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« … Je vais me coucher » chantait Mylène ! Et bien c’est peut-être ce que nous aurions dû faire en ce lundi 03 août 2020 ! La pluie est battante sur la fenêtre quand le réveil nous tire de notre sommeil vers 08h00. Enfin, le vrai réveil, car on a déjà un chien qui galope sur le parquet depuis 2h en attendant que l’on daigne ouvrir les yeux.
Nous convenons avec notre hôte de repousser le check-out vers 10h au lieu de 09h pour profiter un peu plus de la chaleur de la chambre et finir le chargement des photos du blog via le WIFI. La bonne excuse pour se dire que l’on ne veut pas encore se jeter sous la pluie… Mais finalement, après le petit-déjeuner, nous prendrons malgré tout la route en direction de Salzbourg que nous comptons bien visiter aujourd’hui !
Mozart, ça vous parle ? Celui que l’on connait aussi sous le nom de Wolfgang Amadeus Mozart mais qui en réalité se prénomme en entier : Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart… Ce n’est pas la ville qui me l’a appris, je viens de le lire sur Wikipedia 😅 !
Toujours est-il que c’est dans cette ville que le petit prodige est né et a commencé à composé dès l’âge de 5 ans. Il y fut embauché plus tard par la Cour Royale, mais comme il s’ennuyait un peu il a voyagé pour trouver un meilleur job et a connu ses plus grands succès à Vienne où il a composé symphonies, concertos, opéras et une partie de requiem, malheureusement non achevé du fait de sa mort prématurée à 35 ans !
Pour ceux qui comme moi n’y connaissent pas grand chose en musique, un petit pense-bête avant d’attaquer la visite de la ville :
Après avoir tourné pour trouver un parking à un prix raisonnable, nous voilà garés à une quinzaine de minutes à pied du centre-ville. Ce qui nous permet finalement de défouler N’Lou avant de nous retrouver au coeur de la zone où se trouvent le tourisme « de masse ».
Nous démarrons par le pont dénommé Makartsteg qui enjambe la rivière Salzach. Il a la particularité d’être rempli de cadenas déposés là par des couples ayant fait une visite dans la ville. Il y en a une sacrée quantité et on peut dire que le business des vendeurs et graveurs locaux est florissant. Cette manie s’est développée un peu partout dans les grandes villes d’Europe et semble plutôt prolifique !
Nous rejoindrons ensuite le centre historique et piéton où il faut dire que nos estomacs nous guident largement… On se recherche un petit truc calme et bon marché. Ah bah il semblerait que l’on mange encore bien local ce midi. Avec un Kebab ! Ah non, ici on dit « Kebap »… Ça marche tout pareil et ça fera bien l’affaire ! Le temps de nous restaurer de nos très bons sandwiches (véridique), nous aviserons nos plans pour la soirée.
On a encore de quoi visiter la ville et clairement nous n’atteindrons la ville d’Innsbruck qu’assez tard, la pluie est encore et toujours au RDV, alors que fait-on ce soir ? Ça semble plutôt pencher vers une nouvelle résa. J’en suis définitivement convaincue quand Damien me dit « on est pas courageux encore ce soir hein? ». La pluie nous mine un peu le moral faut dire. Et la meilleure option sera un petit hôtel au Sud d’Innsbruck. Clairement, l’Autriche va nous ruiner.
Une fois nos estomacs bien pleins, nous pouvons reprendre notre marche dans la ville. Nous allons alors découvrir le château et les jardins Mirabell situés non loin de notre lieu de restauration.
Le château Mirabell a été construit en 1606 par le prince-archevêque Wolf pour sa bien-aimée Salome Alt. Il est aujourd’hui essentiellement utilisé pour des évènements de type mariage, concerts, réunions ou cérémonies diverses mais accueille également les bureaux du maire et l’administration de la ville.
Le plus impressionnant reste ses jardins très colorés dans lesquels nous avons pu nous promener pour découvrir de nombreux parterres, haies, serres et fontaines très bien entretenus et joliment décorés.
A la sortie des jardins, nous tombons sur la résidence de Mozart devenu un musée exposant des anciens objets ayant appartenu au compositeur.
Nous repassons de l’autre côté de la rivière Salzach et nous nous rendons cette fois sur les lieux de la maison natale de Mozart. A priori, nous ne sommes pas les seuls sur le circuit… Les touristes sont nombreux dans ce coin. Quant au pauvre Wolfgang, il doit se retourner dans sa tombe de découvrir que sa maison est à présent devenue un supermarché SPAR !
Nous rejoignons alors une autre place pour découvrir plusieurs bâtiments religieux et Damien a alors l’idée du siècle ! Tiens un petit marché, achetons nos légumes pour se faire une salade ce soir. Alors, on va vous prendre un concombre, une barquette de tomates cerises… « Marine, t’as vu 15,72€… On fait quoi ? ». Euh bah à ce prix, le monsieur il va tout reposer sur son étal et nous on se casse !
