Norvège | Entre Trondheim et Mosvik

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Place à la visite de Trondheim

En ce dimanche 10 juillet 2022, la journée aurait pu commencer dès que nos colocs d’un soir sont rentrés de boîte de nuit à 05h45… Mais je me suis ravisé de proposer cela à Marine qui retenait déjà N’Lou de ne pas sauter sur ces « intrus » dans l’appart qu’il s’était déjà approprié. Malgré tout, le temps doit revenir tranquillement au soleil et je voudrais en profiter au max avant que les futures averses annoncées semaine prochaine n’arrivent.

Après un réveil sans réveil à 08h54, nous remballons nos affaires le plus discrètement possible et quittons finalement notre Warmshowers en douce appartement vers 09h45. Un rapide au revoir à notre hôte Allan et c’est parti pour la visite de Tromdheim… Il serait dommage de ne pas jeter un œil à la troisième plus grande ville de Norvège (après Oslo et Bergen) qui compte un peu moins de 200 000 habitants.

Anciennement nommée « Nidaros », c’est désormais la cathédrale éponyme du 11ème siècle qui en garde le nom. Pour l’instant culture, cette dernière a été construite à l’emplacement de la tombe du roi de Norvège Saint-Olaf, tué lors de la bataille de Stiklestad le 29 juillet 1030. Elle est située au bord de la rivière Nidelva et regorge de sculptures gothiques sur sa façade.

Nous passerons en faire le tour avant de rejoindre le centre historique très coloré avec ses jolies maisons en bois (Bakklandet) mais aussi par les parapluies qui décorent une des rues principales sur toute sa longueur.

Le ferry entre Trondheim et Vanvikan

La ville est calme ce matin et avant d’aller prendre notre ferry, nous passons prendre un petit-déjeuner sur le pouce au McDo. Le café y est moins cher que dans une station essence… Et avec le repas d’hier soir, notre appétit est fortement entamé alors le cheeseburger passe tout seul à 10h du matin… De quoi prendre des forces pour repartir de plus belle.

Arrivés au port non sans mal (travaux et détours compris) nous parvenons tout pile avant l’embarquement ! Au top, par contre ce ferry avec places assises ne sera pas gratuit. Le contrôleur ne manque pas de nous rappeler que si nous étions allés 15 kilomètres plus loin ça aurait été le cas comme d’habitude… Mais nous avons pris la voie expresse et nous traversons donc pour la modique somme de… 35 euros (2 chiens et 2 adultes).

En prime, c’est moins pratique car pour ne pas gêner le passage, nous devons décrocher les carrioles et mettre nos vélos dans un recoin du bateau. C’est à ce moment précis qu’un couple de français voyageant aussi à vélo nous propose un coup de main pour dégager le passage. Nous passerons donc la traversée à discuter avec Marion et Gauthier, deux lyonnais a destination (aussi) du Cap Nord !

De nouveaux compagnons de voyage

A la sortie du ferry, nous décidons de faire un bout de route ensemble puisque nous allons dans la même direction. Après 35 minutes en selle, la pause déjeuner arrive et aire de pique-nique s’offre à nous. Même si le temps est couvert, nous profitons de cet arrêt pour sortir la tente toujours détrempée depuis son repliage sous la pluie… En espérant qu’elle puisse sécher et c’est chose faite rapidement avec le vent qui chasse les nuages !

La route est plutôt agréable le long de la côte et les paysages toujours chouettes. Et lorsque nous arrivons au tounant pour rentrer dans les terres et aller direction plein nord… nous démarrons un « petit col » de 10 kilomètres. Nous y prenons quasiment 600 mètres de dénivelé positif ! Pourquoi j’ai toujours espoir d’avoir uniquement une étape de plat ?! En plus de ça les chiens sont super excités et ne cessent de bouger dans la carriole ou d’aboyer. Encouragement ou agacement ? Ce sont aussi les aléas du voyage avec son chien. Ne nous le cachons pas… Ils ont hâte de courir et d’être libérés de leurs carrosses.

La fin de journée approche et nous convenons de bivouaquer ensemble ! Nous sommes au kilomètre 45 et commençons déjà à regarder les environs… Mais pourtant nous peinons à trouver le spot idéal. Partout autour de nous, le terrain est bien humide, tourbé. Et puis nous tombons (au kilomètre 59 !) sur un champ qui n’est pas trop humide pour l’installation de nos tentes. Civilisés que nous sommes, les lyonnais filent en courant à la ferme d’à-côté pour demander l’autorisation du paysan bien que le terrain ne soit pas clôturé. Personne ne répond, nous considérons que c’est ok, à défaut de meilleure solution.

C’est ainsi que passons une belle soirée (assez fraîche) à échanger sur nos voyages. Le retour du bivouac nous ravit… Et en plus de ça : pas de vaches à l’horizon ce soir. Allez, bonne nuit !