France | Varennes & Bruniquel

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Les yeux (pas vraiment) en face des trous

Notre réveil à 10h00 est un poil piquant en ce dimanche 12 juillet 2020 ! C’est l’alarme de « médocs N’Lou » qui nous tire des bras de Morphée… La soirée des voisins qui s’est finalement terminée vers 7h, nous a laissé comme courte fenêtre de tir, à peine 3h pour dormir. Mais nous sommes requinqués par la vue qui s’offre à nous à l’ouverture de notre tente et le calme de cette belle région.

Tout le monde est déjà levé et a même déjà pris son petit-déjeuner ! On passe déjà pour les flemmards de la troupe… Tandis que Marc et Véro s’affairent pour avancer un peu dans leur travail bien prenant, nous prenons notre petit-déjeuner à l’ombre de cette ancienne étable.

Entre repos et repas

Alors que la température augmente tranquillement , nous profiterons de la fin de matinée pour se jeter à l’eau dans la piscine. Ce genre de voyage façon farniente est aux antipodes de nos dernières aventures… On va dire que nous l’avons bien mérité ! D’ailleurs N’Lou se transforme rapidement en surveillant baignade, accompagnant Marine depuis le bord sur toutes ses longueurs…

C’est à l’heure du pastaga (boisson à l’anis) que nous commencerons à préparer le déjeuner dominical ! Au programme du repas : des coustellous. C’est le nom toulousain, personnellement je connaissais plutôt sous le nom de travers de porc ou encore ribs (à l’anglaise). Mais je crois que la région a des petits noms pour tout ! Et oui, car pour le dessert on dévore une « croustade »… Autrement dit une sorte gros chausson à la pomme et au raisin avec une crème pâtissière.

C’est encore une grand tablée qui s’organise avant que les copines de Charlotte ne quittent leur session de jarding. Ce soir, tout le monde aura filé, il ne restera que nous…

La cité médiévale de Bruniquel

Pour l’après-midi, Marine a déjà une idée en tête… Autrement dit, l’itinéraire était déjà tout tracé. Elle voulait se rendre dans la cité médiévale de Cordes-sur-Ciel, mais la distance de 80 km aller simple nous a un peu découragés.

C’est là que Véro est intervenue pour nous conseiller de visiter Bruniquel, dans le même esprit mais surtout plus près. Seulement 30 km pour y parvenir. En plus, c’est là qu’aurait été tourné le film « Le Vieux Fusil » avec Philippe Noiret et Romy Schneider… Nous ça ne nous parle pas vraiment, car 1975 c’est loin… Mais peut-être que nos fans de la première heure y reconnaitront quelques paysages vertigineux !

Direction donc l’un des « plus beaux villages de France »… On a l’impression de les compter par centaine ici, tellement tous semblent porter cette appellation ! Bruniquel s’avère être à la hauteur du titre ! Il s’agit d’une jolie petite ville fortifiée autour d’un château sur les hauteur du Tarn. D’ailleurs c’est bien en hauteur et ça grimpe sec dans les ruelles. Un bon échauffement pour ce qui m’attend pour la suite ! 

Arrivés à 4 roues, mais retour à 6 roues !

Et oui, ce qui m’attend ensuite c’est de revenir sur Varennes en vélo une fois la petite visite terminée. Les route de l’arrière pays toulousain sont bien vallonnées et je me fais une joie du trajet qui m’attend à deux roues. Après une petite heure de visite, à la chasse aux points de vue, il est de temps d’enfiler le cuissard et d’enfiler les chaussures automatiques !

La transmission radio avec mon directeur sportif est ok, c’est donc parti pour 35 bornes à fond les gamelles avec Marine qui m’indique le chemin au fur et à mesure dans l’oreillette ! En vrai elle hurle par la fenêtre en me suivant… tandis que N’Relou pigne à ses côtés parce que ça ne va pas assez vite à son goût…

Je me permets de doubler un cycliste local à toute beurlingue en le saluant ; je ne suis pas un sauvage quand même ! Mais ce petit malin se glisse immédiatement dans ma roue pour me suivre sans prendre de relais ! Marine a l’impression alors de faire voiture balai pour une course cycliste dont nous serions la queue de peloton !

Un virage à gauche et c’est parti pour la dernière montée vers Varennes. La particularité de la région sont ses courts passages de quelques kilomètres au travers de champs de tournesols avec des pourcentages de pente très élevés. Bref, on avoisine les 10-11% de côte ! Un régal pour le cycliste que je suis ! En plus l’environnement est magnifique…

Session WOOFing à Varennes

Nous passons à peine le portail de la maison de Varennes que nous sommes réquisitionnés par Marc pour l’aider à arroser son verger. Il a planté dans celui-ci une trentaine d’arbres fruitiers (28 pour être précis) et avait promis à Marine de lui trouver quelque chose à faire dans la soirée… Car elle le tannait depuis le début de la journée pour l’aider à quelque chose !

L’idée était donc de trainer une centaine de mètres de tuyau qui lui permettrait d’arroser en abondance les arbres… Tandis que moi, à l’aide d’une bêche, je pourrais creuser des rigoles autour de chaque arbre pour retenir l’eau !

1h après nos travaux de ferme, Marc nous rejoint avec son énorme 4×4 Land Rover aux allures de véhicule militaire pour nous ramener à la maison. Je me suis pris une bonne suée à bêcher la terre encore en tenue de cuissard. Pas mieux que Marine avec sa petite robe !

Fin de soirée et gastronomie locale

Allez, c’est déjà l’heure du diner avec un petit mojito maison en guise de récompense ! C’est d’ailleurs Chantal, la voisine de Marc et Véro qui se charge de le réaliser. Elle a déjeuné avec nous ce midi et sa compagnie est très agréable. Une ancienne militaire à la retraite, alors on file droit…

Le dîner sera l’occasion pour nous de goûter une nouvelle spécialité du coin : le cou farci !
Une fois nettoyée, la peau du cou de canard est fourrée avec une farce à base de foie gras… On vous avait promis de la gastronomie, en voici en voilà !

La nuit tombe vite après un magnifique coucher de soleil… Et demain c’est boulot pour Marc et Véro… Il est donc l’heure de se coucher pour les travailleurs du lundi tandis que nous nous attèlerons à remettre à jour notre blog pour le début de cette nouvelle aventure…

See you soon !