régal comme prévu. Une pizzeria qui ne paye pas de mine comparé à un Big Mama à la française mais un petit commerce du terroir nous permet de nous fondre dans la vie locale en observant la consommation des locaux. Par exemple, les jeunes à côté de nous ont commandé 

3 pizzas margarita avec option frites (oui oui, sur la pizza). J’aurais bien tenté le mix mais je suis repu. Content encore de cette belle journée… Il est 22h00 quand je sombre littéralement !