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Et voilà une nouvelle micro-aventure qui se prépare ! Cette fois-ci, nous partons en direction de l’Auvergne pour y découvrir le Puy-de-Dôme et autres joyaux du coin. Le camion est donc préparé depuis hier soir et rien n’a été laissé au hasard. Nous allons donc pouvoir nous élancer pour trois jours de découvertes de cette belle région du centre de la France.
C’est ainsi qu’à 19h30 en ce vendredi 28 mai 2021, nous récupérons Damien au travail pour rouler jusqu’au couvre-feu… Direction Clermont-Ferrand en Auvergne avec un stop aux environs de Tours pour se reposer et repartir tôt le lendemain matin. Ce ne sera pas le spot le plus glamour mais il aura l’avantage d’être pratique… J’ai nommé le parking d’un super U. Ca fera tres bien l’affaire d’autant plus que nous avons mangé un route… Alors il suffit de se dégourdir les pattes et monter le porte vélo avant de plonger dans les bras de Morphée.
Nous passons une excellente nuit, aidés par la fatigue de la semaine jusqu’à 05h40 où le réveil nous tire de nos songes. Nous voilà le samedi 30 mai 2021, il fait déjà jour et le couvre-feu sera bientôt levés. Juste de quoi avaler un café, démonter le porte vélo et nous repartons de plus belle vers le centre de la France !
Ce sera d’ailleurs avec plaisir que nous découvrirons en route le lever de soleil et les montgolfières qui s’élèvent dans le ciel. Quelques chanceux qui se sont élancés dans les airs pour découvrir depuis là-haut les châteaux de la Loire ! Sans aucun doute une belle expérience à vivre… un chien en montgolfière ça passe ? On verra bien ! On se garde l’idée sous le coude pour un prochain voyage en Turquie dans le Cappadoce !
En attendant, nous voilà bientôt sur Clermont-Ferrand et devant nous commence à se dessiner la chaîne des volcans d’Auvergne ! Damien est ravi du dénivelé qui s’annonce car c’est ce qu’il est venu chercher… en vélo et à pied ! Le week-end s’annonce sportif. En attendant, nous démarrerons par la visite de la grande ville du coin pour nous mettre en jambes ! Enfin, encore faut-il rejoindre le centre-ville en longeant les bâtiments interminables du géant du coin : Michelin ! Une micro-ville dans la ville…
Notre mission première consistera à trouver une place de parking… Je vous passe l’épisode du parking souterrain « ça passe » / « ça passe pas » avec les pancartes confisantes de 2,20m et 1,75m… L’une annonçant la hauteur et l’autre la largeur… Bref, c’est passé quand même heureusement. Alors soit les Clermontois sont marseillais, soit le van fait moins de 1,75m de haut (j’aurais tendance à pencher pour la première option).
Trouver une place n’aura pas été si simple… En effet, ce n’était pas sans compter sur l’afflux de touristes et les professions de foi à la pelle à la cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption ! Cette dernière est d’ailleurs l’un des joyaux de l’Auvergne et plutôt photogénique. La cathédrale est en effet de couleur noire… Non pas qu’elle soit sale mais plutôt qu’elle est bâtie en pierre de lave…
inexploitée pendant des siècles, la lave de volvic est devenue l’ambassadrice de toute la région pour ses qualités inégalables. je vous les cite ? elle résiste à l’eau, au gel, au feu, à la compression et aux acides ! plutôt pas mal… la lave de volvic est donc une pierre sans équivalent. à tel point que des bacs en pierre issus de la coulée de lave d’un des puys d’auvergne ont même été retrouvés jusqu’en indonésie ! du coup, ils vendent ça comme du « made in france » au moins ?
Nous profiterons de la ville pour découvrir un peu de street art, la place de la Victoire, la place de Jaude ou encore la rue des gras… Cette dernière offre un point de vue splendide sur le Puy de Dôme qui nous appelle au loin. Mais avant cela, nous ferons un dernier saut chez Mamie Mesure à Clermont pour faire un coucou à Laury (une de mes collègues on peut dire) !
