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France | Au cœur du Massif de Bavella
26/10/2025

France | Lac de Melo & lac de Capitello

28/10/2025

Contenu de l'article

  • 1 Sur pieds et pattes de bon matin
  • 2 La tempête qui change la donne ! 
  • 3 Un démarrage façon diesel
  • 4 Nouvelle compétence débloquée pour nos chiens 
  • 5 Cap sur le second lac 
  • 6 Chacun sa façon de randonner ! 
  • 7 On en voit le bout
    • 7.1 J’aime ça :
Temps de lecture : 6 minutes

Sur pieds et pattes de bon matin

Nous sommes le lundi 27 octobre et dans deux jours nous quittons l’île de beauté… Nous décidons de lâcher nos dernières forces dans la bataille ! Réveillés à 05h55, (ne nous demandez pas pourquoi 🤷🏻), nous ne traînons pas à nous mettre en route pour l’ultime randonnée de ce séjour.

Celle-ci est donnée comme « très difficile » d’après le guide récupéré à l’office de tourisme quelques jours plus tôt.

Après un bon petit-déjeuner, nous prenons la route de Corte et plus précisément celle de la vallée de la Restonica vers le pont de la Frasseta… Enfin, ce qu’il en reste (Marine l’avait expliqué il a quelque jours). Depuis les intempéries de 2023, c’est devenu le nouveau point de départ de la randonnée visée vers les lacs d’altitude.

Sur la route, malgré l’heure matinale, nous trouvons une station service ouverte afin d’acheter une bombe anti-crevaison pour assurer le coup avec notre pneu ! Depuis hier, l’avant gauche fait des siennes en perdant de la pression de façon inhabituelle. Quand on a la poisse avec les véhicules nous, ce n’est pas dans la demi-mesure…

La tempête qui change la donne ! 

Allez… J’suis sympa, je refais un petit topo intempéries : depuis le passage des tempêtes Ciaran et Domingo en 2023, ce pont n’a jamais été rénové et empêche donc l’accès routier à la bergerie de Grotelle qui était jusqu’ici le point de départ de notre randonnée. Celle-ci doit nous permettre d’atteindre les lacs « perchés » de Melo (Lavu di Memu en corse) et de Capitello (Lavu di Capitellu pour les locaux) situés respectivement à 1711 et 1930 mètres d’altitude.

À noter quand même que ça change la donne cet accès routier bloqué : « la dernière tempête a depuis rebattu les cartes, faisant passer l’ascension aux lacs de Melo et de Capitello d’un niveau moyen à difficile, multipliant par trois la distance et par deux le dénivelé. Il faut désormais une journée pour y accéder contre une après midi autrefois. Ci-dessous le comparatif avant et après la tempête :

Avant : 5,8 km | 03h30 de marche | 544m de D+

Maintenant : 18,2 km | 08h30 de marche | 1123 de D+

C’est donc un aller/retour d’une vingtaine de bornes qui nous attend. Et il n’est pas trop tôt quand nous entamons nos premiers pas à 08h30 pétantes (après 1h15 de route). À cette heure encore matinale et par 7 degrés, autant dire que ce n’est pas la foule sur le parking. Tant mieux : nous devrions être tranquilles et les chiens aussi pour vaquer chacun à son aise. En prime, le soleil est au rendez-vous et le vent au repos (du moins pour le moment). 

Un démarrage façon diesel

Les 6 premiers kilomètres sont plutôt tranquilles et agréables. Le sentier longe la Restonica à l’abri des arbres et la pente ressemble davantage à un faux plat montant qu’à une bonne côte des familles comme nous connaissons dans nos montagnes (comprendre les Alpes). Le décor est toujours aussi majestueux avec d’immenses pics rocheux qui nous entourent. Quant aux couleurs automnales, elles nous ravissent de jour en jour. 

Après ces 6 kilomètres en forêt, nous retrouvons le bitume de la route isolée de tout passage depuis deux ans… Et ce, pour un kilomètre, direction la bergerie de Grotelle. C’est ici que les choses sérieuses commencent. Le dénivelé qui grimpait tranquillement alors, va se corser et fortement évoluer sur les 4 prochains kilomètres afin d’atteindre les lacs.

A priori il nous reste une heure pour atteindre Melo et une autre heure encore pour rejoindre Capitello. On retrouve donc un terrain moins roulant, proche de ceux qui ont animé et rendu ludique nos randos de jeudi et vendredi. Les chiens sautent de pierres en pierres avec leur aisance habituelle (et naturelle) : de vrais cabris… 

Nouvelle compétence débloquée pour nos chiens 

Mais… Oui, il y a un mais : nous tombons sur un passage avec une chaîne qui permet aux humains de se hisser au nouveau supérieur. Puis ensuite, deux passages avec échelles. Et là c’est tout de suite moins fun ! Marine se place en haut tandis que j’assure en bas et tant bien que mal, nous tirons et poussons les chiens afin qu’ils trouvent des appuis sur les rochers proches des échelles. Ils y parviennent encore une fois avec beaucoup d’agilité et nous témoignent une confiance aveugle…

Au final, ça se passe plutôt facilement et dans le calme (même si on a dû y passer 15 minutes). La descente de ces passages sera une autre paire de manche mais nous y reviendrons… On croise des randonneurs qui doivent bien se demander comment les chiens sont parvenus jusqu’ici. Et moi-même je me pose presque la question ! 

