Norvège | Entre Finnås et Osøyro

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Un réveil matinal et humide !

Samedi 25 juin, 04h20 ! Nous avons battu notre record du reveil le plus matinal… Non pas que le téléphone ait déconné ni même qu’on ait été embêtés. Enfin… Un peu quand même : c’est la pluie qui est venue nous chatouiller les oreilles. Marine s’en est aperçue car elle avait le bras hors du matelas et ça faisait « floc floc ! ». C’est bien tombé autour de 04h00 du matin et après quelques minutes, la pluie a réussi à se glisser entre la bâche (qui dépassait) et le sol de la tente… Une vraie gouttière pour venir s’infiltrer à l’intérieur. C’est pas comme si c’était déjà la troisième fois en même pas trois mois. Pour l’heure, nous enlevons ce qui craint de l’endroit le plus humide et poursuivons notre nuit.

Le téléphone reprend le relais à 07h30 et ouf plus de son de pluie… Il fait même beau mais toujours pas assez chaud pour sécher les affaires humides. On essaiera plus tard dans la journée ! Le petit-déjeuner est express car nos amis les moucherons sont encore bien présents à cette heure matinale… C’est après une nouvelle dose de pancakes que nous partons matinaux, dès 08h40 sur le macadam.

Arrêt au stand pour le ravito !

Nous quittons cet endroit magnifique via une pente douce (mais longue) qui nous laisse observer la Norvège encore à peine éveillée. Après presque 7 kilomètres de montée (et 150 mètres de dénivelé positif) qui font les pattes au réveil, nous rejoignons une route nationale. Celle-ci nous mène vers un trio de ponts traversant les fjords. C’est de ceux-là que nous apercevons pour de bon les ferme d’élevage de saumons bien connues en Norvège ! De loin, nous pouvons voir sauter les filets dans leurs « piscines naturelles ».

Les kilomètre s’enchaînent bien et à l’orée d’une ville, nous apercevons une grande zone commerciale avec notamment une enseigne pour animaux. Enfin on la devine avec un logo de chien et de chat. Nous devons à nouveau faire le plein de croquettes car nous seront à sec ce soir… oui c’est encore en flux tendu notre histoire ! Les 12 kilos achetés à Oslo le 07 juin sont déjà épuisés ! Marine ne trouve pas la marque habituelle mais tente le Edgar & Cooper qui plus est en promo date courte à 50%. 7 kilos pour 30 euros… On a de quoi avancer encore un peu avec ça. En complément, nous faisons un brin de courses pour les humains aussi (car demain c’est dimanche et on perd vite le fil des jours en voyage) et nous voilà repartis !

Ferry entre Sabdvikvåg et Halhjem

Aujourd’hui, nous avons (oui encore) un autre ferry à prendre. Ce n’est que le début car nous devrions encore en prendre quelques dizaines avant d’arriver tout au nord du pays ! Nous faisons notre pause déjeuner près d’un fjord et nous profitons du soleil pour faire sécher la tente. C’est toujours ça de pris sur le timing de ce soir…

A priori le ferry circule toutes les 15/30 minutes (ça semble assez aléatoire). Il y a du flux alors plus tôt nous serons à l’embarcadère, mieux ce sera. Même si nous n’avons pas trop de doutes quant à pouvoir facilement nous faufiler avec deux vélos !

En arrivant vers le « bout de l’île » à Sandvikvåg, nous apercevons nos premiers sommets enneigés ! Waouuu… Clairement nous prenons de l’altitude ! 15h15, nous nous engageons dans une file de voitures et nous voyons le bateau se mettre doucement à quai ! Le timing est parfait. Le système est bien rodé et l’automatisation de l’embarcation fait qu’en 5 minutes, le bateau est déjà plein et reparti dans l’autre sens ! La traversée dure trous quarts d’heure mais cela passe super vite. Juste le temps pour les habitués d’aller s’acheter un hot dog et nous voilà à bon port à Halhjem ! Rebelote : ouverture du nez de l’avion et en 5 minutes le bateau est vide, nous pouvons circuler.

Pêcheurs un jour, pêcheurs toujours !

Comme à chaque fois jusque-là, les sorties de ferry laissent place à une belle montée pour quitter le niveau de la mer et regagner de l’altitude… Et à froid, je peux vous assurer que ça pique les cuisses d’autant plus que la chaleur nous a épuisés. Ces dix derniers kilomètres et les côtes sont difficiles pour l’équipage qui a hâte de se poser.

Nous nous éloignons d’Osøyro, la grosse ville du coin et c’est à 62 kilomètres au compteur que nous trouvons un spot près d’une rivière. C’est malheureusement infesté de moucherons et je vois Marine qui grimace déjà en sautant sur place ! Ses jambes ont deja assez de séquelles de la veille et des jours précédents… Le temps est à l’orage et il nous faut une solution. Je pars inspecter les environs et sur un chemin de randonnée, je déniche une cabane de pêcheurs en libre-accès.

Nous établissons notre camp a proximité et la cabane nous servira d’abri pour nous protéger des nuées d’insectes… Une véritable aubaine. Après la douche du soir (toilette de chat pour Marine, rivière pour moi), nous nous cuisinons des nouilles chinoises avec du poulet, des légumes et une sauce pad thaï ! Le repas est parfait avant une nouvelle nuit de sommeil au sec, espérons-le !