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Une nouvelle journée se lève dans le Nord de la France en ce mercredi 13 avril 2022. A nouveau séparés dans nos aventures, nous poursuivons notre double compte-rendu de la journée. C’est bien, chacun a de la lecture le lendemain pour découvrir plus en détail la journée de « sa moitié » ! Allez, à nouveau je me lance la première (Marine donc).
La nuit a été bonne de mon côté, même si les genoux bloquent encore un peu à froid au réveil… Aujourd’hui, pas de grosse journée de vélo pour moi mais mine de rien, quelques objectifs à remplir ! J’ai prévu de cuisiner pour mes hôtes ce soir… Mais aussi d’honorer mon RDV kiné à 14h30 et de récupérer Marcus chez la nounou dans la foulée. Entre temps, je profite des environs pour promener N’Lou et Yoda sous le soleil car il fait beau ici ! Puis enfin pour finir quelques courses pour mon repas.
Voilà qui est vite fait ! Et l’heure du kiné arrive déjà à grands pas. Celle qui s’occupe de moi décide de me soigner la tendinite par des ondes de choc. Ce n’est pas forcément agréable mais ça devrait permettre de (je cite) « détruire les capillaires pour les reconstruire ». A suivre ! Je serre les dents pendant que l’outil me martèle les genoux… Et je repars une heure après pour récupérer le petit bout ! A peine rentrée chez Laura et Florian, nous embarquons les chiens pour une balade en poussette 4×4 dans les champs ! Marcus gazouille et les chiens vaquent à leurs occupations !
Quand nous rentrons, c’est déjà l’heure du gouter, puis du bain et de la préparation du repas ! Finalement, le timing sera parfait et nous serons prêts à l’arrivée des parents de Laura pour l’apéro ! La soirée se poursuivra sur sa chouette lancée avant un gros dodo pour continuer de garder la forme ! Dans deux jours, on récupère nos aventuriers favoris pour la suite de l’aventure… Redémarrage à 4 prévu pour ce dimanche… Pourvu que ça le fasse.
Côté Damien et Madjo, il est 08h30 lorsque le réveil sonne… Une bonne grosse nuit de repos avant d’entamer cette seconde étape solo qui risque d’être « un gros chantier » comme on dit dans le jargon cycliste. Mais avant de vous expliquer cela, je me lance dans le rangement de mon paquetage tandis que Madjo explore de nouveau le jardin de Christian. Le soleil est au rendez-vous ce matin et je ne devrais pas le quitter pour les prochains jours. Et tant mieux ! Cependant avec la pluie de la veille, la tente et la bâche qui couvre le vélo sont encore trempés. Il me faudra aviser en route ou ce soir pour faire sécher tout ça.
Je me fais rapidement chauffer un café, et il est déjà temps de se remettre en selle. Enfin presque… Car mes salutations avec Christian ont duré plus longtemps que prévu… Il faut dire que 2 triathlètes papotant entre eux peuvent être bien pires que deux mégères de quartier. C’est finalement un peu après 10h00 que je reprends (enfin) la route pour regagner la mer. Le défi d’aujourd’hui sera de réaliser environ 79 kilomètres avec 700 à 800 mètres de dénivelé positif. J’espère que le vent sera avec moi pour m’aider dans cette mission périlleuse.
Sur les conseils de mon hôte, je prends la direction de Veules-les-Roses qui est une magnifique petite ville normande. Elle comporte notamment le fleuve le plus court de France… Attendez voir je ne suis pas certain que vous ne puissiez en deviner la longueur. Du coup, je vous épargne le jeu du juste prix… Ce fleuve coule sur 1 kilomètre et 100 mètres. Un peu short pour les sorties d’été en canoë !