Bien documentés après avoir fait un saut à l’office de tourisme de Clermont-Ferrand, nous avons le programme du week-end qui semble se dessiner. Nous avons en plus une fenêtre météo très sympathique qui devrait nous permettre de visiter à notre gré. Nous commencerons donc par le Puy-de-Dôme situé à 12 km du centre ville soit 20 minutes en voiture. Là-bas nous nous garons sur le parking du col de Ceyssat afin de grimper par le sentier des muletiers.
Revigorés par un déjeuner sur le pouce, nous nous élançons sur le sentier pentu pour 1,9 km et 350m de dénivelé positif. Oui ça grimpe bien ! Et la vue est rapidement sublime… les tons de vert florissant se mêlent au bleu du ciel avec bientôt un panorama à 360 degrés. C’est finalement après 45 minutes d’ascension que nous en bénéficions ! Plutôt sympa la vue à 1465 mètres d’altitude… Mais c’était sans compter sur les nuées de moucherons présents sur la montée et au sommet. Des millions de bêtes volent autour de nous et agacent bon nombre de nos compatriotes…
Et parce que nous sommes particulièrement chanceux… Damien et Madjo se feront surprendre par un décollage loupé de parapente et se retrouveront prisonniers de la voile… Ça n’a pas beaucoup plu à Madjo, mais ouf ils ont rapidement été libérés ! Nous ne nous attarderons pas car les insectes ce n’est pas trop notre truc… ces saletés de moucherons essaient (voire réussissent) à entrer dans tous nos orifices. Ils sont sans pitié pour nos yeux, nez, bouche, oreilles… Beurk ! C’était superbe donc on ne va pas rester sur cette mauvaise impression. Prochaine étape alors ?
Dans le massif central, les volcans sont plutôt nombreux. En effet, la chaîne des Puys compte près de 80 volcans et s’étire sur 45 km de long pour 5 km de large. Mais d’ailleurs, pourquoi parle-t-on de Puy et non simplement de volcan alors ? Tout simplement parce que le mot « puy » provient de l’occitan « puèi » (voire même de « puech » en auvergnat) qui signifie « lieu élevé ». D’où la facilité déconcertante que nous avons de nous emmêler les pinceaux entre toutes ces appellations et les petits noms de chacun !
Je vous vois venir… Et le Puy du Fou en Vendée alors 😛 ? Et bien c’est pareil ! Pour la partie Puy, je viens de l’expliquer… Quant au mot « fou », il provient du mot « fagus » (soit « hêtre » en latin… 2e déclinaison et tout et tout pour les pros)… Il s’agit donc littéralement de la « colline des hêtres » ! Vous allez pouvoir en bluffer plus d’un.e ✌🏻avec toutes ces infos !
Assez parlé, la suite de la visite à présent ! Nous voilà donc en bas du Puy-de-Dôme avec pour prochaine destination, son voisin : le Puy du Pariou… On ne les fera pas tous hein, rassurez-vous ! Mais celui-ci valait le détour. Il est fortement connu mais pas forcément à sa juste valeur. En effet, il s’agit du volcan très photogénique que l’on retrouve sur les bouteilles de Volvic !
Nous nous sommes donc garés sur un parking gratuit près d’une ancienne base militaire à la Fontaine du Berger. Ce n’était pas le parking officiel mais la balade depuis ce lieu était bien agréable en démarrant tranquillement en forêt. De quoi permettre à nos loulous de gambader, bien que toujours en laisse. Après ces premiers pas à l’ombre, nous rejoignons une grande prairie pour démarrer la véritable ascension. Il commence à faire chaud et ça grimpe pas mal… Jusqu’à ce que l’on atteigne finalement le début des marches.
De là, nous avons déjà une superbe vue sur le Puy-de-Dôme, son proche voisin… Mais pour l’admirer encore mieux, il nous faudra affronter les 524 marches qui s’offrent à nous. Nous aurions pu les éviter (ou du moins ne pas avoir à les monter) en prenant la boucle dans l’autre sens, mais c’est ainsi qu’elle s’est présentée à nous. Alors c’est non sans plaisir que nous apprécierons notre arrivée au sommet pour observer le cratère.
