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En ce mercredi 20 avril (ouais on est le 20 juillet mais Damien est paumé dans les dates on dirait… ou alors il ne veut pas que le voyage se termine et tente de remonter à l’une de nos premières étapes 3 mois plus tôt). Bref, en ce mercredi 20 juillet, nous nous réveillons sur une plage digne des Seychelles ! Juste « sublime…
Mais… car oui il y a un « mais », nous nous réveillons aussi avec ladite plage des Seychelles DANS notre tente ! Et cela n’est autre que le sable contenu dans les poils des chiens après des baignades et des courses poursuites effrénées ! Marine s’en est aussi pris plein la tête durant la nuit quand N’Lou s’est ébroué à plusieurs reprises… Bonne fête bien sûr 🤪 ! Nous replions la tente et le petit-déjeuner attendra… Nous avons en effet convenu de rejoindre un couple de français dans un camping un peu plus loin.
Nous allons ainsi rencontrer Marine et Gabriel (les @cyclo.pithecus ou « diplodocus » selon Damien et sa mémoire des noms) que nous suivons via les réseaux. Ce couple d’architectes voyage actuellement en vélo aussi à travers la Scandinavie et eux leur credo, c’est les oiseaux ! Tout comme Maxime, notre belge préféré, ils sont passionnés d’ornithologie et suivent la migration des bêtes à plumes à travers l’Europe !
C’est donc au pied de leur tente que nous faisons connaissance et partageons le petit-déjeuner ensemble ! Tandis que nous montons vers le nord, eux font le chemin inverse. On tombe d’accord sur un point : le mauvais temps, on n’en peut plus ! Après moults sujets de conversation, la pluie devient insistante et c’est ainsi que nous prenons nos guidons en main pour repartir, à regret, de plus belle vers 11h00.
Nous devons rouler et avancer. Le soleil qui devait être au rendez-vous aujourd’hui se fait malheureusement attendre et de plus en plus désirer… À quand son retour par chez nous ? Alors que nous rejoignons les soit disant « plus belles toilettes publiques de Norvège », une drache monumentale se met à tomber. On ne se pose même plus la question de s’abriter, il nous faut rouler quoiqu’il arrive… On se dit à présent qu’on avance et qu’on se prend un camping en cas de trop grosse pluie. Sinon on va finir par obtenir la double nationalité en s’arrêtant à chaque fois qu’il pleut…
En prime, notre compatriote Stéphane, m’a prêté un k-way digne de ce nom pour assurer la fin de mon voyage. J’ai peur de ne pas oser le porter au risque de l’abîmer d’une manière ou d’une autre… En tout cas, comme dirait mon ancienne collègue Mégane, ils sont « trop choux » ces voyageurs !
Nous enchaînons aujourd’hui les tunnels qui viennent remplacer les ferries. Pourtant cette fois, pas d’attente pour les traverser mais ça n’en pas moins flippant ! En effet, certains sont très peu éclairés et l’on serre les fesses sur nos selles des qu’une voiture, une moto, un camping-car ou un camion s’apprête à nous doubler ! Et en prime ça fait un boucan d’enfer… Il faut que l’on se trouve des gilets jaunes réfléchissants !
Pour ce midi, on se trouve un abribus pour déguster notre petite salade d’été ! On espère que ça fera revenir le soleil. Et ça marche pas mal, à peine déplions nous nos fajitas, que les premiers rayons se montrent… Vous ne pouvez même pas imaginer le bonheur de le revoir celui-ci et sentir la chaleur nous envahir… après toutes ces journées de pluie.
Quand nous repartons après le déjeuner, nous avons déjà 25 kilomètres au compteur (pas trop mal au vu de l’heure de notre départ). Nous avons encore 30 kilomètres à pédaler pour atteindre le spot repéré pour cette nuit. Le soleil a définitivement percé et fait son grand retour tel le Messie ! On apprendra plus tard que cela a fait pleurer notre amie Sarah ! Pour nous ce n’était pas non plus sans émotion.
Le casque au vent, nous attaquons la grosse montée de la journée, qui ne nous fait même pas (plus) peur ! Nous savons qu’ici les montées sont longues mais avec une pente relativement régulière… juste de quoi chauffer les muscles sur 4 kilomètres. Nous sommes décidément bien rodés à présent et c’est un fait : le dénivelé ici n’est plus qu’une formalité !
C’est finalement à 17h00 que nous pouvons enfin souffler. Bien que le spot soit a proximité de la route, nous avons accès à des toilettes, une prise de courant, des tables et en prime, le sol est plat. Deux jeunes agents d’entretien viennent faire une vérification des toilettes et Marine en profite pour demander s’il est envisageable de camper ici. La réponse est sans appel : les cyclistes campent ici.
Ni une ni deux, la tente est montée et sèche ENFIN des journées précédentes… Beaucoup de voyageurs sont de passage sur cette aire de repos et nous aurons notamment l’occasion de discuter avec un papa et ses deux filles, originaires de Mayenne. Le monde est petit…
Plus tard, ce sont nos amis Joris et Sarah qui nous retrouvent par hasard. Faisant des distances similaires chaque jour, nous visons souvent les mêmes spots ! La soirée est encore top et nous profitons des rayons du soleil pour prendre l’apéro et dîner tous ensemble. Et sur cette aire, nous serons finalement « bien accompagnés » de 3 camping-cars français et 1 néerlandais ! La France en force !
PS : les prières à Saint-Padoue ont été efficaces ! Stéphane a retrouvé sa gourde 😛
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3 Comments
Encore une belle étape avec des cuisses qui ne sentent même plus les dénivelés. Quelle évolution ! Merci pour ces belles photos 🖼️
Bravo pour cette journée de vélo. Une de plus sous la pluie !!! Gros bisous à vous deux et courage pour la suite . On vous embrasse bien fort ❤️❤️❤️❤️A plus
Vous avez un sacré mental, c’ une sacré aventure !!merci beaucoup pour toutes ces images qui font rêver.prenez soin de vous.je pense fort à vous mamie vous fait de gros gros bisous