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Aujourd’hui nous sommes le dimanche 26 octobre 2025 et cette nuit, nous avons changé d’heure ! Enfin, à la montre au réveil, on était pas bien sûr. Et quand j’ai vu 06h26… Pour un dimanche matin sans obligation, eh bien ça pique ! Mais en fait, la nuit est fait et le jour est levé. Y’a plus qu’à commencer la journée…
À 07h40, nous voilà donc en route en direction du col de Bavella où nous avons prévu d’en prendre plein les yeux. La route s’annonce tortueuse et a priori très souvent sujette à bouchons en plein été. La montée démarre et c’est un « tout droit » jusqu’au sommet, 29 kilomètres plus haut. En vrai, c’est plein de virages en épingle sillonnant entre vallées grandioses, massifs majestueux, parois rocheuses et routes sinueuses… Une vraie claque visuelle.
Au cours de notre ascension, nous tombons même sur des cochons sauvages… en train de manger des châtaignes ! Dans le coin, il n’y a pas que la Pietra qui est aromatisée dans le visiblement… 🤷🏻♀️ En tout cas c’est marrant de les voir ainsi évoluer dans leur environnement. En redescendant un peu plus tard, nous verrons d’ailleurs toute une petite famille. Impossible à compter, des porcelets débarquaient de partout !




Quand nous arrivons finalement au sommet… Nous sommes surpris par le vent : les éléments sont clairement déchaînés ! Compliqué de garder les portes de la voiture ouvertes tellement ca souffle fort. On a l’impression d’être pris au piège dans une immense soufflerie… Paraît que l’air de la montagne fait du bien mais là on en prend plein la truffe ! Nos pas sont chancelants et l’on a peur que nos couvre-chefs ne s’envolent !
Clairement, la randonnée dans ces conditions est compromise… On décide quand même de voir où se trouve le départ de la boucle qui doit nous mener vers le « Trou de la Bombe », une formation géologique originale qui se découpe au cœur du massif des aiguilles de Bavella. Un petit tracé, relativement connu dans le coin, car facilement accessible (6 kilomètres et peu de dénivelé).
Finalement… Le début de la marche semble se faire dans la forêt, c’est un peu plus couvert et donc moins venteux. On se regarde et après tout, vu qu’on est là. Ce serait bête de ne pas y aller ! Au pire on fera demi-tour 🤷🏻♀️ ! En chemin, on croise une vierge autour de laquelle de nombreux cierges ont été déposés. Pour dire la force du vent : tout a dégringolé et les lampions sont tous sans dessus-dessous 🫣










La randonnée se passe finalement au top, bien protégés au milieu de la forêt. On croise une famille avec un enfant sur les épaules et une petite fille pas trop motivée pour la marche. On se prend mutuellement en photos et ils doutent de pouvoir finir la randonnée… Et pourtant on les recroisera pas loin du sommet !
Premier stop sur un petit point de vue qui nous dévoile le fameux Trou de la Bombe au loin… L’occasion de prendre un second petit-déj avec quelques gâteaux pour reprendre des forces jusqu’au sommet. On ne sait pas à quel point on pourra encore s’en approcher mais l’environnement est si canon, qu’on verra bien une fois sur place. D’ailleurs, de loin, ça paraît pas… Mais le trou fait tout de même 8 mètres de diamètre !
Et dans les faits, une fois à deux pas du clou du spectacle, j’ai (Marine) eu envie de voir ça de plus près et c’était grandiose. Par contre derrière c’était « à pic » et le vent là-haut a donné un bon shoot d’adrénaline. Même sensation pour Damien qui a finalement été tenté de voir cela de ses propres yeux. Le vent soufflant fort, on redescend sans tarder pour finir une belle boucle de 7 kilomètres au final. Eole n’aura pas eu raison de nous (voir vidéo qui suit pour jauger quand même de la force de ce dernier).















Nous quittons les hauteurs et décidons de regagner la côte. Il est seulement midi et les températures remontent aussi vite que nous descendons… Aussi vite aussi qu’un abruti en SUV qui prenait ses virages à la corde et a failli nous rentrer dedans de plein fouet… Heureusement que je suis une pilote. J’ai fermé les yeux, serré les fesses et c’est passé 🤷🏻♀️ Facile en fait. Mamie ne t’inquiète pas… Tout va bien ! Promis…
Vu le contraste encore marqué entre le sommet à 10 degrés (et le vent qui vaut -20…) et la vallée à 23 degrés, nous sommes d’avis d’aller tester une nouvelle plage. On zoome sur Google maps pour dénicher un petit coin turquoise et paradisiaque : direction Canella au Sud de Solenzara. On se gare, Damien part en repérage (ok avec les chiens ? Pas surpeuplé ? Eau assez turquoise pour nos photos d’influenceurs en bikini ?)… Le verdict tombe : toutes les conditions sont réunies. Feu on débarque !
Après deux bonnes heures à se baigner, à pique-niquer (on a trouvé une supérette, un dimanche… ouf) et à rôtir… Nous décidons de rentrer au calme avant que la météo ne tourne. Et là sur le parking, Damien « il est à plat le pneu ?! Nan ? » 🫠🫠🫠 Direction la station service à quelques minutes. Le pneu est à 1 bar vs 2,4 bars en version gonflé. On tente comme ça et on verra bien ce que ça donne demain au réveil !
En attendant… On a booké deux nuits supplémentaires jusqu’à déguerpir de la Corse pour l’Italie dans notre résidence pas 4 étoiles (c’est la nana qui l’a dit… cf article du premier jour…) et on a pris l’apéro à 17h30 parce qu’il faisait déjà nuit ! Encore deux journée pour profiter de la Corse et on compte bien les « rentabiliser » !
Alors à très vite pour la suite des aventures !





2 Comments
Une bien belle excursion aujourd’hui et encore de magnifiques photos. Un beau ciel bleu !!!! Bonne nuit et dodo maintenant 😂😂😂😍😍😍❤️❤️❤️bisous
Le titre aurait pu être « Entre Sakaï et Fécho » 😅 et toujours le passe-partout « serrer les fesses » qui fonctionne 😛
Sur la photo comparative de 2019, le rocher a bien grandi 😉 Vous profitez à fond, c’est cool 😎