Très visité et apprécié des randonneurs, des aménagements ont été réalisés pour limiter le flux de visiteurs et l’on ne peut plus en faire le tour. On peut néanmoins descendre en son cœur pour une pause bien méritée. Nous nous contenterons de l’observer depuis en haut car nous avons d’autres activités à notre planning pour le reste de l’après-midi !
En effet, après ces deux belles randonnées, nous avons décidé de nous rendre sur le plateau de Gergovie. Entre temps j’ai glissé une étape « V&B » pour aller acheter quelques bières pour nos hôtes du soir. C’est à 500m de ce premier point d’arrêt, que Damien, sans doute étourdi au moment de régler le GPS me sort « c’est chelou quand même le truc historique en pleine zone commerciale »… Effectivement ! C’est sur que quand on est arrivé devant le magasin, ça lui a paru tout de suite moins étrange.
Nous rejoignons ensuite le village de Gergovie, en suivant le GPS ! On aurait mieux fait de suivre les pancartes touristiques car nous nous sommes retrouvés pris dans d’étroites ruelles bien pendues. Ce n’était pas forcément la route la plus adaptée. Encore, heureusement que nous avons un petit van et non un camping-car. On aurait pas vraiment fait les malins… Après l’épisode parking du matin, ça aurait fait beaucoup !
Malgré cette embuscade, nous parvenons sur l’immense plateau de Gergovie. Situé à 10 km au Sud de Clermont-Ferrand, il surplombe les environs à 744 mètres d’altitude et sur une surface de 70 hectares. Il est plutôt célèbre car il a un lien avec la bataille d’Alésia. Vous avez sûrement entendu parler de ces deux noms lors d’un cours d’histoire à l’école primaire… Non ? C’est loin peut-être !
Les légions de Jules César, repoussées à Gergovie, se sont retirées afin de se réorganiser. Mais c’était trop beau pour Vercingétorix qui n’avait qu’une envie : leur porter le coup de grâce avec sa cavalerie renforcée. Après avoir livré une nouvelle bataille près de Dijon, il est à son tour mis en déroute par les Romains, et contraint de battre en retraite. Il se réfugie alors dans la place la plus proche et apparemment la mieux aménagée : Alésia.
Le siège d’Alésia est une bataille décisive qui met fin à la guerre des Gaules. Elle conduira à la défaite des peuples gaulois menés par Vercingétorix face à l’armée romaine en 52 avant J-C. Après plusieurs mois de siège et en manque d’eau et de vivres, Vercingétorix est contraint de déposer les armes aux pieds de Jules César. Il est alors fait prisonnier et exhibé dans les rues de Rome lors du défilé triomphal des Romains. Après 6 années de détention, il est « finalement » exécuté par étranglement sur ordre de Jules César en 46 avant J-C. Triste sort…
Sur ces notions d’histoires, nous regagnons la voiture après un épisode qui aurait pu me valoir un doigt ! En jouant avec N’Lou et un bâton de bois, sa mâchoire a ripé et ses crocs sont venus s’enfoncer dans mon pouce ! Damien qui pensait que je feintais a bien vu que ce n’est pas de la rigolade cette fois et nous avons soigné cela comme nous pouvions. Plus de peur que de mal au final et un Loulou tout penaud.
Nous reprenons la route en direction du Sud où nous sommes attendus dans un petit village pour une soirée chez Stéphanie et Olivier et la petite Charlie. C’est avec grand plaisir que je reverrai de nouveau cette amie d’une amie exilée en Auvergne ! Nous y passons une excellente soirée autour d’un barbecue à échanger et discuter de voyage, de randos, d’aventure et de leur belle région.
Nous nous coucherons bien après minuit après une grosse journée tandis que Damien a déjà pour projet de « borner » demain matin sur son fidèle destrier. Le réveil est donc programmé et nous décollerons à nouveau à l’aube. En attendant, c’était une superbe journée de mise en bouche au pays des volcans !
A bientôt pour la suite des aventures !
3 Comments
Pas besoin de livre avec toi nous avons de la lecture bisous
Et les photos sont très belles mamie
Encore de belles photos et plein de choses apprises. Bravo les loulous 😍😍😍bisous