France | Bonifacio, Porto-Vecchio & à l’eau

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Direction la pointe Sud de la Corse

En ce mardi 21 octobre 2025 et ce, malgré un réveil oublié au plus profond de nos sacs, on n’aurait pas mis une pièce sur les chiens si tôt… Et pourtant ! N’Lou termine sa digestion par un petit vomito dans la chambre, un peu avant 07h00. Ça commence fort et un peu plus tôt que prévu 😅 !

Nous nous attelons donc à la promenade des chiens dès le lever du jour, prenons un petit-déj sur le pouce et c’est parti pour sillonner la côte est de la Corse ! Pour cela, direction le point le plus au sud de l’île de beauté : Bonifacio. Des noms qui me parlent depuis bien longtemps en me laissant rêveur. Il est donc temps pour moi d’y poser les pieds… D’autant plus qu’il y a peu de temps, j’ai regardé la série « Plaine Orientale » sur Canal+ et que celle-ci traite d’une histoire mafieuse entre Bonifacio, Porto-Vecchio et Bastia !

2h20 de route nous séparent de la pointe. Je me mets au volant et profite du livre audio qui accompagne cette découverte de l’île ! Je me surprends à comparer certains décors avec ceux découverts quelques années plus tôt en Guyane française : une nature luxuriante et très verte. La région ne ment pas : nous entrons en Costa Verde. Une seule route longe d’ailleurs la côte et la circulation se fait au pas entre les paysages, de nombreux villages et les virages qui contournent les colines…

Cap sur Bonifacio 

Le soleil est au rendez-vous et la mer est magnifique ! Nous avons tous les quatre hâte de pouvoir nous baigner ! « Merde… Les maillots de bain ! Il sont restés avec les serviettes à l’appart 😢 ». Pit stop au premier Intersport sur la route pour Marine qui trouve un bout de tissu pour moins de 5€ (un vrai maillot hein…) tandis que j’opte pour la baignade en boxer, déjà expérimentée de nombreuse fois au Brésil.

Nous parvenons enfin à Bonifacio et faisons un premier tour de la cité en voiture en comparant au passage les prix des parkings locaux. Bon, il se sont mis d’accord entre eux les bougres… Une fois la voiture stationnée, nous pouvons enfin débuter la visite. Après un passage dans la ville basse, nous rejoignons les falaises pour une petite marche le long de la mer et profitons du panorama sur la Sardaigne. L’île au loin me laisse rêveur avec son relief montagneux : un véritable appel du pied pour un futur séjour !

Il y a quand même des touristes au rendez-vous (après tout, on est en période de vacances scolaires) alors je n’imagine même pas la foule en pleine saison estivale… Octobre franchement, c’est le pied ! On poursuit notre déambulation dans la vieille ville en se perdant dans les ruelles où les restaurants sont nombreux avec des serveurs qui attendent leurs premiers clients.

Dans les eaux cristallines corses 

Peu après midi, nous reprenons la route vers le Nord avec dans l’idée de découvrir plusieurs plages de la côte. D’ordinaire plutôt branché montagnes et lacs d’altitude, je peux vous dire que je n’ai pas fait pas la fine bouche… La première plage de l’aprèm se prénomme Rondinara et c’est une vraie carte postale : sable fin, eau turquoise et pas un clapot. « Bah la voilà Marine ta lune de miel ! ». 

Je n’ai jamais vraiment eu l’occasion de profiter de ce genre de mer alors je me régale. Il faut dire que l’océan breton est quelque peu plus tumultueux ! On se baigne, on bronze tandis que les chiens vivent leur meilleure vie ! Ils auront sans doute du mal à se jeter dans la Mayenne à notre retour ! L’eau est vraiment bonne et nous n’avons pas de mal à entrer dedans… Le bonheur ! 

Santa Giulia : vue de la terre et du ciel

Puis direction la plage de Santa Giulia ! Même topo, à une exception près : Marine me dit qu’on pourrait peut-être prendre de la hauteur. Elle checke et visiblement il y a un point de vue donné à moins d’un kilomètre de marche, même si c’est pentu… Let’s go ! Nous voilà en train de jardiner à travers les arbres, en suivant d’abord des points jaunes, puis des cairns (figures de cailloux empilés), puis des points rouges. Le passage de l’un à l’autre est un peu compliqué mais N’Lou finit par nous remettre sur la trace avec une simplicité déconcertante…

Après 55 minutes de montée, nous parvenons enfin au sommet (même si on a failli abandonner 3 fois) et la vue est dingue. Le final est un peu tortueux mais nos chiens se sont débrouillés comme des maîtres. Je suis trop fan de les voir évoluer si aisément ! Une randonnée qu’on ne trouve (peut-être) dans aucun guide mais qui vaut le détour !

Après Porto-Vecchio : fin du bal, on remballe ! 

La fin d’aprèm approche et on se fait une dernière session détente à la plage de Palombaggia. Marine et les chiens se remettent à l’eau dans les vagues cette fois-ci avant de reprendre la route du retour. Mine de rien, nous avons encore 1h40 de route et il est temps de prendre le chemin du retour. Enfin, presque, car on a failli oublié de visiter Porto-Vecchio…

Mais le stop n’est pas vain. Un peu fatigués malgré tout de notre journée (les chiens ont du se demander ce qu’il se passait encore à les faire descendre de la voiture), on flâne dans les rues tandis que le soleil se couche… Finalement, après 30 minutes de déambulation, on se laisse tenter à 19h00 par un petit en-cas qui fera office de déjeuner… Car oui, on est partis randonner et se baigner avec le ventre vide. Divine idée… 

Après le bol de patatas bravas et notre boisson sirotée en checkant les mails de la boutique (on décroche difficilement hein), nous rentrons au bercail, cramés mais non moins contents d’en avoir pris plein les yeux aujourd’hui. La suite, demain…