Norvège | De Salsnes à Kolvereid

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La course au ferry !

Mais nous somme le 14 juillet 2022 aujourd’hui ! Ce qui signifie que c’est férié pour la fête nationale. Ah non, pas pour Les cyclistes en terres étrangères a priori… Les gouttes tombent déjà sur la tente quand nous ouvrons les yeux et la journée s’annonce pluvieuse.

Ce n’est d’ailleurs pas notre application météo norvégienne (yr.no) qui va nous dire le contraires… Nous attendons une accalmie et remballons assez vite le campement avant que la pluie ne nous arrose pendant le petit-déjeuner.

Nous ne traînons pas non plus car nous avons un ferry à prendre à 10h20 tapantes à 15 kilomètres de notre lieu de bivouac. Celui-ci nous permettra de rallier Lund à Hofles en une vingtaine de minutes.

Drame de tente au camping !

C’est d’ailleurs dans ce fameux ferry (que nous avons eu haut la main), que nous nous décidons de prendre un camping pour le reste de la journée… Celle-ci ne va pas aller en s’améliorant et elle sera même apocalyptique… Nous sommes déjà trempés par les 15 premiers kilomètres réalisés que nous n’allons pas encore tenter le diable !

Le camping que nous visons se situe 15 kilomètres après le ferry et nos amis lyonnais prendront comme nous un stop forcé dans ce dernier. Et sur la route… quelle surprise d’apercevoir notre premier élan ! Il n’était pas farouche ce jeune, mais pas tout près non plus… Alors les photos ont leur limite !

Bien que l’accueil du camping soit fermé à notre arrivée, nous plantons nos tentes… Mais là, c’est le drame ! Nous cassons une nouvelle fois un des arceaux qui se broie net coupant, déchirant au passage un bout de la toile de tente.

Nous réussissons tout de même à la réparer, encore une fois, tant bien que mal. Il va falloir trouver une solution rapidement… Sans que celle-ci n’implique le rachat d’une nouvelle tente car ici les prix sont démultipliés sur tous ces équipements de « loisir » !

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Nous prenons le temps de manger notre saumon / riz / poireaux habituels avant de lancer une machine et filer dans un magasin de bricolage voisin. L’idée ? Essayer de trouver un tube de plomberie par exemple que nous pourrions découper pour renforcer nos arceaux. Nous n’y trouvons malheureusement rien qui puisse faire l’affaire.

Sur les conseils d’un voyageur suisse également présent au camping, nous tenterons demain matin d’aller dans un « Sport 1 », une enseigne de sport qui peut-être pourrait nous aider à réparer notre matériel. Coup de bol, il y’a en un dans la ville où nous campons ce soir. Affaire à suivre !

En attendant, nous nous reposons dans la salle commune du camping et parlons voyage avec les cyclos présents sur place. Et ils sont nombreux… À croire que les journées de pluie soit synonymes de repos dans le milieu ! En prime, c’est toujours aussi passionnant de les écouter quand ça parle exotique : Chine, Asie, défi Paris-Brest-Paris… Ça donne des idées pour la suite !

Allez, une hotdog party pour ce soir et nous n’avons plus qu’à espérer que la tente ne prendra pas la pluie cette nuit !Croisez les doigts pour nous jusqu’à nouvel ordre…