On a halluciné, et Damien pestait… Il a voulu se « venger » sur l’étal suivant proposant des morceaux de charcuterie à déguster, il a eu l’impression d’avaler une poivrière. Il pestait encore plus du coup 😂 ! On a donc fini notre tour de la ville dans ces coins-là avec une jolie vue sur la forteresse Hohensalzburg. Erigé en haut du Festungsberg, au-dessus des toits de la ville baroque, il s’agit du plus grand château fort entièrement conservé au centre de l’Europe.
Finalement, nous rejoindrons tranquillement notre parking avant de reprendre la route vers notre hôtel pour la soirée au Sud d’Innsbruck : à Gschnitz plus précisément, une station de ski l’hiver.
Cherchant à éviter les péages complémentaires à notre vignette, nous visons les voies nationales… 4h annonce le GPS car en plus il y a accident et bouchons sur notre chemin. Après 2h passées à ne pas avancer des masses, à traverser un bout de l’Allemagne avant de revenir en Autriche, on est pas tellement avancés. Et voyant l’heure tourner, on s’octroie un écart à notre ligne de conduite et l’on rattrape l’autoroute après avoir fait quelques courses…
On se dit qu’en fait, la vignette suffira peut-être à payer les tronçons de péage… BIIIIP ! Non ! On se refait taxer sur les péages, dommage mais on a gagné une heure de route pour 10 euros. Ce pays est « le pays des grosses doudounes » qu’on l’appelle. On n’a l’impression de ne faire que payer à tous les coins de rue. Et la pluie n’aide pas pour les logements…
Sur l’autoroute, une chose nous a surpris : les voitures se déportent sur les côtés sitôt que le trafic ralentit ! Pourquoi ? Afin de laisser passer une éventuelle ambulance ou des secours… ? On cherche toujours la réponse à vrai dire !
Finalement, nous accéderons à l’hôtel au bout d’une route sans impasse (il nous faudra remonter demain jusqu’à Innsbruck pour ne pas rester dans ce cul-de-sac) vers 18h30 où nous serons accueillis par le fils de la gérante. Il parle très bien anglais et nous présente la chambre qui sera notre pour ce soir. On va être très bien là ! En plus demain le temps devrait se lever et parait-il que la vue est splendide… Pour le moment c’est bien bouché !
Nous profiterons d’un peu de calme, mais ressortirons rapidement pour promener notre boule de poils d’amour encore un peu lesé en terme de balade nature aujourd’hui ! Sous la pluie, il est heureux comme tout lui… Pour nous les kway feront l’affaire mais c’est moins fun !
Après ça, un bon repas salade (à des prix SPAR bien plus raisonnés) et au lit… Pour un repos bien mérité, au chaud et dans de la literie bien confortable !
Mais avant de nous quitter, un petit bonus tradition expliqué par le fils de la gérante pour répondre à ma curiosité piquée. Quelle est la raison des marques à la craie que nous avons vu sur plusieurs portes depuis notre arrivée en Autriche : « 20 – C+B+M – 20 » ?
On s’était posé la question avec Damien de la signification : une équation avec des + et des – ? Mais on était loin du compte finalement… Le jeune m’a répondu « tu connais Jésus ? »… Bah pas personnellement, mais oui quand même… « Et tu connais les 3 hommes qui ont apporté des cadeaux »… Euh oui les rois mages…
Et bien on retrouve en réalité l’année « 20-20 » pour 2020 ainsi que le nom des 3 rois mags en allemand : Caspar, Melchior et Balthasar. Mais le CMB reprend aussi la notion latine de Christus Mansionem Benedictat qui signifie que le Christ bénit cette maison pour la protéger durant l’année à venir et ce depuis la date de l’Epiphanie (6 janvier de l’année en cours).
Et ces inscriptions seraient réalisés par des joyeux lurons qui passent de maison en maison le jour de l’Epiphanie contre quelques pièces reversées à de bonnes oeuvres ! Voilà pour la petite histoire du jour, que j’ai personnellement été très contente d’apprendre sur les traditions culturelles du pays !
Bonne nuit là-dessus !
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3 Comments
Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille 😜😂 le soleil va revenir un jour…. bisous et merci à vous deux pour les photos.❤️❤️❤️❤️
Pas de chance avec le temps, mais le voyage est quand même bien agréable, bisous et le soleil est bientôt de retour !
🐸👅
Ici ce sont les empègues qui sont peintes au pochoirs devant les maisons par les jeunes du village qui récoltent des sous pour les fêtes camarguaises. Les toros ou Jésus tyrolien ? 🤣