Voyager à vélo avec son chien : La Vélodyssée #3 – De Fromentine à Brétignolles-sur-mer

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Il pleut, il pleut bergère…

Nous y revoilà. Au réveil ce 14 juin 2020, nous avons encore droit à de l’eau ! Décidément, c’était la bonne période pour un voyage à vélo. Je repensais ce soir à ma décision de prendre une année sabbatique et à ce beau voyage en Amérique du Sud que l’on a dû suspendre. 

Ma volonté à ce moment-là ? « Sortir de ma zone de confort » ! En fait, pas besoin d’aller jusqu’en Argentine ou au Chili pour ça… Prenez un vélo, une tente et un week-end pluvieux et c’est déjà une belle expérience !

Damien nous réveille ce matin à 08h00 alors que la pluie commence à cesser. On était pourtant bien en train de roupiller avec l’autre asticot plein de poils. Ce dernier n’a rien trouvé de mieux le matin que de poser sa grosse tête sur moi… A priori je suis confortable ! 

Après le petit-déjeuner opéré par Damien et le pliage de camp par mes soins, on est presque prêts. Mais on se reprend la sauce… Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille. On quittera finalement le camping à 09h45. Finalement on aurait pu commander les viennoiseries et le pain frais à l’accueil. Mais on avait jugé que la livraison à 09h00 c’était trop tard pour nous !

Direction les Sables d’Olonne par la Vélodyssée

Pour ce soir on vise les Sables d’Olonne, ce qui nous fera une belle étape d’environ 75 kilomètres. On démarre sur les chapeaux de roue en récupérant la voie vélo tout près du camping où nous avons dormi cette nuit. Un chemin au milieu des arbres qui permet à Loulou de se dépenser bien comme il faut et de faire ses besoins à son rythme et non contraint par la balade du matin. Par contre, ça grimpe au milieu des bois et l’on est vite mouchetés par la terre rejetée par nos roues ! 

On évite comme on peut tous les randonneurs, coureurs et VTTistes qui profitent de l’immense terrain de jeu qu’est la forêt domaniale des Monts. Finalement, après un stop pour éviter une grosse averse en nous abritant sous un arbre, nous rejoignons Saint-Jean-de-Monts. Les pancartes de la Vélodyssée étaient un peu taquines d’ailleurs sur le chemin. Tantôt 11 kms puis dans la foulée on nous en annonçait 13 ! Comme si elles avaient été inversées ou qu’un tronçon avait été ajouté entre temps. 

On traverse donc la bourgade et on vise déjà notre prochaine étape : Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Là encore, on s’arrêtera sous la pluie pour profiter d’une pause déjeuner à l’abri de quelques arbres. Les arrêts sont fréquents et on se demande comment on progresserait si l’on n’avait pas ces arrêts « je mets mon Kway » et « je retire mon Kway » à tout va… Mais bon c’est le jeu ma pauvre Lucette. 

A la recherche d’un accueil vélo pour la nuit

On profite de notre pause déjeuner pour repérer les campings pour l’arrêt du soir. On a trois options. La première aux sables ne dispose d’aucune possibilité pour nous abriter afin de cuisiner au sec ce soir. La seconde nous fait un « prix tout compris » à un peu plus de 20 euros la nuit avec électricité, prise TV (oui oui) et wifi. On n’a pas besoin de tout cela, mais c’est comme ça et pas autrement. Ok tant pis, merci au revoir. Et le troisième ne répondra jamais. 

Solution de replis ? On vise une ville avant et un camping que j’avais contacté il y a quelques jours en essayant d’estimer notre timing d’arrivée. Ils sont ok pour nous recevoir avec Loulou même s’ils n’acceptent normalement pas les chiens. C’est en basse saison donc ils le tolèrent sans problème au vu de la faible fréquentation du moment. La dame nous dit de venir et qu’elle va voir pour nous trouver un coin où nous mettre à l’abri pour cuisiner.

On finit donc les 11 kilomètres qui nous séparent du camping des Gatinelles à Brétignolles-sur-Mer. On longe l’océan sur une bonne partie du chemin et l’on traverse la ville de Saint-Hilaire-du-Riez. Cela nous permettra de découvrir le repère des oiseaux marins : les Cinq Pineaux. Des rochers au nombre de 5 dressés tout droit au milieu de l’eau. Accessibles à marée basse à priori.

Trempés et rincés, on monte le camp !

Arrivés au camping, nous prenons un petit emplacement tente protégé du vent pour un total de 12,44€ pour nous deux (pas de frais pour le chien). La gérante nous propose même une prise mais nous n’avons pas l’adaptateur camping alors elle nous laisse brancher nos appareils à l’accueil jusqu’à son départ.

Après une grosse averse qui nous avait fait arriver trempés, nous laissons passer la tempête avant de profiter d’une accalmie pour nos douches et essayer tant bien que mal de faire sécher notre linge. La douche chaude sera un vrai bonheur et il sera difficile de la quitter pour ma part. 

Ma che, repas à l’italienne ce soir ?

Bon allez, ce soir on se fait une gourmandise. On va commander des pizzas. Enfin c’est ce que l’on pensait mais les deux pizzerias du coin sont soit « fermée » soit « exceptionnellement fermée » ! La schkoumoune : je ne sais pas comment ça s’écrit mais on l’a bien aujourd’hui ! Tant pis, ce sera repas « italien » quand même avec des coquillettes / petits pois au pesto… 

On a le ventre blindé et les sacoches vont s’alléger. L’éclaircie le temps du repas a été un vrai bonheur. Nous revoilà à 20h coincés sous notre tente à écouter tomber les gouttes. Un temps propice à la rédaction du blog et à la lecture… Et demain, et bien on va aviser. 

Si le temps ne se calme pas comme le prévoit la météo jusque mercredi soir… On verra pour peut-être se prendre un mobil-home en dur histoire de laisser passer le mauvais temps et repartir sur de bonnes bases. Et faire une lessive aussi. Car c’est la basse saison et ce n’est pas encore en service ici. Apparemment brancher une machine-à-laver n’est pas donné à tout le monde. 

Allez, tri des photos, intégration web, mise à jour d’instagram et lecture !

Belle soirée à vous ! Profitez pour nous d’un bon matelas et de la chaleur de vos chez-vous 😉 !