C’est à partir de ce petit village portuaire que ça se corse. Nous avons la première montée qui se dresse devant nous et qui pour une fois me rebute un peu. C’est à 500 mètres du sommet que j’allège mon paquetage en demandant à Madjo de descendre et de courir sur ma droite comme elle sait déjà le faire. Comment ça c’est de la triche ? Et bien, vous ne m’en voudrez pas mais c’était bien assez raide comme ça…
J’ai finalement décidé de suivre à la lettre la Vélomaritime pour en prendre plein les mirettes une dernière fois avant de quitter la côte. Outre l’itinéraire scénique de la côté, c’est aussi la manière la plus safe de rouler… L’alternative consisterait sinon à évoluer sur des routes nationales jusqu’au Tréport… Trop peu pour moi !
Les côtes se succèdent ainsi que les descentes. Pour autant, les points de vue sont toujours aussi magnifiques et me motivent lorsque je suis dans la phase grimpette. C’est finalement vers 12h30 que je me pose dans un grand parc face à la mer. Je suis seul sur ma table et dans le parc ce qui me permet de laisser vadrouiller Madjo sans aucun souci… Jusqu’à ce que débarquent des Deutsch Qualitat parés pour jouer à la pétanque, ce qui intrigue mon chien… Le jeu ou les tongs-chaussettes ? J’avoue ne pas en être certain.
Je reprends la route doucement mais sûrement car le plus dur reste à venir. Cette journée est une grande première : j’ai fait tomber le kway ainsi que la polaire… Je vais enfin pouvoir donner de la couleur à ces bras bien blancs que je n’avais pas vus depuis quelques mois. Cet après-midi je peine à trouver de l’eau et mes provisions descendent aussi vite que je remplis la gourde… C’est encore un cimetière qui me sauve la mise et me permettra aussi de reprendre des forces car j’étais au bord d’une petite fringale des familles. Rassurez-vous, je ne suis pas cannibale non plus !
Plus que 20 kilomètres pour arriver au Tréport et environ 200 mètres de de dénivelé positif. Ça commence à être long pour mes guiboles qui me font ressentir mes premières douleurs de voyage. Enfin, c’est une dernière côte qui me donne accès à mon village étape : Le Tréport. Au sommet de celle-ci, je m’arrête quelques minutes pour regarder mon chemin et je tombe alors sur d’autres voyageurs à vélo. Eux aussi voyagent avec leur chien, un berger australien… Je discute un peu avec eux qui arrivent tout droit de Lens. C’est la direction que je vise pour vendredi soir… Ils rigolent car ça fait plus d’une semaine que eux sont sur la route…
Allez, je descends tout droit vers le camping « Les Boucaniers » que j’ai essayé de joindre toute la journée, en vain. J’espère qu’il est bien ouvert car sinon je n’aurais plus qu’à me trouver un coin de bivouac. Mais me voilà rassuré en apercevant plusieurs camping-cars dans l’enceinte de l’établissement… Je file droit à l’accueil. C’est à ce moment-là que j’aperçois un voyageur en caravane se faire refouler juste devant mes yeux car il n’y a pas de réservation. Oups !
Mais ma bonne étoile est avec moi… Une hôtesse m’interpelle discrètement en me disant de passer par derrière. Elle fera une exception avec moi et me laissera m’installer dans le camping. Ouf, mes efforts du jour ont été récompensés. En 30 minutes top chrono mon camp est établi pour la nuit et mon vélo est attaché et couvert. Je peux alors profiter tranquillement de cette soirée ensoleillée après une dure journée en selle.
Demain je quitte les falaises et la mer pour retrouver le plat pays en direction d’Amiens, par les terres !
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5 Comments
Le soleil est de retour, chacun s’occupe bien. Les sourires sont là et le moral est bon. Pourvu que ça dure !!!
Une nounou d’enfer ! Merci pour tout 💓 hâte de rencontrer Mr Damien et Madjo 🥳❤️
Et alors Marine, c’était quoi cette bonne recette ? N’lou très classe sur la première photo 😀
Sinon Damien, pour avoir un papa triathlète je vois un peu ce que tu veux dire sur les discussions inarrêtables !!
Un vrai repas de sportif ! Pas de poulet chorizo aux épices ❤️
J’espère que les retrouvailles vont bien se passer. C’est quand même plus agréable à 4 !!!! Bon courage et gros bisous 😘 à tout le monde