Contenu de l'article
En ce samedi 12 septembre, nous avons voulu jouer les touristes… Et pour ça, nous avons profité de la venue de Caro & Cosmos, nos copains Suisses ! C’était une occasion en or pour leur faire visiter la Bretagne. Bon ok, et un peu aussi la Normandie.
Parce que oui, c’est LA grande bataille régionale que de savoir à qui appartient le Mont-Saint-Michel ! Ne voulant vexer personne, il était préférable de se rendre sur place avec une Suisse. Parce qu’il paraît qu’ils sont neutres les Suisses.
Nous avons donc décollé de Laval de bonne heure et de bonne humeur. Direction la cité corsaire de Saint-Malo. Cette jolie ville doit (a priori) son nom au moine gallois Mac Low qui y devint évêque au 6ème siècle.
Elle a été construite un peu plus tard cependant alors qu’elle était un repère de pirates dits officiels (les corsaires). Leurs assauts, ordonnés par le roi, ont permis d’enrichir la ville grâce aux pillages réalisés sur des bateaux étrangers.
Bien que la ville ait été largement détruite (à près de 80%) en 1944, tout y a été reconstruit ! Cela n’a donc en rien influé sur notre découverte de Saint-Malo, où nous avons beaucoup apprécié déambulé avec les chiens.
Nous avons commencé par nous garer gratuitement à Saint-Malo… Et oui c’est possible. Nous étions à une quinzaine de minutes à pied de la porte principale. Ça se trouve au croisement de la rue Jouanjan et du Boulevard Villebois-Mareuil (point GPS 48.651313, -2.007225). De quoi se mettre en pattes et en jambes pour rejoindre la Grande Plage du Sillon toute proche.
Sur cette plage se dressent d’immenses morceaux de bois que l’on associe à la culture des moules… Que nenni ! Il s’agit en réalité de brise-lames ! En chêne, ces pieux de bois ont été édifiés au début du 19ème siècle pour protéger la digue de la force des vagues. Leur profondeur est au moins égale (voire supérieure) à leur hauteur visible. Des icebergs en bois pour faire simple…
De là, nous sommes libres de rejoindre le Fort National, tout en trainant nos pieds dans le sable. Alors que la marée est basse, N’Lou et Madjo s’élancent pour jouer sur la plage. Nous profiterons de cette promenade avant de rejoindre les remparts de la cité malouine !
Le fort national est un bastion situé sur une petite île au large de la ville de Saint-Malo. On l’observe depuis les remparts mais on peut aussi s’y rendre à pied, à marée basse ! Construit en 1689 par l’architecte Vauban, il servait à assurer la protection de la cité. A priori il serait fort efficace car la cité se proclame « jamais conquise » !
Midi sonne et nos estomacs méritent pitance. On jette notre dévolu sur une petite crêperie intra-muros qui nous acceptera sans contrainte avec nos 3 boules de poils. Là déjà, ils ont gagné des points !
Vous l’aurez compris, Le P’tit Crabe 🦀 nous a séduits ! Et en plus, ils ont accepté de déroger à leur règle de pliage de crêpe pour donner raison à Caro. Ouais ouais… ils lui ont roulé sa crêpe au caramel, sacrilège n’est-ce pas ? Un vieux pari cette histoire !
Nous avons ensuite poursuivi notre visite de la cité avant de nous décider à reprendre la route… Et ce, pour rejoindre la « 8ème Merveille du Monde ». Je pense que c’est un normand qui s’est prononcé sur le sujet, mais bon on lui accorde que ça vaut le détour !
Allez, c’est reparti pour une petite heure de route afin de rejoindre le géant normand. Il faut savoir que le rocher sur lequel s’est développée la cité médiévale du Mont-Saint-Michel n’a pas toujours eu cet aspect. A l’époque (très lointaine), la mer n’était pas encore dans le coin, c’étaient alors des forêts, des rivières et même des glaciers. Le climat a changé, la fonte des glaces a joué et hop ça a fait l’immense rocher que l’on connaît de nos jours. Celui-ci fait d’ailleurs 960 mètres de circonférence pour 80 mètres de hauteur.
Comme nombre de touristes, nous rejoignons les immenses parking créés au bout de la passerelle qui nous mènera au mont. Les chiens n’étant pas autorisés dans la navette menant au Mont-Saint-Michel, nous ferons le chemin à pied ! Et c’est parti pour 3,5 kilomètres afin d’atteindre les remparts de la cité.
Sur place, il y a du monde, mais nous réussirons à quitter la foule pour nous réfugier dans les petites ruelles. Et ainsi profiter de notre visite. En contrebas, les gens marchent sur le sable, au coeur de la baie, c’est marée basse bien sûr. On a bien pensé à s’arrêter déguster une des fameuses omelettes de la Mère Poulard, puis on est vite revenus sur notre idée… L’addition aurait été bien salée. Pire qu’en Suisse, vous imaginez ?
Nous aurons donc permis à Caro de réaliser un rêve de petite fille en nous rendant sur place. C’était l’une des balades que nous avions évoqué lors de notre rencontre en décembre 2018, et on l’a fait ! Autant dire qu’après cette belle journée de vadrouille, on était tous rincés. Une petite idée de qui dormait la bouche ouverte à l’arrière ?! Ouais ouais… On dira que c’était les chiens 😝 !
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Les commandes sont lancées pour notre livre
et ça se passe directement sur le site dédié :
EN QUÊTE DE LIBERTÉ
PS : Vous pouvez faire les curieux.ses en cliquant sur le lien,
ça n'engage en rien 😉
Ceci fermera dans 25 secondes
1 Comment
[…] s’agit d’un chemin de plus de 2000 km qui borde les côtes bretonnes (étendues) depuis le Mont-Saint-Michel jusqu’à […]