Nous atteignons donc le lac de Melo non sans mal, mais le résultat est à la hauteur de nos efforts. Le cadre est vraiment magnifique. Et ce, même si le vent se lève. Il est 11h30 et il nous reste encore un bon kilomètre de montée avant d’atteindre l’objectif final. Nous contournons Melo et continuons de suivre les marques jaunes (faut quand même se dire que quelqu’un s’est fait la même rando avec un pot de peinture et un pinceau un jour…).

Cap sur le second lac 

Après un petit replat, c’est reparti pour de la grimpette dans un véritable champ de caillasse. Encore un passage avec plusieurs chaînes nous permet d’atteindre le niveau supérieur… Mais les chaînes, ca passe et pas de souci pour les chiens encore une fois.

Nous décidons de planquer les bâtons de Marine dans un coin car vu les pierres glissantes (certaines sont mêmes « gelées »), ils ne lui seront plus d’une grande utilité si ce n’est pour l’encombrer… Et comme l’un d’eux est tordu depuis Asco, il ne se replie plus pour rentrer dans son sac ! À ce moment précis, elle s’aperçoit qu’elle a perdu un des embouts de protection en caoutchouc qui permettent de mieux adhérer à la roche. Vous le voyez venir mon SaintPadoue ? Plus qu’à prier pour qu’il nous le remette sur notre chemin retour…

A chaque virage, nous pensons voir le lac de Capitello apparaître… Mais non ! Toujours la même rengaine : il faut encore grimper. C’est finalement à 12h38 qu’il se dévoile enfin ! La vue est incroyable et on peut voir les deux lacs en même temps. L’autre étant vraiment très en contrebas ! Nous ne nous attardons pas pour ne pas prendre froid car le vent est  bien présent… La faim aussi commence aussi à se faire sentir de mon côté : ma gamelle de riz se fait désirer !

Chacun sa façon de randonner ! 

La descente se fait bien, même si lentement et sûrement. Nos corps et nos appuis s’acclimatent au terrain. Bientôt, nous retrouvons le passage des chaînes et les bâtons de Marine. Toujours sans embout… Mais, à l’approche du lac de Melo, Marine aperçoit un truc rouge au sol. Banco ! Il est bien là… Saint Padoue a encore frappé et j’exulte tel un supporter en liesse ! Je le kiffe lui et je force Marine à le remercier.

Au niveau du premier lac, des randonneurs assez insistants nous demandent si ça vaut (comprendre vraiment) le coup de monter plus haut ! Bah en fait les gars, c’est à vous de voir si vous voulez grimper ou non… Nous on ne se pose pas la question. On fonce tête baissée en général ! Bon là par contre le vent s’est levé de ouf… On lutte pour rester debout… Mais chacun ses sensations…

Bref, on ne sait jamais quoi répondre quand on nous demande nos avis sur une rando. Et y’en aura plusieurs comme ça sur le chemin retour, loin d’être équipés pour marcher et surtout partis très tardivement… Je ne sais pas comment ils gèrent leur programme mais à l’odeur de parfum qui se dégagent des dernières personnes croisées, on ne cocote pas pareil 😅…

On en voit le bout

Nous voilà de retour sur le passage des échelles. Marine se débarrasse de ses bâtons et de son sac à dos et passe devant pour réceptionner les chiens. Elle  les rassure à chaque mouvement. Eux sont prudents et les pauvres pas facile de se « jeter dans le vide » même si Marine leur murmure chacun leur tour « fais moi confiance ». À chaque difficulté, ils sont félicités et couverts de câlins. Nous voilà tous rassurés : le plus dur est fait. Il ne reste plus que 8 bons kilomètres pour clore cette rando. 

On n’a plus qu’à kiffer la descente et regarder autour de nous, une dernière fois, ces montagnes qui ont enchanté nos vacances et nous on permis de déconnecter complètement. Lors de notre pause déjeuner, on sympathise avec un randonneur avec qui nous partageons un bout de descente. Il est saisonnier et profite de la Corse avant d’attaquer sa saison hivernale dans les Pyrénées. Ça me rappelle quelques souvenirs…

Il est 15h30 quand nous coupons nos montres. Près de 7 heures de marche pour 20 kilomètres et plus de 1400 mètres de dénivelé. Nous sommes rincés ! Les chiens aussi, alors retour à la casa. En route, nous en profitons pour faire un petit ravitaillement au Leclerc du coin pour les derniers repas avant de littéralement s’effondrer dans le canap’. À 21h00, plus de son, plus d’image… Rideau ! 

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1 Comment

  1. Jean pierre Godet dit :
    28/10/2025 à 17:12

    Que dire !!!! Bravo à vous quatre ! Les photos donnent envie et toujours ce ciel bleu 👍🥰🥰 je me doute que le repos du soir fut bon et le repas aussi. Gros bisous à vous et à plus . ❤️❤️❤️❤️❤️

    Répondre

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