

Contenu de l'article
En ce jeudi 23 octobre 2025… Le réveil est encore matinal. Il faut définitivement oublier le concept même de la grasse-mat, la quarantaine approchant… (note de la relectrice : parle pour toi !). À 07h30 nous sommes sur pied… Et pourtant aucun programme n’est encore défini pour la journée.
Ce n’est pas par paresse, mais depuis hier, nous avons eu vent qu’une tempête, prénommée “Benjamin”, va traverser la France et particulièrement la Corse. On opte donc pour de la visite en voiture et prenons la direction du Nord de l’île afin de découvrir la préfecture de la Haute-Corse : Bastia !
Vers 10h00, nous garons la voiture sur un parking gratuit de la ville (parking Toga) et filons déambuler dans les grandes artères. Mais avant cela, j’ai eu le plaisir de croiser sur le chemin, le stade de Furiani. Amateur de football, jaime découvrir ces lieux que j’ai l’impression de connaître via la télé et les matchs qui y sont diffusés. Mais ce stade… il a une histoire ! Les plus anciens se souviendront de la catastrophe qui y a eu lieu le 5 mai 1992. La tribune nord s’était alors effondrée sous le poids et l’ambiance des spectateurs lors du match opposant Bastia à Marseille…


Avant de vous embarquer avec nous dans la vieille ville, voici quelques données intéressantes (note de la relectrice : il meuble là, non ?!) concernant la deuxième ville la plus densément peuplée (après Ajaccio). Ce sont 47500 habitants qui y vivent à l’année tandis qu’elle accueille plus de 2 millions de visiteurs par an… Cela fait d’elle le second port de France après celui de Calais !
On commence nos déambulations par les avenues commerçantes bordées de grands palmiers. Le rythme de la ville est assez calme et nous n’y croisons pas beaucoup de touristes. Les lieux touristiques vivent au ralenti, c’est clairement la fin de la saison…
La vieille ville est formée de grands bâtiments aux murs colorés (dans des tons jaunâtres) qui surplombent une mer bien calme (pour le moment). Les ferries ralliant la terre ferme continuent leur balai malgré les prévisions météorologiques peu engageantes…



















Un peu avant midi, nous reprenons finalement notre chemin vers le nord direction le Cap Corse. Mais le ciel se couvre et finalement nous décidons de faire un stop dans la ville de Sisco pour le déjeuner. Charcuterie et fromage corses, pain, frappe (petit beignet traditionnel local) seront au menu du jours, posés au beau milieu des galets sur la petite plage.
Au loin, les nuages noircissent l’horizon et le vent se lève. Ce qui pour autant ne nous empêche pas de nous reposer : on lit et on profite du grand air en surveillant nos gosses qui s’en donnent à cœur joie dans l’eau 🐶🐶 ! Après ce temps calme, nous décidons de nous retirer dans nos appartements avant que le ciel ne nous tombe sur la tête (ce qui finalement n’arrivera même pas). La voilà la fameuse journée de repos tant méritée !
Avant de nous cloîtrer pour de bon pour la soirée (car le vent finit par se lever) nous décidons d’aller piquer une dernière tête à la mer et l’eau est délicieuse. Un vrai bonheur.
La dernière promenade nocturne des chiens me fait découvrir les premiers petits dégâts de la tempête… Le auvent de notre entrée s’est fait la malle et tout le polystyrène du voisin horticulteur s’est envolé dans tous les sens ! Avec la chance qu’on a, j’espère que l’on ne va pas retrouver un arbre sur notre voiture au réveil… La suite demain !











Aujourd’hui, en voyant flotter une nouvelle fois le drapeau noir et blanc, emblématique de la Corse… On s’est demandé ce que représentait exactement cette tête de Maure ! Fer il faut dire qu’il flotte fièrement un peu partout sur l’île mais est aussi arboré sur les ferries…
Déjà ce drapeau a un nom : A Bandera Corsa ! Et il montre le profil d’un homme à la peau noire, tourné vers la gauche (donc vers le mât du bateau), avec un bandeau blanc sur le front. « Maure » est en réalité un terme ancien qui désigne les peuples d’Afrique du Nord à l’époque médiévale.
Ce symbole a été adopté au 18ème siècle par Pasquale Paoli, figure de l’indépendance corse, comme emblème de liberté. À l’origine, le bandeau couvrait les yeux de l’homme, avant qu’il ne soit « relevé » sur le front pour marquer la libération du peuple corse.
Aujourd’hui, cette tête fière et ce fond blanc sont devenus un véritable symbole d’identité et de résistance pour l’île.

1 Comment
Une journée a nouveau a 100 a l’heure !!!! Pas beaucoup de repos ! Merci pour les photos et bon gros dodo …….🛌 bisous à vous 4